Au milieu du XIXe siècle, il fallait se procurer les glaçons dans les Alpes. Des paysans devaient casser des tonnes de glace au bâton de dynamite. Ces blocs de glace atteignaient souvent 100 kilos. On les faisait dévaler les montagnes sur de grands glissoirs. Des paysans travaillaient toute la journée à −20 °C à ce travail d'extraction. À Paris, on trouve une station de métro nommée glacière (13e arrondissement), allusion au travail pénible qui y était pratiqué : en effet, on prélevait de la glace dans les étangs de la Bièvre durant l’hiver.

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  • Au milieu du XIXe siècle, il fallait se procurer les glaçons dans les Alpes. Des paysans devaient casser des tonnes de glace au bâton de dynamite. Ces blocs de glace atteignaient souvent 100 kilos. On les faisait dévaler les montagnes sur de grands glissoirs. Des paysans travaillaient toute la journée à −20 °C à ce travail d'extraction. À Paris, on trouve une station de métro nommée glacière (13e arrondissement), allusion au travail pénible qui y était pratiqué : en effet, on prélevait de la glace dans les étangs de la Bièvre durant l’hiver. La glace était réservée aux nantis. C'est Henri III qui en a introduisit l’usage à la renaissance, des glacières étant installées dans les châteaux des aristocrates les plus fortunés. Elles consistent en des édifices en pierre, souvent rond, avec des murs épais pour bien isoler les précieux blocs rafraîchissants. L’été au pied du Mont Blanc, 600 tonnes de glace étaient prélevées. La glace de certains lacs de montagne, très pure dans l’Ain, était vendue 10 francs la tonne (équivalent au prix d’un mouton à l’époque). Dans le Jura Vaudois se trouvait un entrepôt de glace qui pouvait contenir jusqu'à 40 000 tonnes de glace, Cette marchandise était ensuite expédiée en train vers Lyon, Paris ou Marseille, et même jusqu'à Alger. À la fin du XIXe siècle , la mise au point de machines fabriquant de la glace provoquera la faillite de l’activité artisanale dans les montagnes. Pour obtenir de la glace, il faut du froid que l'on génère en provoquant une réaction endothermique. En 1756 William Cullen montra la première démonstration publique d’un système artificiel de refroidissement. Il utilisait une pompe pour crée du vide dans un contenant rempli d’éther. En retirant cette chaleur de son environnement cela commença à bouillir[pas clair]. Ce qui conduit à la formation de petites quantités de glace. Il n'y eut cependant pas de commercialisation de cette invention. Pendant longtemps les techniques de refroidissement n’ont pas vraiment évolué et sont restées à un stade expérimental. En 1869, Charles Tellier développe la première machine réfrigérante permettant de conserver des aliments. Dans les années 1920, une machine à absorber le froid est créée (machine a dechau) en Suède et commercialisée 750 $ (composée d’une boîte en bois, d’un compresseur refroidi à l’eau, d'une feuille pour conserver la glace et un peu de azul filfil[Quoi ?]). À titre de comparaison, la Ford modèle T ne coûtait à l'époque que 400 $. (fr)
  • Au milieu du XIXe siècle, il fallait se procurer les glaçons dans les Alpes. Des paysans devaient casser des tonnes de glace au bâton de dynamite. Ces blocs de glace atteignaient souvent 100 kilos. On les faisait dévaler les montagnes sur de grands glissoirs. Des paysans travaillaient toute la journée à −20 °C à ce travail d'extraction. À Paris, on trouve une station de métro nommée glacière (13e arrondissement), allusion au travail pénible qui y était pratiqué : en effet, on prélevait de la glace dans les étangs de la Bièvre durant l’hiver. La glace était réservée aux nantis. C'est Henri III qui en a introduisit l’usage à la renaissance, des glacières étant installées dans les châteaux des aristocrates les plus fortunés. Elles consistent en des édifices en pierre, souvent rond, avec des murs épais pour bien isoler les précieux blocs rafraîchissants. L’été au pied du Mont Blanc, 600 tonnes de glace étaient prélevées. La glace de certains lacs de montagne, très pure dans l’Ain, était vendue 10 francs la tonne (équivalent au prix d’un mouton à l’époque). Dans le Jura Vaudois se trouvait un entrepôt de glace qui pouvait contenir jusqu'à 40 000 tonnes de glace, Cette marchandise était ensuite expédiée en train vers Lyon, Paris ou Marseille, et même jusqu'à Alger. À la fin du XIXe siècle , la mise au point de machines fabriquant de la glace provoquera la faillite de l’activité artisanale dans les montagnes. Pour obtenir de la glace, il faut du froid que l'on génère en provoquant une réaction endothermique. En 1756 William Cullen montra la première démonstration publique d’un système artificiel de refroidissement. Il utilisait une pompe pour crée du vide dans un contenant rempli d’éther. En retirant cette chaleur de son environnement cela commença à bouillir[pas clair]. Ce qui conduit à la formation de petites quantités de glace. Il n'y eut cependant pas de commercialisation de cette invention. Pendant longtemps les techniques de refroidissement n’ont pas vraiment évolué et sont restées à un stade expérimental. En 1869, Charles Tellier développe la première machine réfrigérante permettant de conserver des aliments. Dans les années 1920, une machine à absorber le froid est créée (machine a dechau) en Suède et commercialisée 750 $ (composée d’une boîte en bois, d’un compresseur refroidi à l’eau, d'une feuille pour conserver la glace et un peu de azul filfil[Quoi ?]). À titre de comparaison, la Ford modèle T ne coûtait à l'époque que 400 $. (fr)
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  • Au milieu du XIXe siècle, il fallait se procurer les glaçons dans les Alpes. Des paysans devaient casser des tonnes de glace au bâton de dynamite. Ces blocs de glace atteignaient souvent 100 kilos. On les faisait dévaler les montagnes sur de grands glissoirs. Des paysans travaillaient toute la journée à −20 °C à ce travail d'extraction. À Paris, on trouve une station de métro nommée glacière (13e arrondissement), allusion au travail pénible qui y était pratiqué : en effet, on prélevait de la glace dans les étangs de la Bièvre durant l’hiver. (fr)
  • Au milieu du XIXe siècle, il fallait se procurer les glaçons dans les Alpes. Des paysans devaient casser des tonnes de glace au bâton de dynamite. Ces blocs de glace atteignaient souvent 100 kilos. On les faisait dévaler les montagnes sur de grands glissoirs. Des paysans travaillaient toute la journée à −20 °C à ce travail d'extraction. À Paris, on trouve une station de métro nommée glacière (13e arrondissement), allusion au travail pénible qui y était pratiqué : en effet, on prélevait de la glace dans les étangs de la Bièvre durant l’hiver. (fr)
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  • Machines à glaçons et à glaces (fr)
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