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- Les débuts de l'industrie ardoisière au pays de Galles remontent à la conquête de la Grande-Bretagne par les Romains, au Ier siècle, lorsque ceux-ci eurent recours à l'ardoise pour la couverture du toit du fort de Segontium, sur le site de l'actuelle ville de Caernarfon. L'ardoise fut ensuite utilisée de manière sporadique jusqu'au début du XVIIIe siècle, époque à partir de laquelle son exploitation fut mise en œuvre à plus grande échelle, jusqu'à atteindre son apogée à la fin du XIXe siècle. Les ardoisières les plus importantes étaient alors situées dans le nord-ouest du pays de Galles, avec notamment les carrières de Penrhyn (dans les environs de ), de (près de Llanberis) et celles des environs de . La petite ville de , littéralement enclavée dans les déchets d'exploitation, était le siège de carrières souterraines très importantes. Penrhyn et Dinorwig constituaient à l'époque les plus grosses carrières d'ardoise du monde, et la mine d'Oakeley à Blaenau Ffestiniog, la mine ardoisière la plus importante à l'échelle du globe. Si l'ardoise est utilisée principalement pour la toiture, elle sert aussi à d'autres usages, notamment le pavage des sols et la fabrication de plans de travail ou de pierres tombales, pour lesquels elle est produite sous la forme de dalles plus épaisses. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, l'ardoise était extraite en petites quantités par des groupes d'ouvriers carriers qui versaient une redevance aux propriétaires des domaines. Les ardoises étaient alors acheminées par chariot jusqu'aux ports et, de là, exportées vers l'Angleterre, l'Irlande ou, dans une moindre mesure, la France. C'est à partir des années 1780, quand les propriétaires se mirent à exploiter eux-mêmes leurs ardoisières, que la production commença véritablement à décoller, pour prendre son plein essor à compter des années 1830, à la suite de l'abrogation en 1831 de la taxe d'État sur les exportations d'ardoise. L'expansion de l'industrie ardoisière fut ensuite d'autant plus rapide qu'elle bénéficia de la construction de chemins de fer à voie étroite, qui permirent de faciliter grandement l'acheminement de la production jusqu'aux ports. Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, l'industrie ardoisière fut sans conteste le secteur économique dominant du nord-ouest du pays de Galles, la production étant beaucoup moins importante dans le reste du pays. Elle atteignit son zénith en 1898, avec la production d'un demi-million de tonnes d'ardoise par une main d'œuvre globale de 17 000 ouvriers, pour ensuite commencer à décliner à l'aube du XXe siècle, avec l'éclatement d'un conflit social majeur qui dura trois ans, de 1900 à 1903. Ensuite, la Première Guerre mondiale entraîna une réduction importante du nombre d'employés dans le secteur, puis la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale menèrent à la fermeture de nombreuses petites ardoisières. Enfin, la concurrence d'autres matériaux de toiture, en particulier la tuile, conduisit à la fermeture de la plupart des grandes ardoisières dans les années 1960 et 1970. Aujourd'hui, l'industrie ardoisière est toujours présente au pays de Galles, mais sur une échelle beaucoup plus restreinte qu'autrefois. (fr)
- Les débuts de l'industrie ardoisière au pays de Galles remontent à la conquête de la Grande-Bretagne par les Romains, au Ier siècle, lorsque ceux-ci eurent recours à l'ardoise pour la couverture du toit du fort de Segontium, sur le site de l'actuelle ville de Caernarfon. L'ardoise fut ensuite utilisée de manière sporadique jusqu'au début du XVIIIe siècle, époque à partir de laquelle son exploitation fut mise en œuvre à plus grande échelle, jusqu'à atteindre son apogée à la fin du XIXe siècle. Les ardoisières les plus importantes étaient alors situées dans le nord-ouest du pays de Galles, avec notamment les carrières de Penrhyn (dans les environs de ), de (près de Llanberis) et celles des environs de . La petite ville de , littéralement enclavée dans les déchets d'exploitation, était le siège de carrières souterraines très importantes. Penrhyn et Dinorwig constituaient à l'époque les plus grosses carrières d'ardoise du monde, et la mine d'Oakeley à Blaenau Ffestiniog, la mine ardoisière la plus importante à l'échelle du globe. Si l'ardoise est utilisée principalement pour la toiture, elle sert aussi à d'autres usages, notamment le pavage des sols et la fabrication de plans de travail ou de pierres tombales, pour lesquels elle est produite sous la forme de dalles plus épaisses. