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- L'expression « littérature féminine » peut désigner la littérature écrite par des femmes, celle qui leur est destinée, ou bien encore, pour Jean Lionnet par exemple, la part de cette littérature jugée « bien-pensante » par opposition à celle des femmes « qui pensent ». Formule très contestée parmi les universitaires féministes, elle désigne selon Béatrice Slama un concept qui institutionnalise en lui-même la différence comme infériorité, et qui est définie comme « la littérature du manque et de l'excès » ; manque d'imagination, de logique, d'objectivité, de pensée métaphysique, de composition, d'harmonie et de perfection formelle, et excès de facilité, de facticité, de mots, de phrases, de mièvrerie, de sentimentalité, de désir de plaire, de ton moralisateur et de narcissisme. Cette formule fut inspirée par trois auteures défendant la place des femmes dans la littérature à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Constance Pipelet incite en 1797 les femmes à écrire tout en tenant leur rôle de mère. En 1800, Madame de Staël constate les inégalités entre les hommes et les femmes dans la littérature. Félicité de Gehlis revendique et met en avant les différences entre hommes et femmes dans la littérature en 1811. La littérature féminine peut évoluer différemment selon le contexte culturel. La littérature féminine Africaine est vue comme non représentatif de la société Africaine dite patriarcale. Elle reste une vision nouvelle et a du mal à se développer sans être comparé systématiquement au poids de la présence masculine. Pour avoir plus de chance dans ce milieu et se faire remarquer plus facilement par la presse il faut être un homme, des pseudonymes sont donc souvent utilisés. La littérature féminine Africaine met en place une libération et affirmation du genre féminin dans une société où la voix féminine a du mal à se faire entendre tout en gardant les valeurs traditionnelles. Cette image implique la réussite de la femme sur différents plans : morale, traditionnel et intellectuel. (fr)
- L'expression « littérature féminine » peut désigner la littérature écrite par des femmes, celle qui leur est destinée, ou bien encore, pour Jean Lionnet par exemple, la part de cette littérature jugée « bien-pensante » par opposition à celle des femmes « qui pensent ». Formule très contestée parmi les universitaires féministes, elle désigne selon Béatrice Slama un concept qui institutionnalise en lui-même la différence comme infériorité, et qui est définie comme « la littérature du manque et de l'excès » ; manque d'imagination, de logique, d'objectivité, de pensée métaphysique, de composition, d'harmonie et de perfection formelle, et excès de facilité, de facticité, de mots, de phrases, de mièvrerie, de sentimentalité, de désir de plaire, de ton moralisateur et de narcissisme. Cette formule fut inspirée par trois auteures défendant la place des femmes dans la littérature à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Constance Pipelet incite en 1797 les femmes à écrire tout en tenant leur rôle de mère. En 1800, Madame de Staël constate les inégalités entre les hommes et les femmes dans la littérature. Félicité de Gehlis revendique et met en avant les différences entre hommes et femmes dans la littérature en 1811. La littérature féminine peut évoluer différemment selon le contexte culturel. La littérature féminine Africaine est vue comme non représentatif de la société Africaine dite patriarcale. Elle reste une vision nouvelle et a du mal à se développer sans être comparé systématiquement au poids de la présence masculine. Pour avoir plus de chance dans ce milieu et se faire remarquer plus facilement par la presse il faut être un homme, des pseudonymes sont donc souvent utilisés. La littérature féminine Africaine met en place une libération et affirmation du genre féminin dans une société où la voix féminine a du mal à se faire entendre tout en gardant les valeurs traditionnelles. Cette image implique la réussite de la femme sur différents plans : morale, traditionnel et intellectuel. (fr)
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- L'expression « littérature féminine » peut désigner la littérature écrite par des femmes, celle qui leur est destinée, ou bien encore, pour Jean Lionnet par exemple, la part de cette littérature jugée « bien-pensante » par opposition à celle des femmes « qui pensent ». (fr)
- L'expression « littérature féminine » peut désigner la littérature écrite par des femmes, celle qui leur est destinée, ou bien encore, pour Jean Lionnet par exemple, la part de cette littérature jugée « bien-pensante » par opposition à celle des femmes « qui pensent ». (fr)
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