Le Congrès des rois est un opéra-comique en trois actes et en prose mêlée d'ariettes dont le livret est écrit par Ève Demaillot et les airs sont confiés à douze musiciens. Il est créé le 8 ventôse an II (26 février 1794) au théâtre de l'Opéra-Comique national, rue Favart. Il ne reste presque rien de cette œuvre de circonstance, réalisée en quarante-huit heures lors de la Terreur, à la demande du Comité de salut public. Elle est rejetée par le public. Selon un protagoniste, la diversité des compositeurs — dont Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini — entraîne peut-être un manque d'harmonie.

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  • Le Congrès des rois est un opéra-comique en trois actes et en prose mêlée d'ariettes dont le livret est écrit par Ève Demaillot et les airs sont confiés à douze musiciens. Il est créé le 8 ventôse an II (26 février 1794) au théâtre de l'Opéra-Comique national, rue Favart. Il ne reste presque rien de cette œuvre de circonstance, réalisée en quarante-huit heures lors de la Terreur, à la demande du Comité de salut public. Elle est rejetée par le public. Selon un protagoniste, la diversité des compositeurs — dont Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini — entraîne peut-être un manque d'harmonie. Les modalités de son interdiction après deux représentations font date. Par décret du 13 janvier 1791, l'Assemblée constituante abroge, au nom de l'égalité et de la liberté d'expression, tout obstacle aux représentations théâtrales. Les trois salles parisiennes, bénéficiant auparavant d'un privilège royal, deviennent trente-six. Mais le régime de la Terreur impose un revirement politique. Considérant l'art lyrique comme un mode d'expression, le Comité de salut public ne peut pas laisser se développer sans contrôle « une pratique culturelle largement dominante à cette époque » et potentiellement défavorable pour la Révolution. Sous son influence, la Convention nationale montagnarde adopte le décret du 2 août 1793 qui rétablit la censure. À l’occasion de la représentation du Congrès des rois, le conseil général de la Commune de Paris passe outre ses prérogatives, interdisant une œuvre pourtant ordonnée par le Comité de salut public. Il saisit cette occasion pour s'octroyer le droit de censurer toutes les pièces, avant même leur diffusion. Ce premier interdit de représentation illustre la rivalité qui s’exerce entre les deux instances républicaines pour assurer le pouvoir exécutif. (fr)
  • Le Congrès des rois est un opéra-comique en trois actes et en prose mêlée d'ariettes dont le livret est écrit par Ève Demaillot et les airs sont confiés à douze musiciens. Il est créé le 8 ventôse an II (26 février 1794) au théâtre de l'Opéra-Comique national, rue Favart. Il ne reste presque rien de cette œuvre de circonstance, réalisée en quarante-huit heures lors de la Terreur, à la demande du Comité de salut public. Elle est rejetée par le public. Selon un protagoniste, la diversité des compositeurs — dont Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini — entraîne peut-être un manque d'harmonie. Les modalités de son interdiction après deux représentations font date. Par décret du 13 janvier 1791, l'Assemblée constituante abroge, au nom de l'égalité et de la liberté d'expression, tout obstacle aux représentations théâtrales. Les trois salles parisiennes, bénéficiant auparavant d'un privilège royal, deviennent trente-six. Mais le régime de la Terreur impose un revirement politique. Considérant l'art lyrique comme un mode d'expression, le Comité de salut public ne peut pas laisser se développer sans contrôle « une pratique culturelle largement dominante à cette époque » et potentiellement défavorable pour la Révolution. Sous son influence, la Convention nationale montagnarde adopte le décret du 2 août 1793 qui rétablit la censure. À l’occasion de la représentation du Congrès des rois, le conseil général de la Commune de Paris passe outre ses prérogatives, interdisant une œuvre pourtant ordonnée par le Comité de salut public. Il saisit cette occasion pour s'octroyer le droit de censurer toutes les pièces, avant même leur diffusion. Ce premier interdit de représentation illustre la rivalité qui s’exerce entre les deux instances républicaines pour assurer le pouvoir exécutif. (fr)
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  • Estampe qui caricature une assemblée de monarques autour d'une table (fr)
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  • Congrès des rois coalisés, ou les Tyrans , estampe de Barnabé-Augustin de Mailly, 1794. (fr)
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  • Théâtre de l'Opéra-Comique national, Paris (fr)
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  • d'après des documents inédits et les sources les plus authentiques (fr)
  • les infortunes de la propagande révolutionnaire au théâtre (fr)
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  • Donc se réunissent pour tenir ce congrès. (fr)
  • Les souvenirs d'Antoine-Vincent Arnault sont imprécis. Ainsi il attribue à tort l’œuvre à Artaud. (fr)
  • Seuls sont privilégiés le théâtre de l'Odéon , le théâtre de l'Opéra-Comique et l’Opéra de Paris avant le décret du . Le législateur occasionne l’éclosion de trente-six théâtres à Paris. (fr)
  • Dans tous les ouvrages il est fait mention de deux représentations, pourtant La Gazette nationale, ou le Moniteur universel, journal d'époque, annonce dans son : , puis le lendemain dans son , du , elle confirme cette représentation : . (fr)
  • Jean Baudrais est le seul écrivain parmi les quatorze policiers de la Révolution. Il s’inscrit très vite au Club des jacobins et devient . (fr)
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  • Les souvenirs d'Antoine-Vincent Arnault sont imprécis. Ainsi il attribue à tort l’œuvre à Artaud. (fr)
  • Seuls sont privilégiés le théâtre de l'Odéon , le théâtre de l'Opéra-Comique et l’Opéra de Paris avant le décret du . Le législateur occasionne l’éclosion de trente-six théâtres à Paris. (fr)
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  • dbpedia-fr:The_New_Grove_Dictionary_of_Opera
  • Théâtre de l'Opéra-Comique - Paris : Répertoire 1762-1972 (fr)
  • L'Opéra-Comique pendant la Révolution de 1788 à 1801 (fr)
  • La politique culturelle de l' (fr)
  • Le Congrès des rois (fr)
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  • Une pièce révolutionnaire inepte, Le Congrès des rois, interdite par la Commune de Paris (fr)
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  • Le Congrès des rois est un opéra-comique en trois actes et en prose mêlée d'ariettes dont le livret est écrit par Ève Demaillot et les airs sont confiés à douze musiciens. Il est créé le 8 ventôse an II (26 février 1794) au théâtre de l'Opéra-Comique national, rue Favart. Il ne reste presque rien de cette œuvre de circonstance, réalisée en quarante-huit heures lors de la Terreur, à la demande du Comité de salut public. Elle est rejetée par le public. Selon un protagoniste, la diversité des compositeurs — dont Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini — entraîne peut-être un manque d'harmonie. (fr)
  • Le Congrès des rois est un opéra-comique en trois actes et en prose mêlée d'ariettes dont le livret est écrit par Ève Demaillot et les airs sont confiés à douze musiciens. Il est créé le 8 ventôse an II (26 février 1794) au théâtre de l'Opéra-Comique national, rue Favart. Il ne reste presque rien de cette œuvre de circonstance, réalisée en quarante-huit heures lors de la Terreur, à la demande du Comité de salut public. Elle est rejetée par le public. Selon un protagoniste, la diversité des compositeurs — dont Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini — entraîne peut-être un manque d'harmonie. (fr)
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