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, l'ardoise était extraite en petites quantités par des groupes d'ouvriers carriers qui versaient une redevance aux propriétaires des domaines. Les ardoises étaient alors acheminées par chariot jusqu'aux ports et, de là, exportées vers l'Angleterre, l'Irlande ou, dans une moindre mesure, la France. C'est à partir des années 1780, quand les propriétaires se mirent à exploiter eux-mêmes leurs ardoisières, que la production commença véritablement à décoller, pour prendre son plein essor à compter des années 1830, à la suite de l'abrogation en 1831 de la taxe d'État sur les exportations d'ardoise. L'expansion de l'industrie ardoisière fut ensuite d'autant plus rapide qu'elle bénéficia de la construction de chemins de fer à voie étroite, qui permirent de faciliter grandement l'acheminement de la production jusqu'aux ports. Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, l'industrie ardoisière fut sans conteste le secteur économique dominant du nord-ouest du pays de Galles, la production étant beaucoup moins importante dans le reste du pays. Elle atteignit son zénith en 1898, avec la production d'un demi-million de tonnes d'ardoise par une main d'œuvre globale de 17 000 ouvriers, pour ensuite commencer à décliner à l'aube du XXe siècle, avec l'éclatement d'un conflit social majeur qui dura trois ans, de 1900 à 1903. Ensuite, la Première Guerre mondiale entraîna une réduction importante du nombre d'employés dans le secteur, puis la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale menèrent à la fermeture de nombreuses petites ardoisières. Enfin, la concurrence d'autres matériaux de toiture, en particulier la tuile, conduisit à la fermeture de la plupart des grandes ardoisières dans les années 1960 et 1970. Aujourd'hui, l'industrie ardoisière est toujours présente au pays de Galles, mais sur une échelle beaucoup plus restreinte qu'autrefois. (fr)
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- Les débuts de l'industrie ardoisière au pays de Galles remontent à la conquête de la Grande-Bretagne par les Romains, au Ier siècle, lorsque ceux-ci eurent recours à l'ardoise pour la couverture du toit du fort de Segontium, sur le site de l'actuelle ville de Caernarfon. L'ardoise fut ensuite utilisée de manière sporadique jusqu'au début du XVIIIe siècle, époque à partir de laquelle son exploitation fut mise en œuvre à plus grande échelle, jusqu'à atteindre son apogée à la fin du XIXe siècle. Les ardoisières les plus importantes étaient alors situées dans le nord-ouest du pays de Galles, avec notamment les carrières de Penrhyn (dans les environs de ), de (près de Llanberis) et celles des environs de . La petite ville de , littéralement enclavée dans les déchets d'exploitation, était le si (fr)
- Les débuts de l'industrie ardoisière au pays de Galles remontent à la conquête de la Grande-Bretagne par les Romains, au Ier siècle, lorsque ceux-ci eurent recours à l'ardoise pour la couverture du toit du fort de Segontium, sur le site de l'actuelle ville de Caernarfon. L'ardoise fut ensuite utilisée de manière sporadique jusqu'au début du XVIIIe siècle, époque à partir de laquelle son exploitation fut mise en œuvre à plus grande échelle, jusqu'à atteindre son apogée à la fin du XIXe siècle. Les ardoisières les plus importantes étaient alors situées dans le nord-ouest du pays de Galles, avec notamment les carrières de Penrhyn (dans les environs de ), de (près de Llanberis) et celles des environs de . La petite ville de , littéralement enclavée dans les déchets d'exploitation, était le si (fr)
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