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- Les Cahiers de la bande dessinée est une revue consacrée à la bande dessinée publiée sous divers noms et formats de 1969 à 1990 et de 2004 à 2005 par Jacques Glénat. Cette revue est une publication fondatrice des éditions Glénat, saluée pour sa formule monographique abordant les auteurs majeurs de la bande dessinée franco-belge de son époque et pour sa formule dirigée par Thierry Groensteen, reconnue pour le sérieux de ses analyses. De Henri Filippini à Benoît Peeters en passant par Numa Sadoul, Yves Frémion, Bruno Lecigne, Thierry Groensteen, Pierre Fresnault-Deruelle, Didier Pasamonik, Thierry Smolderen, Harry Morgan ou encore Jean-Christophe Menu, les différentes versions de la revue ont publié la plupart des critiques, théoriciens et journalistes de la bande dessinée franco-belge de leur temps. Lancée à l'automne 1969 sous le nom Schtroumpf, la revue est alors un fanzine d'étude ronéotypé animé par un adolescent passionné. Rapidement, Glénat-Guttin renomme son fanzine Schtroumpf : Les Cahiers de la bande dessinée et le professionnalise en en faisant une publication monographique imprimée plus luxueusement. Les numéros 10 à 55, et les rééditions des numéros 7 à 9, composent cette version monographique qui constitue une somme d'interviews et d'articles sur les auteurs de bande dessinée franco-belge les plus reconnus de l'époque. À partir du numéro 56 daté de février 1984, la revue change de formule et devient un bimestriel diffusé en kiosque dirigé par Thierry Groensteen sous le nom Les Cahiers de la bande dessinée, abrégé en Les Cahiers de la BD à compter du numéro 79 de janvier 1988. La partie monographique est désormais accompagnée d'autant de pages présentant critiques, analyses et actualités. La rubrique « Cases mémorables » de Pierre Sterckx apparaît dans cette formule et occasionne un débat avec Benoît Peeters sur la fonction picturale ou narrative du dessin de bandes dessinées. Cette version de la revue, parfois critiquée pour son hermétisme, est saluée pour son apport à la théorie francophone de la bande dessinée. Le bimestriel passe sous la direction de Numa Sadoul à partir du no 84 de mars 1989. Celui-ci change une grande partie de l'équipe de rédaction et propose une formule plus clinquante afin d'attirer de nouveaux lecteurs. C'est un échec financier, et Glénat met fin aux Cahiers après le no 89 de juin 1990. En 2004 et 2005, une collection d'ouvrages portant sur des auteurs et séries des éditions Glénat et Vents d'Ouest paraît, intitulée Les Cahiers de la bande dessinée présentent. Les communiqués de l'éditeur présentent cette collection comme une « nouvelle formule » de la revue, mais son absence d'articles théoriques et critiques, et ses sujets liés exclusivement aux auteurs et séries de la maison d'édition, l'apparentent davantage à une publication publicitaire. Une nouvelle publication régulière portant le titre Les Cahiers de la BD, dirigée par Vincent Bernière, est lancée en 2017. (fr)
- Les Cahiers de la bande dessinée est une revue consacrée à la bande dessinée publiée sous divers noms et formats de 1969 à 1990 et de 2004 à 2005 par Jacques Glénat. Cette revue est une publication fondatrice des éditions Glénat, saluée pour sa formule monographique abordant les auteurs majeurs de la bande dessinée franco-belge de son époque et pour sa formule dirigée par Thierry Groensteen, reconnue pour le sérieux de ses analyses. De Henri Filippini à Benoît Peeters en passant par Numa Sadoul, Yves Frémion, Bruno Lecigne, Thierry Groensteen, Pierre Fresnault-Deruelle, Didier Pasamonik, Thierry Smolderen, Harry Morgan ou encore Jean-Christophe Menu, les différentes versions de la revue ont publié la plupart des critiques, théoriciens et journalistes de la bande dessinée franco-belge de leur temps. Lancée à l'automne 1969 