Miguel Campins y Aura (Alcoy, province d’Alicante, 1880 – Séville, 1936) était un militaire et pédagogue espagnol. Fils d’un militaire promu de simple soldat au rang d’officier pour mérites de guerre, Miguel Campins embrassa à son tour la carrière des armes, fréquenta à 17 ans l’Académie d’infanterie de Tolède, dont il sortit lieutenant en second au bout de douze mois seulement. Après une carrière dans différentes garnisons en métropole (Catalogne, puis deux ans dans les Canaries) et un cursus à l’école d’état-major, il fut versé en décembre 1911 dans le régiment de cavalerie blindée en garnison à Melilla, dans le Maroc espagnol. Engagé dans la campagne du Kert (1911-1913), et ayant bientôt reçu le baptême du feu, il participa aux différentes opérations militaires destinées à répondre aux

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  • Miguel Campins y Aura (Alcoy, province d’Alicante, 1880 – Séville, 1936) était un militaire et pédagogue espagnol. Fils d’un militaire promu de simple soldat au rang d’officier pour mérites de guerre, Miguel Campins embrassa à son tour la carrière des armes, fréquenta à 17 ans l’Académie d’infanterie de Tolède, dont il sortit lieutenant en second au bout de douze mois seulement. Après une carrière dans différentes garnisons en métropole (Catalogne, puis deux ans dans les Canaries) et un cursus à l’école d’état-major, il fut versé en décembre 1911 dans le régiment de cavalerie blindée en garnison à Melilla, dans le Maroc espagnol. Engagé dans la campagne du Kert (1911-1913), et ayant bientôt reçu le baptême du feu, il participa aux différentes opérations militaires destinées à répondre aux incessantes attaques des rebelles rifains, et fut cité à de nombreuses reprises dans les rapports militaires comme un officier brillant, capable d’un courage inusité. Dans les années suivantes, notamment en 1914, sous les ordres du général Silvestre, il prit part à quelques opérations d’envergure et réussit à se distinguer, ce qui lui valut de se voir décerner la croix du Mérite militaire à plusieurs reprises. Sa carrière africaine fut interrompue par un intermède dans la métropole de 1915 à 1921 ; caserné notamment à Oviedo, il s’y lia d’amitié avec Franco et eut une certaine part, aux côtés de celui-ci et de Millán-Astray, dans la création de la Légion étrangère espagnole, en particulier pour les aspects d’organisation. Le gouvernement espagnol décida début 1919 de parachever la domination coloniale espagnole au Maroc. Le plan du général Silvestre, nommé gouverneur militaire à Melilla, qui consistait à lancer des troupes (mal préparées) au départ de trois points avec l’objectif d’opérer leur jonction, se heurta à l’opposition du chef rebelle Abdelkrim et déboucha, par suite en particulier de la massive désertion de supplétifs, sur le désastre d'Anoual d’août 1921, se soldant par plus de dix mille morts espagnols. La ville de Melilla étant à son tour menacée par les rebelles, Campins, alors en poste à Almería, fut dépêché, à la tête d’un bataillon expéditionnaire, pour se porter au secours de la ville menacée, puis pour récupérer, en collaboration avec les troupes de choc sous les ordres de Franco, les positions perdues lors dudit Désastre. Le bataillon accomplit sa mission, et Campins fut reçu en audience par le roi en juin 1922. Après avoir suivi la formation correspondante, Campins fut déclaré en juin 1924 apte au commandement d’une base aérienne. Au vu des événements, Primo de Rivera décida de réduire le territoire tenu par l’armée espagnole à une ceinture défensive, ce qui impliquait l’abandon de diverses positions (retiradas), opération délicate que Campins contribua à mener à bonne fin. En 1925, l’idée prit forme de lancer une offensive finale franco-espagnole conjointe contre les rebelles rifains, comportant un débarquement amphibie dans la baie d’El Hoceïma, dont le commandement d’une des colonnes, celle de réserve et d’appui, fut confié au lieutenant-colonel Campins (Franco avait été placé à la tête d’une de colonnes de choc). En hommage à son action, la France lui conféra en 1927 les insignes d’officier de la Légion d'honneur. Pour renforcer l’unité de l’armée, Primo de Rivera avait résolu de créer une Académie militaire générale, chargée de dispenser une formation de base commune à toutes les armes. Primo de Rivera choisit Franco pour la diriger, qui à son tour désigna Campins comme directeur des études. À ce titre, Campins, privilégiant l’éducation sur l’instruction, s’appliqua à rendre les enseignements éminemment pratiques, de se concentrer sur les aspects concrets, et de se limiter à ce qui est primordial (en ce compris la formation physique) ; sans délaisser les matières scientifiques, y étaient inculquées aussi les valeurs militaires, sous-tendues par une éthique de l’honneur, du sacrifice et de la solidarité, au service de l’intérêt commun supérieur. À l’avènement de la république en 1931, Azaña, nouveau ministre de la Guerre, supprima l’Académie de Saragosse, dont il jugeait l’esprit contraire aux idéaux républicains. Campins s’inclina en militaire discipliné, respectueux de la légalité, qui rejetait, sauf motif impérieux, toute intervention de l’armée dans