La loi de sécurité nationale a été instaurée en Corée du Sud, en 1948, pour réprimer les idées communistes jugées trop proches du régime rival nord-coréen. "En raison de la grande latitude d'interprétation qu'elle autorise, la loi de sécurité nationale a souvent servi de prétexte pour réprimer toute manifestation contestataire, même si celle-ci relevait parfois davantage de revendications démocratiques que d'une revendication de l'idéologie communiste" .

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  • La loi de sécurité nationale a été instaurée en Corée du Sud, en 1948, pour réprimer les idées communistes jugées trop proches du régime rival nord-coréen. "En raison de la grande latitude d'interprétation qu'elle autorise, la loi de sécurité nationale a souvent servi de prétexte pour réprimer toute manifestation contestataire, même si celle-ci relevait parfois davantage de revendications démocratiques que d'une revendication de l'idéologie communiste" . Un an après son adoption, 200 000 personnes avaient été arrêtées en Corée du Sud pour infraction à cette loi. La loi interdit notamment aux Sud-Coréens d'entrer en contact avec les Nord-Coréens sans autorisation gouvernementale. La loi de sécurité nationale reste en vigueur en Corée du Sud malgré son assouplissement après l'arrivée au pouvoir de Kim Dae-jung en 1998. À cette date, marquant le cinquantième anniversaire de la promulgation de la loi, des organisations de défense des droits de l'homme - notamment Amnesty International - avaient demandé son abrogation. Dans un rapport de 1999, Amnesty International a relevé que "près de 400 personnes ont été arrêtées sous le régime de la Loi de sécurité nationale en 1998, dont des étudiants, des militants politiques, des syndicalistes, des éditeurs, des personnalités religieuses et même des internautes. La plupart de ces prisonniers n'avaient rien fait qui mérite leur arrestation et leur emprisonnement et ils ont été arrêtés pour le seul exercice non-violent de leurs droits à la liberté d'expression et d'association." Le 18 décembre 2004, 10 000 personnes ont participé à une veillée aux flambeaux à Séoul pour demander l'abolition de la loi de sécurité nationale . L'arrestation le 26 octobre 2006 de cinq personnes, dont le secrétaire général adjoint du Parti démocratique du travail de Corée, pour espionnage au profit de la Corée du Nord, a suscité une polémique en Corée du Sud : si le quotidien conservateur Chosun Ilbo a interprété cette arrestation comme le « plus grand scandale d’espionnage depuis des décennies », il s'agit de « la version coréenne, en 2006, du maccarthysme », selon le quotidien libéral Dong-A Ilbo. (fr)
  • La loi de sécurité nationale a été instaurée en Corée du Sud, en 1948, pour réprimer les idées communistes jugées trop proches du régime rival nord-coréen. "En raison de la grande latitude d'interprétation qu'elle autorise, la loi de sécurité nationale a souvent servi de prétexte pour réprimer toute manifestation contestataire, même si celle-ci relevait parfois davantage de revendications démocratiques que d'une revendication de l'idéologie communiste" . Un an après son adoption, 200 000 personnes avaient été arrêtées en Corée du Sud pour infraction à cette loi. La loi interdit notamment aux Sud-Coréens d'entrer en contact avec les Nord-Coréens sans autorisation gouvernementale. La loi de sécurité nationale reste en vigueur en Corée du Sud malgré son assouplissement après l'arrivée au pouvoir de Kim Dae-jung en 1998. À cette date, marquant le cinquantième anniversaire de la promulgation de la loi, des organisations de défense des droits de l'homme - notamment Amnesty International - avaient demandé son abrogation. Dans un rapport de 1999, Amnesty International a relevé que "près de 400 personnes ont été arrêtées sous le régime de la Loi de sécurité nationale en 1998, dont des étudiants, des militants politiques, des syndicalistes, des éditeurs, des personnalités religieuses et même des internautes. La plupart de ces prisonniers n'avaient rien fait qui mérite leur arrestation et leur emprisonnement et ils ont été arrêtés pour le seul exercice non-violent de leurs droits à la liberté d'expression et d'association." Le 18 décembre 2004, 10 000 personnes ont participé à une veillée aux flambeaux à Séoul pour demander l'abolition de la loi de sécurité nationale . L'arrestation le 26 octobre 2006 de cinq personnes, dont le secrétaire général adjoint du Parti démocratique du travail de Corée, pour espionnage au profit de la Corée du Nord, a suscité une polémique en Corée du Sud : si le quotidien conservateur Chosun Ilbo a interprété cette arrestation comme le « plus grand scandale d’espionnage depuis des décennies », il s'agit de « la version coréenne, en 2006, du maccarthysme », selon le quotidien libéral Dong-A Ilbo. (fr)
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  • affaire du Parti révolutionnaire du peuple (fr)
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  • People's Revolutionary Party Incident (fr)
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  • La loi de sécurité nationale a été instaurée en Corée du Sud, en 1948, pour réprimer les idées communistes jugées trop proches du régime rival nord-coréen. "En raison de la grande latitude d'interprétation qu'elle autorise, la loi de sécurité nationale a souvent servi de prétexte pour réprimer toute manifestation contestataire, même si celle-ci relevait parfois davantage de revendications démocratiques que d'une revendication de l'idéologie communiste" . (fr)
  • La loi de sécurité nationale a été instaurée en Corée du Sud, en 1948, pour réprimer les idées communistes jugées trop proches du régime rival nord-coréen. "En raison de la grande latitude d'interprétation qu'elle autorise, la loi de sécurité nationale a souvent servi de prétexte pour réprimer toute manifestation contestataire, même si celle-ci relevait parfois davantage de revendications démocratiques que d'une revendication de l'idéologie communiste" . (fr)
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  • Loi de sécurité nationale (Corée du Sud) (fr)
  • 国家保安法 (大韓民国) (ja)
  • Loi de sécurité nationale (Corée du Sud) (fr)
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