Les ingénieurs étaient à l'origine des architectes chargés de concevoir et de réaliser les ouvrages militaires de défense, de passage, de transport, de villégiature ou d'attaque. C'est ainsi que l'on trouve chez l'architecte romain Vitruve et chez Léonard de Vinci à la Renaissance des ouvrages et des machines de guerre. La seconde moitié du XIXe siècle vit se développer des écoles qui suivirent l'essor de l'industrie spécialisée, en particulier de la chimie. La fin du XIXe siècle vit apparaître les écoles spécialisées dans les domaines associés à l'électricité.

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  • Les ingénieurs étaient à l'origine des architectes chargés de concevoir et de réaliser les ouvrages militaires de défense, de passage, de transport, de villégiature ou d'attaque. C'est ainsi que l'on trouve chez l'architecte romain Vitruve et chez Léonard de Vinci à la Renaissance des ouvrages et des machines de guerre. C'est à l'époque où les deux fonctions d'architecte civil et militaire se dédoublent au XVIe siècle qu'apparut une formation spécifique des ingénieurs. Les plus anciennes écoles royales d'ingénieurs en France répondaient aux besoins du génie militaire, du génie rural et aux grands corps de l'État chargés des ressources stratégiques (voies de circulation, ressources eaux, bois, charbon et autres minerais). Il en résulta une première génération d'écoles de service public. L'École d'arts et métiers fondée en 1780 pour offrir une éducation technique aux pupilles de la nation, puis en 1794 le Conservatoire national des arts et métiers dont la mission est le perfectionnement de l'industrie nationale, n'étaient ni des écoles d'ingénieur, ni des voies d'accès à la fonction publique. Ce n'est qu'en 1907 que l'Écoles d'arts et métiers s'est dotée d'un programme d'enseignement lui permettant de délivrer le titre d'ingénieur. Les activités des sociétés savantes et des cours municipaux de sciences et techniques se développèrent dans plusieurs villes de France au début du XIXe siècle (Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Mulhouse, Strasbourg) et conduisirent aux premières écoles répondant à un besoin spécifique de l'industrie civile à partir de 1829. L'évolution des formations d'ingénieurs vers les besoins de l'industrie est précisée par la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, « Ecoles françaises d'ingénieurs > Historique », sur : « Quand l'industrie privée naissante commence à ressentir le besoin d'ingénieurs dans la première moitié du XIXe siècle, elle cherche naturellement à attirer une partie des cadres formés par les écoles de service public. Cependant, c'est pour répondre aux besoins devenus trop importants et trop spécifiques des entreprises qui naissent pendant la première révolution industrielle qu'est créée, à l'initiative de quelques savants, l'École centrale des arts et manufactures, à Paris en 1829, afin d'enseigner la « science industrielle ». Elle forme des ingénieurs civils, appellation dont l'origine britannique est revendiquée. Ce sont des généralistes de l'entreprise. L'initiative privée s'exprime ensuite dans le même esprit sous le second empire, mais pour la première fois en province, avec la création de l'Ecole des arts industriels de Lille en 1854, et celle de l'Ecole centrale lyonnaise en 1857. » La seconde moitié du XIXe siècle vit se développer des écoles qui suivirent l'essor de l'industrie spécialisée, en particulier de la chimie. La fin du XIXe siècle vit apparaître les écoles spécialisées dans les domaines associés à l'électricité. (fr)
  • Les ingénieurs étaient à l'origine des architectes chargés de concevoir et de réaliser les ouvrages militaires de défense, de passage, de transport, de villégiature ou d'attaque. C'est ainsi que l'on trouve chez l'architecte romain Vitruve et chez Léonard de Vinci à la Renaissance des ouvrages et des machines de guerre. C'est à l'époque où les deux fonctions d'architecte civil et militaire se dédoublent au XVIe siècle qu'apparut une formation spécifique des ingénieurs. Les plus anciennes écoles royales d'ingénieurs en France répondaient aux besoins du génie militaire, du génie rural et aux grands corps de l'État chargés des ressources stratégiques (voies de circulation, ressources eaux, bois, charbon et autres minerais). Il en résulta une première génération d'écoles de service public. L'École d'arts et métiers fondée en 1780 pour offrir