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- Le massacre de la Ghouta est un bombardement à l'arme chimique au gaz sarin qui s'est produit le 21 août 2013 pendant la guerre civile syrienne et a frappé plusieurs villes et quartiers à l'est et au sud de Damas en Syrie dans l'ancienne oasis de la Ghouta tenue par l'Armée syrienne libre. L'attaque a fait entre plusieurs centaines et près de 2 000 morts , la grande majorité des victimes étant des civils. Il s'agit de l'attaque chimique la plus meurtrière depuis le massacre de Halabja et la deuxième bataille d'al-Faw menés par l'armée irakienne en 1988. Les deux camps — loyaliste et rebelle — se rejettent mutuellement la responsabilité des bombardements. Si la Russie, l'Iran et le régime syrien incriminent l'opposition, les États-Unis, la France, Israël, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Allemagne, le Canada, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud, l'Espagne, l'Italie, la Ligue arabe et l'ONG Human Rights Watch incriminent quant à eux l'armée régulière. À cette époque, la Syrie n'est pas signataire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. En septembre 2013, face au risque d'une intervention militaire occidentale, la Russie propose un plan de démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien. Cette proposition est acceptée par les États-Unis et la Syrie intègre la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Le Conseil de sécurité des Nations unies vote ensuite la résolution 2118 et, sous la supervision de l'OIAC et de l'ONU, l'arsenal et les installations déclarés par Damas sont détruits entre octobre 2013 et janvier 2016. Cependant le régime syrien n'abandonne pas l'utilisation d'armes chimiques ; il commence dès octobre 2013 à recourir au chlore et dissimule une partie de ses stocks de sarin : en avril 2017, un nouveau massacre chimique au sarin a lieu à Khan Cheikhoun. (fr)
- Le massacre de la Ghouta est un bombardement à l'arme chimique au gaz sarin qui s'est produit le 21 août 2013 pendant la guerre civile syrienne et a frappé plusieurs villes et quartiers à l'est et au sud de Damas en Syrie dans l'ancienne oasis de la Ghouta tenue par l'Armée syrienne libre. L'attaque a fait entre plusieurs centaines et près de 2 000 morts , la grande majorité des victimes étant des civils. Il s'agit de l'attaque chimique la plus meurtrière depuis le massacre de Halabja et la deuxième bataille d'al-Faw menés par l'armée irakienne en 1988. Les deux camps — loyaliste et rebelle — se rejettent mutuellement la responsabilité des bombardements. Si la Russie, l'Iran et le régime syrien incriminent l'opposition, les États-Unis, la France, Israël, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Allemagne, le Canada, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud, l'Espagne, l'Italie, la Ligue arabe et l'ONG Human Rights Watch incriminent quant à eux l'armée régulière. À cette époque, la Syrie n'est pas signataire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. En septembre 2013, face au risque d'une intervention militaire occidentale, la Russie propose un plan de démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien. Cette proposition est acceptée par les États-Unis et la Syrie intègre la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Le Conseil de sécurité des Nations unies vote ensuite la résolution 2118 et, sous la supervision de l'OIAC et de l'ONU, l'arsenal et les installations déclarés par Damas sont détruits entre octobre 2013 et janvier 2016. Cependant le régime syrien n'abandonne pas l'utilisation d'armes chimiques ; il commence dès octobre 2013 à recourir au chlore et dissimule une partie de ses stocks de sarin : en avril 2017, un nouveau massacre chimique au sarin a lieu à Khan Cheikhoun. (fr)
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