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- Mohamed Taibi Benhima (né le 25 juin 1924 à Safi, Maroc - mort le 23 novembre 1992 à Rabat, Maroc) est un gynéco-obstétricien et homme d'État marocain. Feu le Roi Mohamed V avait voulu envoyer des jeunes bacheliers en France pour y poursuivre des études supérieures. La maréchal Lyautey premier Résident Général de France était un Lorrain et donc il existait jadis des liens privilégiés entre la Lorraine et le Maroc. Il n'est pas choquant de voir son épouse "La Maréchale" intervenir personnellement auprès du Recteur Senn pour faire venir des étudiants méritants et patriotes marocains à Nancy. Le Groupe des Etudiants Catholiques (GEC) était chargé de les accueillir. Le futur Docteur Benhima y fut installé dès son arrivée en 1945. Ensuite, il fut accueilli par une famille dont il épousa ensuite la fille en 1952. En1953, il présenta une thèse sur les indications de l'opération césarienne en présence du Professeur Antoine beau Doyen de la faculté et du Professeur Rémi Collin. En 1954, il rentra au Maroc avec sa femme et ses deux enfants nés en France (Maria et Driss). Il exerça comme praticien à Benslimane puis à Had kourt. Il eut une expérience certaine de terrain auprès des populations y compris au sein du Souk hebdomadaire. Très vite remarqué, il fut appelé à servir comme Directeur de Cabinet puis Secrétaire Général auprès du Docteur Abdelmalak Faraj qui était alors le premier Ministre de la Santé du premier gouvernement marocain post l'indépendance. Le Roi Mohamed V avait chargé le Docteur Abdelmalak Faraj d'ouvrir la première Faculté de Médecine du Maroc à Rabat. Cette dernière avait vu le jour avec l'aide de Youssef Ben Abbès, de la Faculté de Médecine de Nancy sous l'égide du Doyen et ancien professeur du Docteur Mohamed Taibi Benhima, Antoine beau. De multiples collègues de la faculté de Nancy et d'ailleurs, s'y étaient succédé pour former et faire passer l'agrégation à ce qu'il allait devenir la future relève marocaine des enseignants français. Le Docteur Abdelmalak Faraj avait aussi fait appel à de nombreux anciens médecins militaires français qui avaient exercé en Afrique. Ce dernier, devant les yeux du Docteur Mohamed Taibi Benhima avait été abattu lors du putsh de triste mémoire de Skhirat alors que le Docteur Faraj avait refusé d'exécuter l'ordre des putschistes de laisser mourir un blessé. Le docteur Mohamed Taibi Benhima avait dès lors, ancré en lui, le rejet de toute forme de désordre ou d'anarchie sur lesquels on ne peut rien construire. Il fut ministre des Travaux publics plusieurs fois où il avait initié le plan de la reconstruction d'Agadir à la suite du tremblement de terre (20 000 morts, Agadir détruite). Il fut Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Mines et de l'Artisanat. Il fut Ministre de l'Education nationale et des Beaux Arts et publia en 1969, le livre Une doctrine de l'Education nationale qui souleva des controverses linguistiques. Il fut le Premier ministre du 7 juillet 1967 au 6 octobre 1969. Il fut Ministre d'Etat chargé de l'Agriculture et de la Réforme Agraire. Il fut brièvement en 1972, Ministre de l'Intérieur. Il fut Ministre de la Formation des Cadres et de la Coopération. Dans le cadre de la coopération permanente, Le Ministre a solliciter l'aide du Centre Alexis Vautrin pour concevoir l'Institut National du Cancer à Rabat qui avait pris une dizaine d'année entre la construction et la formation des cadres par le Centre Alexis Vautrin. Il quitta le gouvernement le 27 mars 1979 au début de ce qu'on appelait les années de plomb. Il assuma durant 10 ans d'autres responsabilités à savoir la présidence de l'Omnium Nord Africian, celle de la SMOA filiale d'Air Liquide et d'autres fonctions nationales et internationales. Ces années de responsabilités médicales, ministérielles, industrielles et internationales, le Docteur Mohamed Taibi Benhima n'a jamais perdu ni son humanisme, ni sa droiture, ni son intérêt pour la culture, la vie universitaire et industrielle française dont il a su si bien faire profiter le Maroc autant que la France. Il avait reçu l'insigne de Grand Officier de la Légion d'honneur de la main du Président français Valéry Giscard d'Estaing. Au Maroc, il fut commandeur de l'ordre du trône et le plus haut grade du