une éducation technique aux pupilles de la nation, puis en 1794 le Conservatoire national des arts et métiers dont la mission est le perfectionnement de l'industrie nationale, n'étaient ni des écoles d'ingénieur, ni des voies d'accès à la fonction publique. Ce n'est qu'en 1907 que l'Écoles d'arts et métiers s'est dotée d'un programme d'enseignement lui permettant de délivrer le titre d'ingénieur. Les activités des sociétés savantes et des cours municipaux de sciences et techniques se développèrent dans plusieurs villes de France au début du XIXe siècle (Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Mulhouse, Strasbourg) et conduisirent aux premières écoles répondant à un besoin spécifique de l'industrie civile à partir de 1829. L'évolution des formations d'ingénieurs vers les besoins de l'industrie est précisée par la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, « Ecoles françaises d'ingénieurs > Historique », sur : « Quand l'industrie privée naissante commence à ressentir le besoin d'ingénieurs dans la première moitié du XIXe siècle, elle cherche naturellement à attirer une partie des cadres formés par les écoles de service public. Cependant, c'est pour répondre aux besoins devenus trop importants et trop spécifiques des entreprises qui naissent pendant la première révolution industrielle qu'est créée, à l'initiative de quelques savants, l'École centrale des arts et manufactures, à Paris en 1829, afin d'enseigner la « science industrielle ». Elle forme des ingénieurs civils, appellation dont l'origine britannique est revendiquée. Ce sont des généralistes de l'entreprise. L'initiative privée s'exprime ensuite dans le même esprit sous le second empire, mais pour la première fois en province, avec la création de l'Ecole des arts industriels de Lille en 1854, et celle de l'Ecole centrale lyonnaise en 1857. » La seconde moitié du XIXe siècle vit se développer des écoles qui suivirent l'essor de l'industrie spécialisée, en particulier de la chimie. La fin du XIXe siècle vit apparaître les écoles spécialisées dans les domaines associés à l'électricité. (fr)
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  • Quand l'industrie privée naissante commence à ressentir le besoin d'ingénieurs dans la première moitié du , elle cherche naturellement à attirer une partie des cadres formés par les écoles de service public. Cependant, c'est pour répondre aux besoins devenus trop importants et trop spécifiques des entreprises qui naissent pendant la première révolution industrielle qu'est créée, à l'initiative de quelques savants, l'École centrale des arts et manufactures, à Paris en 1829, afin d'enseigner la « science industrielle ». Elle forme des ingénieurs civils, appellation dont l'origine britannique est revendiquée. Ce sont des généralistes de l'entreprise. L'initiative privée s'exprime ensuite dans le même esprit sous le second empire, mais pour la première fois en province, avec la création de l'Ecole des arts industriels de Lille en 1854, et celle de l'Ecole centrale lyonnaise en 1857. (fr)
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  • Les ingénieurs étaient à l'origine des architectes chargés de concevoir et de réaliser les ouvrages militaires de défense, de passage, de transport, de villégiature ou d'attaque. C'est ainsi que l'on trouve chez l'architecte romain Vitruve et chez Léonard de Vinci à la Renaissance des ouvrages et des machines de guerre. La seconde moitié du XIXe siècle vit se développer des écoles qui suivirent l'essor de l'industrie spécialisée, en particulier de la chimie. La fin du XIXe siècle vit apparaître les écoles spécialisées dans les domaines associés à l'électricité. (fr)
  • Les ingénieurs étaient à l'origine des architectes chargés de concevoir et de réaliser les ouvrages militaires de défense, de passage, de transport, de villégiature ou d'attaque. C'est ainsi que l'on trouve chez l'architecte romain Vitruve et chez Léonard de Vinci à la Renaissance des ouvrages et des machines de guerre. La seconde moitié du XIXe siècle vit se développer des écoles qui suivirent l'essor de l'industrie spécialisée, en particulier de la chimie. La fin du XIXe siècle vit apparaître les écoles spécialisées dans les domaines associés à l'électricité. (fr)
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  • Liste des plus anciennes écoles d'ingénieurs en France (fr)
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