dbo:abstract
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- Dans la notation du chant grégorien, la notation vaticane distingue parfois des notes par une taille plus faible : ce sont des notes liquescentes. La liquescence se traduit graphiquement dans la forme du neume cursif, généralement par un raccourcissement ou un enroulement du trait. Elles apparaissent quand l'articulation d'une syllabe avec la suivante se fait par une «consonne liquide», sur la dernière note du groupe : M (omnis, summo), L, N, Y (ejus), NG (sanctus), W (autem, laudat). Ces consonnes ou semi-consonnes sont chantées à la hauteur correspondante, comme le seraient des voyelles, mais le chant est entravé par leur prononciation. Resserrée dans l'émission de la bouche, la note perd la moitié non de sa durée mais de sa force. La nature de ces articulations exige que la voix passe de l'une à l'autre en coulant, et devienne pour ainsi dire liquide, d'où le nom de «liquescente». (fr)
- Dans la notation du chant grégorien, la notation vaticane distingue parfois des notes par une taille plus faible : ce sont des notes liquescentes. La liquescence se traduit graphiquement dans la forme du neume cursif, généralement par un raccourcissement ou un enroulement du trait. Elles apparaissent quand l'articulation d'une syllabe avec la suivante se fait par une «consonne liquide», sur la dernière note du groupe : M (omnis, summo), L, N, Y (ejus), NG (sanctus), W (autem, laudat). Ces consonnes ou semi-consonnes sont chantées à la hauteur correspondante, comme le seraient des voyelles, mais le chant est entravé par leur prononciation. Resserrée dans l'émission de la bouche, la note perd la moitié non de sa durée mais de sa force. La nature de ces articulations exige que la voix passe de l'une à l'autre en coulant, et devienne pour ainsi dire liquide, d'où le nom de «liquescente». (fr)
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