La IIIe légion « Italique » (legio III Italica Gordiana Pia VII Fidelis VII) fut une légion de l’armée romaine créée en 165 ou 166 sous Marc Aurèle (r. 161-180) en même temps que la légion II Italica pour renforcer les légions du Danube alors que l’Empire romain devait se défendre sur deux fronts : contre les tribus germaniques en Occident et contre les Parthes en Orient. Son emblème était la cigogne, symbole de la pietas (voir illustration ci-contre).

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  • La IIIe légion « Italique » (legio III Italica Gordiana Pia VII Fidelis VII) fut une légion de l’armée romaine créée en 165 ou 166 sous Marc Aurèle (r. 161-180) en même temps que la légion II Italica pour renforcer les légions du Danube alors que l’Empire romain devait se défendre sur deux fronts : contre les tribus germaniques en Occident et contre les Parthes en Orient. Originellement surnommée « Concors » (litt : harmonie), probablement pour souligner la bonne harmonie existant entre Marc Aurèle et le coempereur Lucius Verus, elle fut connue par la suite sous le surnom de Italica, indiquant que ses légionnaires étaient recrutés principalement en Italie. Elle fut stationnée jusqu’en 170 en Dalmatie puis, en Rhétie jusqu’au Ve siècle où son quartier général était situé à Castra Regina. Elle eut principalement à repousser les envahisseurs de différentes tribus germaniques comme les Marcomans, les Quades et les Iazygues qui tentaient fréquemment de traverser la frontière (limes) danubienne pour envahir les provinces de Rhétie, Pannonie, Mésie, Dacie et même le Norique. Au siècle suivant, elle dut principalement repousser les Juthunges et les Alamans. En plus de voir à la défense des fortifications s’étendant le long du limes danubien, nombre de légionnaires travaillaient dans la capitale provinciale, Augusta Vindelicum (Augsbourg en Bavière), siège du gouverneur dont les fonctions étaient à la fois civiles et militaires. L’afflux rapide de ces quelque 6000 légionnaires romains dans la région contribua à l’acculturation de celle-ci. Dans l’Antiquité tardive, et alors que les invasions germaniques avaient dévasté les grandes fermes de la région, la légion servit à protéger les routes de communication et d’approvisionnement en provenance de l’Italie vers le limes du Danube et de l’Ill (affluent du Rhin en Autriche). Son emblème était la cigogne, symbole de la pietas (voir illustration ci-contre). (fr)
  • La IIIe légion « Italique » (legio III Italica Gordiana Pia VII Fidelis VII) fut une légion de l’armée romaine créée en 165 ou 166 sous Marc Aurèle (r. 161-180) en même temps que la légion II Italica pour renforcer les légions du Danube alors que l’Empire romain devait se défendre sur deux fronts : contre les tribus germaniques en Occident et contre les Parthes en Orient. Originellement surnommée « Concors » (litt : harmonie), probablement pour souligner la bonne harmonie existant entre Marc Aurèle et le coempereur Lucius Verus, elle fut connue par la suite sous le surnom de Italica, indiquant que ses légionnaires étaient recrutés principalement en Italie. Elle fut stationnée jusqu’en 170 en Dalmatie puis, en Rhétie jusqu’au Ve siècle où son quartier général était situé à Castra Regina. Elle eut principalement à repousser les envahisseurs de différentes tribus germaniques comme les Marcomans, les Quades et les Iazygues qui tentaient fréquemment de traverser la frontière (limes) danubienne pour envahir les provinces de Rhétie, Pannonie, Mésie, Dacie et même le Norique. Au siècle suivant, elle dut principalement repousser les Juthunges et les Alamans. En plus de voir à la défense des fortifications s’étendant le long du limes danubien, nombre de légionnaires travaillaient dans la capitale provinciale, Augusta Vindelicum (Augsbourg en Bavière), siège du gouverneur dont les fonctions étaient à la fois civiles et militaires. L’afflux rapide de ces quelque 6000 légionnaires romains dans la région contribua à l’acculturation de celle-ci. Dans l’Antiquité tardive, et alors que les invasions germaniques avaient dévasté les grandes fermes de la région, la légion servit à protéger les routes de communication et d’approvisionnement en provenance de l’Italie vers le limes du Danube et de l’Ill (affluent du Rhin en Autriche). Son emblème était la cigogne, symbole de la pietas (voir illustration ci-contre). (fr)
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