les affaires d’État, et qui n'avait garde de prendre part aux multiples conspirations militaires de l’époque. En mai 1933, Campins rejoignit le cadre du Service d’état-major de l’armée. En poste en Catalogne, il joua un rôle efficace dans la répression du coup de force tenté par Companys en octobre 1934. Enfin promu général de brigade, il fut chargé début juillet 1936 du commandement de la place de Grenade. Lors du soulèvement militaire du 18 juillet, Campins — légaliste par principe et ignorant de ce qui se tramait dans les cercles séditieux, dont il s’était toujours tenu éloigné, et n’ayant vraisemblablement pas reçu le fameux télégramme de Franco du 18 juillet appelant à la rébellion — rechigna à décréter l’état de guerre comme le lui enjoignit Queipo de Llano, et ne rallia les insurgés que le 20 juillet, après que le gouvernement de Madrid lui eut donné l’ordre de distribuer les armes au peuple, ce qui valait motif impérieux. Cette hésitation initiale, ainsi que d’autres actions de Campins, interprétées avec malveillance comme signes de duplicité, lui valurent une condamnation à mort devant le conseil de guerre, en procédure accélérée, sentence exécutée le 16 août en dépit des démarches insistantes de Franco en faveur de son ami. (fr)
  • Miguel Campins y Aura (Alcoy, province d’Alicante, 1880 – Séville, 1936) était un militaire et pédagogue espagnol. Fils d’un militaire promu de simple soldat au rang d’officier pour mérites de guerre, Miguel Campins embrassa à son tour la carrière des armes, fréquenta à 17 ans l’Académie d’infanterie de Tolède, dont il sortit lieutenant en second au bout de douze mois seulement. Après une carrière dans différentes garnisons en métropole (Catalogne, puis deux ans dans les Canaries) et un cursus à l’école d’état-major, il fut versé en décembre 1911 dans le régiment de cavalerie blindée en garnison à Melilla, dans le Maroc espagnol. Engagé dans la campagne du Kert (1911-1913), et ayant bientôt reçu le baptême du feu, il participa aux différentes opérations militaires destinées à répondre aux incessantes attaques des rebelles rifains, et fut cité à de nombreuses reprises dans les rapports militaires comme un officier brillant, capable d’un courage inusité. Dans les années suivantes, notamment en 1914, sous les ordres du général Silvestre, il prit part à quelques opérations d’envergure et réussit à se distinguer, ce qui lui valut de se voir décerner la croix du Mérite militaire à plusieurs reprises. Sa carrière africaine fut interrompue par un intermède dans la métropole de 1915 à 1921 ; caserné notamment à Oviedo, il s’y lia d’amitié avec Franco et eut une certaine part, aux côtés de celui-ci et de Millán-Astray, dans la création de la Légion étrangère espagnole, en particulier pour les aspects d’organisation. Le gouvernement espagnol décida début 1919 de parachever la domination coloniale espagnole au Maroc. Le plan du général Silvestre, nommé gouverneur militaire à Melilla, qui consistait à lancer des troupes (mal préparées) au départ de trois points avec l’objectif d’opérer leur jonction, se heurta à l’opposition du chef rebelle Abdelkrim et déboucha, par suite en particulier de la massive désertion de supplétifs, sur le désastre d'Anoual d’août 1921, se soldant par plus de dix mille morts espagnols. La ville de Melilla étant à son tour menacée par les rebelles, Campins, alors en poste à Almería, fut dépêché, à la tête d’un bataillon expéditionnaire, pour se porter au secours de la ville menacée, puis pour récupérer, en collaboration avec les troupes de choc sous les ordres de Franco, les positions perdues lors dudit Désastre. Le bataillon accomplit sa mission, et Campins fut reçu en audience par le roi en juin 1922. Après avoir suivi la formation correspondante, Campins fut déclaré en juin 1924 apte au commandement d’une base aérienne. Au vu des événements, Primo de Rivera décida de réduire le territoire tenu par l’armée espagnole à une ceinture défensive, ce qui impliquait l’abandon de diverses positions (retiradas), opération délicate que Campins contribua à mener à bonne fin. En 1925, l’idée prit forme de lancer une offensive finale franco-espagnole conjointe contre les rebelles rifains, comportant un débarquement amphibie dans la baie d’El Hoceïma, dont le commandement d’une des colonnes, celle de réserve et d’appui, fut confié au lieutenant-colonel Campins (Franco avait été placé à la tête d’une de colonnes de choc). En hommage à son action, la France lui conféra en 1927 les insignes d’officier de la Légion d'honneur. Pour renforcer l’unité de l’armée, Primo de Rivera avait résolu de créer une Académie militaire générale, chargée de dispenser une formation de base commune à toutes les armes. Primo de Rivera choisit Franco pour la diriger, qui à son tour désigna Campins comme directeur des études. À ce titre, Campins, privilégiant l’éducation sur l’instruction, s’appliqua à rendre les enseignements éminemment pratiques, de se concentrer sur les aspects concrets, et de se limiter à ce qui est primordial (en ce compris la formation physique) ; sans délaisser les matières scientifiques, y étaient inculquées aussi les valeurs militaires, sous-tendues par une éthique