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- L'incident de Mukden (ou de Moukden ou de Mandchourie) a eu lieu le 18 septembre 1931 en Mandchourie du Sud, lorsqu'une section de voie ferrée, appartenant à la société japonaise des chemins de fer de Mandchourie du Sud (南満州鉄道株式会社 Minami Manshū Tetsudō Kabushiki-gaisha), près de Mukden (aujourd'hui Shenyang), a été détruite. Cet attentat a été planifié par les Japonais redoutant une unification de la Chine sous l'égide du Kuomintang, perçue comme une menace contre la prééminence japonaise dans la région. Les militaires japonais accusent les Chinois d'avoir perpétré l'attentat, donnant ainsi le prétexte à l'invasion immédiate du Sud de la Mandchourie par les troupes japonaises, et la création quelques mois plus tard de l'État fantoche du Mandchoukouo, sous l'autorité théorique de l'ex-empereur de Chine, Puyi. Cet incident « provoqué » n'est pas unique en son genre. Des procédés similaires sont utilisés sous l'impulsion du général Tanaka entre la fin des années 1920 et l'invasion du reste du territoire chinois, pour tenter de justifier l'expansionnisme japonais en Asie. En Chine, cet incident est connu sous le nom d'incident du 9.18 (九一八事变, en pinyin : jiu yiba shibian), ou incident de Liutiaogou (sinogrammes traditionnels 柳條溝事變). (fr)
- L'incident de Mukden (ou de Moukden ou de Mandchourie) a eu lieu le 18 septembre 1931 en Mandchourie du Sud, lorsqu'une section de voie ferrée, appartenant à la société japonaise des chemins de fer de Mandchourie du Sud (南満州鉄道株式会社 Minami Manshū Tetsudō Kabushiki-gaisha), près de Mukden (aujourd'hui Shenyang), a été détruite. Cet attentat a été planifié par les Japonais redoutant une unification de la Chine sous l'égide du Kuomintang, perçue comme une menace contre la prééminence japonaise dans la région. Les militaires japonais accusent les Chinois d'avoir perpétré l'attentat, donnant ainsi le prétexte à l'invasion immédiate du Sud de la Mandchourie par les troupes japonaises, et la création quelques mois plus tard de l'État fantoche du Mandchoukouo, sous l'autorité théorique de l'ex-empereur de Chine, Puyi. Cet incident « provoqué » n'est pas unique en son genre. Des procédés similaires sont utilisés sous l'impulsion du général Tanaka entre la fin des années 1920 et l'invasion du reste du territoire chinois, pour tenter de justifier l'expansionnisme japonais en Asie. En Chine, cet incident est connu sous le nom d'incident du 9.18 (九一八事变, en pinyin : jiu yiba shibian), ou incident de Liutiaogou (sinogrammes traditionnels 柳條溝事變). (fr)
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- L'incident de Mukden (ou de Moukden ou de Mandchourie) a eu lieu le 18 septembre 1931 en Mandchourie du Sud, lorsqu'une section de voie ferrée, appartenant à la société japonaise des chemins de fer de Mandchourie du Sud (南満州鉄道株式会社 Minami Manshū Tetsudō Kabushiki-gaisha), près de Mukden (aujourd'hui Shenyang), a été détruite. Cet attentat a été planifié par les Japonais redoutant une unification de la Chine sous l'égide du Kuomintang, perçue comme une menace contre la prééminence japonaise dans la région. Les militaires japonais accusent les Chinois d'avoir perpétré l'attentat, donnant ainsi le prétexte à l'invasion immédiate du Sud de la Mandchourie par les troupes japonaises, et la création quelques mois plus tard de l'État fantoche du Mandchoukouo, sous l'autorité théorique de l'ex-emper (fr)
- L'incident de Mukden (ou de Moukden ou de Mandchourie) a eu lieu le 18 septembre 1931 en Mandchourie du Sud, lorsqu'une section de voie ferrée, appartenant à la société japonaise des chemins de fer de Mandchourie du Sud (南満州鉄道株式会社 Minami Manshū Tetsudō Kabushiki-gaisha), près de Mukden (aujourd'hui Shenyang), a été détruite. Cet attentat a été planifié par les Japonais redoutant une unification de la Chine sous l'égide du Kuomintang, perçue comme une menace contre la prééminence japonaise dans la région. Les militaires japonais accusent les Chinois d'avoir perpétré l'attentat, donnant ainsi le prétexte à l'invasion immédiate du Sud de la Mandchourie par les troupes japonaises, et la création quelques mois plus tard de l'État fantoche du Mandchoukouo, sous l'autorité théorique de l'ex-emper (fr)
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