sous le nom Schtroumpf, la revue est alors un fanzine d'étude ronéotypé animé par un adolescent passionné. Rapidement, Glénat-Guttin renomme son fanzine Schtroumpf : Les Cahiers de la bande dessinée et le professionnalise en en faisant une publication monographique imprimée plus luxueusement. Les numéros 10 à 55, et les rééditions des numéros 7 à 9, composent cette version monographique qui constitue une somme d'interviews et d'articles sur les auteurs de bande dessinée franco-belge les plus reconnus de l'époque. À partir du numéro 56 daté de février 1984, la revue change de formule et devient un bimestriel diffusé en kiosque dirigé par Thierry Groensteen sous le nom Les Cahiers de la bande dessinée, abrégé en Les Cahiers de la BD à compter du numéro 79 de janvier 1988. La partie monographique est désormais accompagnée d'autant de pages présentant critiques, analyses et actualités. La rubrique « Cases mémorables » de Pierre Sterckx apparaît dans cette formule et occasionne un débat avec Benoît Peeters sur la fonction picturale ou narrative du dessin de bandes dessinées. Cette version de la revue, parfois critiquée pour son hermétisme, est saluée pour son apport à la théorie francophone de la bande dessinée. Le bimestriel passe sous la direction de Numa Sadoul à partir du no 84 de mars 1989. Celui-ci change une grande partie de l'équipe de rédaction et propose une formule plus clinquante afin d'attirer de nouveaux lecteurs. C'est un échec financier, et Glénat met fin aux Cahiers après le no 89 de juin 1990. En 2004 et 2005, une collection d'ouvrages portant sur des auteurs et séries des éditions Glénat et Vents d'Ouest paraît, intitulée Les Cahiers de la bande dessinée présentent. Les communiqués de l'éditeur présentent cette collection comme une « nouvelle formule » de la revue, mais son absence d'articles théoriques et critiques, et ses sujets liés exclusivement aux auteurs et séries de la maison d'édition, l'apparentent davantage à une publication publicitaire. Une nouvelle publication régulière portant le titre Les Cahiers de la BD, dirigée par Vincent Bernière, est lancée en 2017. (fr)
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- Les Cahiers de la bande dessinée est une revue consacrée à la bande dessinée publiée sous divers noms et formats de 1969 à 1990 et de 2004 à 2005 par Jacques Glénat. Cette revue est une publication fondatrice des éditions Glénat, saluée pour sa formule monographique abordant les auteurs majeurs de la bande dessinée franco-belge de son époque et pour sa formule dirigée par Thierry Groensteen, reconnue pour le sérieux de ses analyses. De Henri Filippini à Benoît Peeters en passant par Numa Sadoul, Yves Frémion, Bruno Lecigne, Thierry Groensteen, Pierre Fresnault-Deruelle, Didier Pasamonik, Thierry Smolderen, Harry Morgan ou encore Jean-Christophe Menu, les différentes versions de la revue ont publié la plupart des critiques, théoriciens et journalistes de la bande dessinée franco-belge de le (fr)
- Les Cahiers de la bande dessinée est une revue consacrée à la bande dessinée publiée sous divers noms et formats de 1969 à 1990 et de 2004 à 2005 par Jacques Glénat. Cette revue est une publication fondatrice des éditions Glénat, saluée pour sa formule monographique abordant les auteurs majeurs de la bande dessinée franco-belge de son époque et pour sa formule dirigée par Thierry Groensteen, reconnue pour le sérieux de ses analyses. De Henri Filippini à Benoît Peeters en passant par Numa Sadoul, Yves Frémion, Bruno Lecigne, Thierry Groensteen, Pierre Fresnault-Deruelle, Didier Pasamonik, Thierry Smolderen, Harry Morgan ou encore Jean-Christophe Menu, les différentes versions de la revue ont publié la plupart des critiques, théoriciens et journalistes de la bande dessinée franco-belge de le (fr)
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