L'Ombre familière est un court métrage en noir et blanc français réalisé par Maurice Pialat en 1958. Premier film professionnel de Pialat, ce court-métrage sombre et endeuillé est stupéfiant dans la filmographie de son auteur : expérimental, poétique, froid, un peu guindé, tout en voix off, il préfigure moins l'œuvre à venir de Pialat que le Jacques Rivette de Paris nous appartient (pour l'ambiance lourde de mystère, proche du fantastique) ou le Chris Marker de La Jetée (pour la raideur hantée d'une photographie noir et blanc sur un décor désolé, et l'obsession d'un motif récurrent qui transforme l'histoire en boucle : ici, un message téléphonique entendu au début et à la fin).

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  • L'Ombre familière est un court métrage en noir et blanc français réalisé par Maurice Pialat en 1958. Premier film professionnel de Pialat, ce court-métrage sombre et endeuillé est stupéfiant dans la filmographie de son auteur : expérimental, poétique, froid, un peu guindé, tout en voix off, il préfigure moins l'œuvre à venir de Pialat que le Jacques Rivette de Paris nous appartient (pour l'ambiance lourde de mystère, proche du fantastique) ou le Chris Marker de La Jetée (pour la raideur hantée d'une photographie noir et blanc sur un décor désolé, et l'obsession d'un motif récurrent qui transforme l'histoire en boucle : ici, un message téléphonique entendu au début et à la fin). Pialat explore une voie qui finalement se révélera n'être pas la sienne ; cependant le film est clairement d'inspiration autobiographique : le personnage de Robert, à qui Pialat prête sa voix, est un autoportrait, hésitant entre peinture et cinéma ; sa compagne lit les Cahiers du cinéma, le no 62, avec Hitchcock en couverture. (fr)
  • L'Ombre familière est un court métrage en noir et blanc français réalisé par Maurice Pialat en 1958. Premier film professionnel de Pialat, ce court-métrage sombre et endeuillé est stupéfiant dans la filmographie de son auteur : expérimental, poétique, froid, un peu guindé, tout en voix off, il préfigure moins l'œuvre à venir de Pialat que le Jacques Rivette de Paris nous appartient (pour l'ambiance lourde de mystère, proche du fantastique) ou le Chris Marker de La Jetée (pour la raideur hantée d'une photographie noir et blanc sur un décor désolé, et l'obsession d'un motif récurrent qui transforme l'histoire en boucle : ici, un message téléphonique entendu au début et à la fin). Pialat explore une voie qui finalement se révélera n'être pas la sienne ; cependant le film est clairement d'inspiration autobiographique : le personnage de Robert, à qui Pialat prête sa voix, est un autoportrait, hésitant entre peinture et cinéma ; sa compagne lit les Cahiers du cinéma, le no 62, avec Hitchcock en couverture. (fr)
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  • L'Ombre familière est un court métrage en noir et blanc français réalisé par Maurice Pialat en 1958. Premier film professionnel de Pialat, ce court-métrage sombre et endeuillé est stupéfiant dans la filmographie de son auteur : expérimental, poétique, froid, un peu guindé, tout en voix off, il préfigure moins l'œuvre à venir de Pialat que le Jacques Rivette de Paris nous appartient (pour l'ambiance lourde de mystère, proche du fantastique) ou le Chris Marker de La Jetée (pour la raideur hantée d'une photographie noir et blanc sur un décor désolé, et l'obsession d'un motif récurrent qui transforme l'histoire en boucle : ici, un message téléphonique entendu au début et à la fin). (fr)
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