de l’honneur, du sacrifice et de la solidarité, au service de l’intérêt commun supérieur. À l’avènement de la république en 1931, Azaña, nouveau ministre de la Guerre, supprima l’Académie de Saragosse, dont il jugeait l’esprit contraire aux idéaux républicains. Campins s’inclina en militaire discipliné, respectueux de la légalité, qui rejetait, sauf motif impérieux, toute intervention de l’armée dans les affaires d’État, et qui n'avait garde de prendre part aux multiples conspirations militaires de l’époque. En mai 1933, Campins rejoignit le cadre du Service d’état-major de l’armée. En poste en Catalogne, il joua un rôle efficace dans la répression du coup de force tenté par Companys en octobre 1934. Enfin promu général de brigade, il fut chargé début juillet 1936 du commandement de la place de Grenade. Lors du soulèvement militaire du 18 juillet, Campins — légaliste par principe et ignorant de ce qui se tramait dans les cercles séditieux, dont il s’était toujours tenu éloigné, et n’ayant vraisemblablement pas reçu le fameux télégramme de Franco du 18 juillet appelant à la rébellion — rechigna à décréter l’état de guerre comme le lui enjoignit Queipo de Llano, et ne rallia les insurgés que le 20 juillet, après que le gouvernement de Madrid lui eut donné l’ordre de distribuer les armes au peuple, ce qui valait motif impérieux. Cette hésitation initiale, ainsi que d’autres actions de Campins, interprétées avec malveillance comme signes de duplicité, lui valurent une condamnation à mort devant le conseil de guerre, en procédure accélérée, sentence exécutée le 16 août en dépit des démarches insistantes de Franco en faveur de son ami. (fr)
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  • Manuel Touron Yebra (fr)
  • Ricardo de la Cierva (fr)
  • José María García Páez (fr)
  • José Ramón Alonso (fr)
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  • Ricardo de la Cierva (fr)
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  • José Ramón Alonso (fr)
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  • Directeur des études de l’Académie générale militaire de Saragosse (fr)
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  • Gouverneur militaire de la place de Grenade (fr)
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  • Guerre du Rif ; (fr)
  • Répression du mouvement révolutionnaire d’octobre 1934 à Reus ; (fr)
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  • Croix de classe du Mérite militaire ; (fr)
  • Croix de Marie-Christine ; (fr)
  • Officier de la Légion d'honneur . (fr)
  • Médaille militaire à titre collectif pour le régiment de la Couronne ; (fr)
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  • Croix de Marie-Christine ; (fr)
  • Officier de la Légion d'honneur . (fr)
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  • Juillet 1898 (fr)
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  • août 1936 (fr)
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  • Campins1932 (fr)
  • Cierva1973 (fr)
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  • Alonso1974 (fr)
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  • Francisco Franco (fr)
  • La Academia General Militar de Zaragoza y sus normas pedagógicas (fr)
  • Batet y Campins, dos generales y un destino (fr)
  • Historia política del Ejército español (fr)
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  • Université complutense de Madrid. Departamento de Historia Contemporánea (fr)
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  • Miguel Campins y Aura (Alcoy, province d’Alicante, 1880 – Séville, 1936) était un militaire et pédagogue espagnol. Fils d’un militaire promu de simple soldat au rang d’officier pour mérites de guerre, Miguel Campins embrassa à son tour la carrière des armes, fréquenta à 17 ans l’Académie d’infanterie de Tolède, dont il sortit lieutenant en second au bout de douze mois seulement. Après une carrière dans différentes garnisons en métropole (Catalogne, puis deux ans dans les Canaries) et un cursus à l’école d’état-major, il fut versé en décembre 1911 dans le régiment de cavalerie blindée en garnison à Melilla, dans le Maroc espagnol. Engagé dans la campagne du Kert (1911-1913), et ayant bientôt reçu le baptême du feu, il participa aux différentes opérations militaires destinées à répondre aux (fr)
  • Miguel Campins y Aura (Alcoy, province d’Alicante, 1880 – Séville, 1936) était un militaire et pédagogue espagnol. Fils d’un militaire promu de simple soldat au rang d’officier pour mérites de guerre, Miguel Campins embrassa à son tour la carrière des armes, fréquenta à 17 ans l’Académie d’infanterie de Tolède, dont il sortit lieutenant en second au bout de douze mois seulement. Après une carrière dans différentes garnisons en métropole (Catalogne, puis deux ans dans les Canaries) et un cursus à l’école d’état-major, il fut versé en décembre 1911 dans le régiment de cavalerie blindée en garnison à Melilla, dans le Maroc espagnol. Engagé dans la campagne du Kert (1911-1913), et ayant bientôt reçu le baptême du feu, il participa aux différentes opérations militaires destinées à répondre aux (fr)
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