Wissam Alaouite. En Afrique, il fut décoré par 8 États africains (huit grand cordons africains). En Europe, il reçut 3 grandes distinctions à savoir la Belgique, la Suède et l'Italie. La faculté de Médecine avait honoré son premier étudiant marocain, Le Docteur Mohamed Taibi Benhima, en donnant le petit nom par lequel il était connu à Nancy "Taibi" Benhima à une des salles de son établissement. La ville Nancy avait ensuite formé deux des enfants du Docteur Mohamed Taibi Benhima nés au Maroc. Najib est devenu chirurgien de la faculté de médecine et Leila pharmacienne de la faculté de pharmacie de Nancy. Malgré toutes les turbulences que traversait un pays en reconstruction, Le docteur Mohamed Taibi Benhima est resté un humaniste, un homme fidèle au Trône, un homme droit qui refusait tout esprit courtisan et qui avait pour seul Dieu et l'intérêt national. Le Docteur Mohamed Taibi Benhima rend l'âme le 23 novembre 1992. Il est enterré à Rabat au cimetière des martyrs (maqbarat chouhadas). Sur la pierre tombale de ce Docteur très croyant est écrit : nous sommes à Dieu et à Lui nous retournerons. (fr)
- Mohamed Taibi Benhima (né le 25 juin 1924 à Safi, Maroc - mort le 23 novembre 1992 à Rabat, Maroc) est un gynéco-obstétricien et homme d'État marocain. Feu le Roi Mohamed V avait voulu envoyer des jeunes bacheliers en France pour y poursuivre des études supérieures. La maréchal Lyautey premier Résident Général de France était un Lorrain et donc il existait jadis des liens privilégiés entre la Lorraine et le Maroc. Il n'est pas choquant de voir son épouse "La Maréchale" intervenir personnellement auprès du Recteur Senn pour faire venir des étudiants méritants et patriotes marocains à Nancy. Le Groupe des Etudiants Catholiques (GEC) était chargé de les accueillir. Le futur Docteur Benhima y fut installé dès son arrivée en 1945. Ensuite, il fut accueilli par une famille dont il épousa ensuite la fille en 1952. En1953, il présenta une thèse sur les indications de l'opération césarienne en présence du Professeur Antoine beau Doyen de la faculté et du Professeur Rémi Collin. En 1954, il rentra au Maroc avec sa femme et ses deux enfants nés en France (Maria et Driss). Il exerça comme praticien à Benslimane puis à Had kourt. Il eut une expérience certaine de terrain auprès des populations y compris au sein du Souk hebdomadaire. Très vite remarqué, il fut appelé à servir comme Directeur de Cabinet puis Secrétaire Général auprès du Docteur Abdelmalak Faraj qui était alors le premier Ministre de la Santé du premier gouvernement marocain post l'indépendance. Le Roi Mohamed V avait chargé le Docteur Abdelmalak Faraj d'ouvrir la première Faculté de Médecine du Maroc à Rabat. Cette dernière avait vu le jour avec l'aide de Youssef Ben Abbès, de la Faculté de Médecine de Nancy sous l'égide du Doyen et ancien professeur du Docteur Mohamed Taibi Benhima, Antoine beau. De multiples collègues de la faculté de Nancy et d'ailleurs, s'y étaient succédé pour former et faire passer l'agrégation à ce qu'il allait devenir la future relève marocaine des enseignants français. Le Docteur Abdelmalak Faraj avait aussi fait appel à de nombreux anciens médecins militaires français qui avaient exercé en Afrique. Ce dernier, devant les yeux du Docteur Mohamed Taibi Benhima avait été abattu lors du putsh de triste mémoire de Skhirat alors que le Docteur Faraj avait refusé d'exécuter l'ordre des putschistes de laisser mourir un blessé. Le docteur Mohamed Taibi Benhima avait dès lors, ancré en lui, le rejet de toute forme de désordre ou d'anarchie sur lesquels on ne peut rien construire. Il fut ministre des Travaux publics plusieurs fois où il avait initié le plan de la reconstruction d'Agadir à la suite du tremblement de terre (20 000 morts, Agadir détruite). Il fut Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Mines et de l'Artisanat. Il fut Ministre de l'Education nationale et des Beaux Arts et publia en 1969, le livre Une doctrine de l'Education nationale qui souleva des controverses linguistiques. Il fut le Premier ministre du 7 juillet 1967 au 6 octobre 1969. Il fut Ministre d'Etat chargé de l'Agriculture et de la Réforme Agraire. Il fut brièvement en 1972, Ministre de l'Intérieur. Il fut Ministre de la Formation des Cadres et de la Coopération. Dans le