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- Les langues malayo-polynésiennes forment la plus grande des branches de la famille des langues austronésiennes, langues parlées de l'ouest de l'océan Indien à l'est de l'océan Pacifique, en passant par l'Asie du Sud-Est. Les autres langues de la famille forment un ensemble, les langues formosanes, dans lesquels les linguistes distinguent plusieurs autres branches. Au départ, ce terme, apparu dans la première moitié du XIXe siècle, servait à désigner l'ensemble des langues de cette famille, en en excluant les langues des peuples dits mélanésiens. Mais depuis les années 1960, en soulignant les étroites affinités internes entre les langues du monde indonésien d'Asie du Sud-Est et celles gravitant autour du noyau polynésien d'Océanie, certains auteurs ont isolé, à tort, celui-ci à l'intérieur d'un vaste sous-ensemble, faisant lui-même partie de la supra-famille qualifiée d'austronésien. Par la suite, avec le développement de la recherche linguistique, l'habitude de qualifier de malayo-polynésien (MP) toutes les langues de cette famille est revenue, à la seule exception de celles plus archaïques de l'île de Formose ou Taïwan, appelées formosanes. Sur l'origine des langues formosanes, l'autre groupe des langues austronésiennes, cf. cet article. Article connexe : Langues formosanes. On doit sans doute au voyageur italien Antonio Pigafetta, qui accompagnait Magellan dans sa circumnavigation de 1519–22, les plus anciens lexiques de deux langues malayo-polynésiennes : le malais et le malgache. Pigafetta remarqua immédiatement la parenté entre les deux langues. Dès 1706, le philologue hollandais Hadrian Reland relève des ressemblances entre des langues aussi éloignées que le malgache, le malais et le futunien, à partir des listes de mots recueillies à Futuna par le Hollandais Jacob Le Maire. L'existence d'une famille qui sera plus tard nommée malayo-polynésienne est établie par Lorenzo Hervas y Panduro dans son Catalogo delle lingue. En 1834, c'est Wilhelm von Humboldt qui baptise la future famille des langues austronésiennes, étendue à l'île de Pâques, malayo-polynésienne dans Über die Kawi-Sprache auf der Insel Java (1836-39, publication posthume). Le kawi était la langue littéraire ancienne de Java. Cette œuvre est désormais considérée comme novatrice en matière linguistique. (fr)
- Les langues malayo-polynésiennes forment la plus grande des branches de la famille des langues austronésiennes, langues parlées de l'ouest de l'océan Indien à l'est de l'océan Pacifique, en passant par l'Asie du Sud-Est. Les autres langues de la famille forment un ensemble, les langues formosanes, dans lesquels les linguistes distinguent plusieurs autres branches. Au départ, ce terme, apparu dans la première moitié du XIXe siècle, servait à désigner l'ensemble des langues de cette famille, en en excluant les langues des peuples dits mélanésiens. Mais depuis les années 1960, en soulignant les étroites affinités internes entre les langues du monde indonésien d'Asie du Sud-Est et celles gravitant autour du noyau polynésien d'Océanie, certains auteurs ont isolé, à tort, celui-ci à l'intérieur d'un vaste sous-ensemble, faisant lui-même partie de la supra-famille qualifiée d'austronésien. Par la suite, avec le développement de la recherche linguistique, l'habitude de qualifier de malayo-polynésien (MP) toutes les langues de cette famille est revenue, à la seule exception de celles plus archaïques de l'île de Formose ou Taïwan, appelées formosanes. Sur l'origine des langues formosanes, l'autre groupe des langues austronésiennes, cf. cet article. Article connexe : Langues formosanes. On doit sans doute au voyageur italien Antonio Pigafetta, qui accompagnait Magellan dans sa circumnavigation de 1519–22, les plus anciens lexiques de deux langues malayo-polynésiennes : le malais et le malgache. Pigafetta remarqua immédiatement la parenté entre les deux langues. Dès 1706, le philologue hollandais Hadrian Reland relève des ressemblances entre des langues aussi éloignées que le malgache, le malais et le futunien, à partir des listes de mots recueillies à Futuna par le Hollandais Jacob Le Maire. L'existence d'une famille qui sera plus tard nommée malayo-polynésienne est établie par Lorenzo Hervas y Panduro dans son Catalogo delle lingue. En 1834, c'est Wilhelm von Humboldt qui baptise la future famille des langues austronésiennes, étendue à l'île de Pâques, malayo-polynésienne dans Über die Kawi-Sprache auf der Insel Java (1836-39, publication posthume). Le kawi était la langue littéraire ancienne de Java. Cette œuvre est désormais considérée comme novatrice en matière linguistique. (fr)
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- Les langues malayo-polynésiennes forment la plus grande des branches de la famille des langues austronésiennes, langues parlées de l'ouest de l'océan Indien à l'est de l'océan Pacifique, en passant par l'Asie du Sud-Est. Les autres langues de la famille forment un ensemble, les langues formosanes, dans lesquels les linguistes distinguent plusieurs autres branches. Sur l'origine des langues formosanes, l'autre groupe des langues austronésiennes, cf. cet article. Article connexe : Langues formosanes. (fr)
- Les langues malayo-polynésiennes forment la plus grande des branches de la famille des langues austronésiennes, langues parlées de l'ouest de l'océan Indien à l'est de l'océan Pacifique, en passant par l'Asie du Sud-Est. Les autres langues de la famille forment un ensemble, les langues formosanes, dans lesquels les linguistes distinguent plusieurs autres branches. Sur l'origine des langues formosanes, l'autre groupe des langues austronésiennes, cf. cet article. Article connexe : Langues formosanes. (fr)
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