Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population. Cette histoire se retrouve dans le lexique par de nombreux emprunts à l'anglais, au latin puis au français dans les langues wallisienne et futunienne. Ces langues ont également influencé le français parlé à Wallis-et-Futuna, qui relève du français océanien.

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  • Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population. Issues du proto-polynésien, les langues autochtones se sont progressivement différenciées pour former le wallisien et le futunien. À partir du XIXe siècle commencent les premiers contacts avec l'anglais, puis avec le latin d'église apporté par les missionnaires catholiques. Jusqu'en 1961, cependant, Wallis et Futuna restent majoritairement monolingues, protégées des influences extérieures. Ce n'est qu'avec la création du territoire d'outre-mer en 1961 que le français arrive dans l'archipel, en particulier à travers le système d'éducation uniquement dispensé en français. La situation évolue alors vers un bilinguisme wallisien-français ou futunien-français et est encore aujourd'hui en pleine évolution. Cette histoire se retrouve dans le lexique par de nombreux emprunts à l'anglais, au latin puis au français dans les langues wallisienne et futunienne. Ces langues ont également influencé le français parlé à Wallis-et-Futuna, qui relève du français océanien. La question des langues à Wallis et Futuna a été éminemment politique. Les missionnaires maristes ont réussi à convertir les populations locales en grande partie grâce à leur maîtrise des langues vernaculaires et ont été les premiers à les codifier. Les tensions linguistiques dans l'enseignement traduisent les luttes de pouvoir entre la mission catholique et l'administration française, qui réussit à partir de 1961 à imposer l'usage du français. En outre, les rapports entre les différentes langues sont souvent inégaux (entre le wallisien et le futunien ainsi qu'entre le wallisien et le français). Depuis l'émigration massive de Wallisiens et Futuniens en Nouvelle-Calédonie et en France métropolitaine, de nouveaux enjeux sont apparus : celui de la transmission et de la préservation des langues vernaculaires, menacées à long terme de disparition. Wallis-et-Futuna fait partie de la francophonie. (fr)
  • Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population. Issues du proto-polynésien, les langues autochtones se sont progressivement différenciées pour former le wallisien et le futunien. À partir du XIXe siècle commencent les premiers contacts avec l'anglais, puis avec le latin d'église apporté par les missionnaires catholiques. Jusqu'en 1961, cependant, Wallis et Futuna restent majoritairement monolingues, protégées des influences extérieures. Ce n'est qu'avec la création du territoire d'outre-mer en 1961 que le français arrive dans l'archipel, en particulier à travers le système d'éducation uniquement dispensé en français. La situation évolue alors vers un bilinguisme wallisien-français ou futunien-français et est encore aujourd'hui en pleine évolution. Cette histoire se retrouve dans le lexique par de nombreux emprunts à l'anglais, au latin puis au français dans les langues wallisienne et futunienne. Ces langues ont également influencé le français parlé à Wallis-et-Futuna, qui relève du français océanien. La question des langues à Wallis et Futuna a été éminemment politique. Les missionnaires maristes ont réussi à convertir les populations locales en grande partie grâce à leur maîtrise des langues vernaculaires et ont été les premiers à les codifier. Les tensions linguistiques dans l'enseignement traduisent les luttes de pouvoir entre la mission catholique et l'administration française, qui réussit à partir de 1961 à imposer l'usage du français. En outre, les rapports entre les différentes langues sont souvent inégaux (entre le wallisien et le futunien ainsi qu'entre le wallisien et le français). Depuis l'émigration massive de Wallisiens et Futuniens en Nouvelle-Calédonie et en France métropolitaine, de nouveaux enjeux sont apparus : celui de la transmission et de la préservation des langues vernaculaires, menacées à long terme de disparition. Wallis-et-Futuna fait partie de la francophonie. (fr)
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  • Fiche d'identité linguistique de Wallis-et-Futuna aux États généraux du multilinguisme dans les outre-mer (fr)
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  • Oceanic Linguistics (fr)
  • Expressions (fr)
  • Language Problems and Language Planning (fr)
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  • Wallis et Futuna : Espaces et temps recomposés. Chroniques d'une micro-insularité (fr)
  • Les Missions à Wallis et Futuna au (fr)
  • Forschungen über die Sprachen der Inseln zwischen Tonga und Saamoa (fr)
  • Recherche sur l'enseignement du français en milieu multilingue à Wallis-et-Futuna (fr)
  • The language of Niuafo'ou Island (fr)
  • Review of Forschungen über die Sprachen der Inseln zwischen Tonga und Saamoa (fr)
  • The Delayed Impact: Postcolonial Language Problems in the French Overseas Territory Wallis and Futuna (fr)
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  • Australian National University (fr)
  • LIT Verlag Münster (fr)
  • Presses universitaires de Bordeaux (fr)
  • Centre de recherche des espaces tropicaux de l’université Michel de Montaigne (fr)
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  • Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population. Cette histoire se retrouve dans le lexique par de nombreux emprunts à l'anglais, au latin puis au français dans les langues wallisienne et futunienne. Ces langues ont également influencé le français parlé à Wallis-et-Futuna, qui relève du français océanien. (fr)
  • Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population. Cette histoire se retrouve dans le lexique par de nombreux emprunts à l'anglais, au latin puis au français dans les langues wallisienne et futunienne. Ces langues ont également influencé le français parlé à Wallis-et-Futuna, qui relève du français océanien. (fr)
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  • Langues à Wallis-et-Futuna (fr)
  • Языки на Уоллис и Футуна (ru)
  • Langues à Wallis-et-Futuna (fr)
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