La matrilocalité est un principe de fonctionnement de certaines sociétés selon lequel l'épouse reste dans son village une fois le mariage contracté. L'époux viendrait vivre dans le village de la femme. La matrilocalité est une norme culturelle. C'est une formalité de vivre proche de la famille de la femme. La matrilocalité est attestée chez les Iroquois, les Hopis en Arizona, la communauté Nair du Kerala (sud de l'Inde), les Moso du Yunnan et du Sichuan (sud-ouest de la Chine), et les Minangkabau de l'ouest de Sumatra.

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  • La matrilocalité est un principe de fonctionnement de certaines sociétés selon lequel l'épouse reste dans son village une fois le mariage contracté. L'époux viendrait vivre dans le village de la femme. La matrilocalité est une norme culturelle. C'est une formalité de vivre proche de la famille de la femme. La matrilocalité est attestée chez les Iroquois, les Hopis en Arizona, la communauté Nair du Kerala (sud de l'Inde), les Moso du Yunnan et du Sichuan (sud-ouest de la Chine), et les Minangkabau de l'ouest de Sumatra. Elle peut constituer une composante importante du matriarcat (avec la matrilinéarité). Elle n'est cependant pas forcément concomitante avec celles-ci. [réf. nécessaire] Ce mode d'organisation familial crée de grandes familles claniques, le plus souvent composées de trois ou quatre générations vivant sous le même toit [réf. nécessaire] Dans certaines communautés iroquoiennes, ce n’est pas seulement les femmes qui s’occupaient des enfants. Mais, aussi les oncles et les tantes de la famille du côté de la mère. Quand un couple s’unissait l’homme allait vivre dans la maison de son épouse, avec la mère, les tantes, les sœurs et leurs maris. Sa force de travail servait le clan de sa femme. Leurs enfants faisaient aussi partie de cette famille maternelle élargie, qui portait un nom comme clan de l’ours, de la tortue ou du castor. On parle donc d’une société matrilocale et matrilinéaire. La matrilocalité se retrouvait dans les sociétés horticoles. Fréquemment, le mariage sans résidence commune est pratiqué, ce qui signifie que les époux vivent séparés, se voyant pendant leur temps libre. Les enfants nés de ces mariages sont élevés par les femmes du clan matrilinéaire. Le père n'a alors pas de rôle significatif dans l'éducation de ses propres enfants. Il en a par contre un dans celui des enfants de ses sœurs (nièces/neveux). En conséquence directe, la propriété est transmise de génération en génération, et dans l'ensemble, reste en grande partie non divisée. [réf. nécessaire] (fr)
  • La matrilocalité est un principe de fonctionnement de certaines sociétés selon lequel l'épouse reste dans son village une fois le mariage contracté. L'époux viendrait vivre dans le village de la femme. La matrilocalité est une norme culturelle. C'est une formalité de vivre proche de la famille de la femme. La matrilocalité est attestée chez les Iroquois, les Hopis en Arizona, la communauté Nair du Kerala (sud de l'Inde), les Moso du Yunnan et du Sichuan (sud-ouest de la Chine), et les Minangkabau de l'ouest de Sumatra. Elle peut constituer une composante importante du matriarcat (avec la matrilinéarité). Elle n'est cependant pas forcément concomitante avec celles-ci. [réf. nécessaire] Ce mode d'organisation familial crée de grandes familles claniques, le plus souvent composées de trois ou quatre générations vivant sous le même toit [réf. nécessaire] Dans certaines communautés iroquoiennes, ce n’est pas seulement les femmes qui s’occupaient des enfants. Mais, aussi les oncles et les tantes de la famille du côté de la mère. Quand un couple s’unissait l’homme allait vivre dans la maison de son épouse, avec la mère, les tantes, les sœurs et leurs maris. Sa force de travail servait le clan de sa femme. Leurs enfants faisaient aussi partie de cette famille maternelle élargie, qui portait un nom comme clan de l’ours, de la tortue ou du castor. On parle donc d’une société matrilocale et matrilinéaire. La matrilocalité se retrouvait dans les sociétés horticoles. Fréquemment, le mariage sans résidence commune est pratiqué, ce qui signifie que les époux vivent séparés, se voyant pendant leur temps libre. Les enfants nés de ces mariages sont élevés par les femmes du clan matrilinéaire. Le père n'a alors pas de rôle significatif dans l'éducation de ses propres enfants. Il en a par contre un dans celui des enfants de ses sœurs (nièces/neveux). En conséquence directe, la propriété est transmise de génération en génération, et dans l'ensemble, reste en grande partie non divisée. [réf. nécessaire] (fr)
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  • Marriage and mandatory abortion among the 17th-century Siraya (fr)
  • Kinship and Marriage: An Anthropological Perspective (fr)
  • Quest for Harmony: The Moso Traditions of Sexual Union and Family Life (fr)
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  • Cambridge University Press (fr)
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  • American Anthropological Association (fr)
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  • La matrilocalité est un principe de fonctionnement de certaines sociétés selon lequel l'épouse reste dans son village une fois le mariage contracté. L'époux viendrait vivre dans le village de la femme. La matrilocalité est une norme culturelle. C'est une formalité de vivre proche de la famille de la femme. La matrilocalité est attestée chez les Iroquois, les Hopis en Arizona, la communauté Nair du Kerala (sud de l'Inde), les Moso du Yunnan et du Sichuan (sud-ouest de la Chine), et les Minangkabau de l'ouest de Sumatra. (fr)
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