cadre de la coopération permanente, Le Ministre a solliciter l'aide du Centre Alexis Vautrin pour concevoir l'Institut National du Cancer à Rabat qui avait pris une dizaine d'année entre la construction et la formation des cadres par le Centre Alexis Vautrin. Il quitta le gouvernement le 27 mars 1979 au début de ce qu'on appelait les années de plomb. Il assuma durant 10 ans d'autres responsabilités à savoir la présidence de l'Omnium Nord Africian, celle de la SMOA filiale d'Air Liquide et d'autres fonctions nationales et internationales. Ces années de responsabilités médicales, ministérielles, industrielles et internationales, le Docteur Mohamed Taibi Benhima n'a jamais perdu ni son humanisme, ni sa droiture, ni son intérêt pour la culture, la vie universitaire et industrielle française dont il a su si bien faire profiter le Maroc autant que la France. Il avait reçu l'insigne de Grand Officier de la Légion d'honneur de la main du Président français Valéry Giscard d'Estaing. Au Maroc, il fut commandeur de l'ordre du trône et le plus haut grade du Wissam Alaouite. En Afrique, il fut décoré par 8 États africains (huit grand cordons africains). En Europe, il reçut 3 grandes distinctions à savoir la Belgique, la Suède et l'Italie. La faculté de Médecine avait honoré son premier étudiant marocain, Le Docteur Mohamed Taibi Benhima, en donnant le petit nom par lequel il était connu à Nancy "Taibi" Benhima à une des salles de son établissement. La ville Nancy avait ensuite formé deux des enfants du Docteur Mohamed Taibi Benhima nés au Maroc. Najib est devenu chirurgien de la faculté de médecine et Leila pharmacienne de la faculté de pharmacie de Nancy. Malgré toutes les turbulences que traversait un pays en reconstruction, Le docteur Mohamed Taibi Benhima est resté un humaniste, un homme fidèle au Trône, un homme droit qui refusait tout esprit courtisan et qui avait pour seul Dieu et l'intérêt national. Le Docteur Mohamed Taibi Benhima rend l'âme le 23 novembre 1992. Il est enterré à Rabat au cimetière des martyrs (maqbarat chouhadas). Sur la pierre tombale de ce Docteur très croyant est écrit : nous sommes à Dieu et à Lui nous retournerons. (fr)
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- Ministre des Travaux publics (fr)
- Ministre de l'Intérieur (fr)
- Ministre d'état chargé de la Coopération et de la Formation des cadres (fr)
- Ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-arts (fr)
- Ministre d'état à l'Intérieur (fr)
- Ministre du Commerce, de l’Industrie moderne, de l’Artisanat, des Mines et de la Marine marchande (fr)
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- Mohamed Taibi Benhima (né le 25 juin 1924 à Safi, Maroc - mort le 23 novembre 1992 à Rabat, Maroc) est un gynéco-obstétricien et homme d'État marocain. Feu le Roi Mohamed V avait voulu envoyer des jeunes bacheliers en France pour y poursuivre des études supérieures. La maréchal Lyautey premier Résident Général de France était un Lorrain et donc il existait jadis des liens privilégiés entre la Lorraine et le Maroc. Il n'est pas choquant de voir son épouse "La Maréchale" intervenir personnellement auprès du Recteur Senn pour faire venir des étudiants méritants et patriotes marocains à Nancy. Le Groupe des Etudiants Catholiques (GEC) était chargé de les accueillir. Le futur Docteur Benhima y fut installé dès son arrivée en 1945. Ensuite, il fut accueilli par une famille dont il épousa ensuite (fr)
- Mohamed Taibi Benhima (né le 25 juin 1924 à Safi, Maroc - mort le 23 novembre 1992 à Rabat, Maroc) est un gynéco-obstétricien et homme d'État marocain. Feu le Roi Mohamed V avait voulu envoyer des jeunes bacheliers en France pour y poursuivre des études supérieures. La maréchal Lyautey premier Résident Général de France était un Lorrain et donc il existait jadis des liens privilégiés entre la Lorraine et le Maroc. Il n'est pas choquant de voir son épouse "La Maréchale" intervenir personnellement auprès du Recteur Senn pour faire venir des étudiants méritants et patriotes marocains à Nancy. Le Groupe des Etudiants Catholiques (GEC) était chargé de les accueillir. Le futur Docteur Benhima y fut installé dès son arrivée en 1945. Ensuite, il fut accueilli par une famille dont il épousa ensuite (fr)
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