En linguistique on distingue l’onomatopée qui représente une idée par le son qui lui est associé (« bing » pour « donner un coup ») de l’idéophone qui rend compte d’une idée, une sensation, une odeur, un son ou un mouvement à travers sa prononciation. Par exemple, le terme « riquiqui » en français pour qui désigne quelque-chose de très petit est un idéophone.

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  • En linguistique on distingue l’onomatopée qui représente une idée par le son qui lui est associé (« bing » pour « donner un coup ») de l’idéophone qui rend compte d’une idée, une sensation, une odeur, un son ou un mouvement à travers sa prononciation. Par exemple, le terme « riquiqui » en français pour qui désigne quelque-chose de très petit est un idéophone. On dénombre aujourd’hui plus de 30 000 idéophones dans la langue coréenne. Cela représente une part très importante du vocabulaire contrairement aux langues indo-européennes qui ne comprennent que peu de ces mots dans leurs vocabulaires et où leur utilisation peut être perçue comme familière ou enfantine. En coréen en revanche, la présence de ces idéophones à pour effet de vitaliser le discours car ils sont directement associés à une sensation et non à la conceptualisation linguistique de cette idée. Ainsi, la formule « 깜박했어 » (kkambakhaeso) signifiant « avoir oublié » et qui symbolise le clignotement (comme si le souvenir c’était soudainement éteint) est plus percutante que l’équivalent français « j’ai oublié » ou « je ne m’en souviens plus ». (fr)
  • En linguistique on distingue l’onomatopée qui représente une idée par le son qui lui est associé (« bing » pour « donner un coup ») de l’idéophone qui rend compte d’une idée, une sensation, une odeur, un son ou un mouvement à travers sa prononciation. Par exemple, le terme « riquiqui » en français pour qui désigne quelque-chose de très petit est un idéophone. On dénombre aujourd’hui plus de 30 000 idéophones dans la langue coréenne. Cela représente une part très importante du vocabulaire contrairement aux langues indo-européennes qui ne comprennent que peu de ces mots dans leurs vocabulaires et où leur utilisation peut être perçue comme familière ou enfantine. En coréen en revanche, la présence de ces idéophones à pour effet de vitaliser le discours car ils sont directement associés à une sensation et non à la conceptualisation linguistique de cette idée. Ainsi, la formule « 깜박했어 » (kkambakhaeso) signifiant « avoir oublié » et qui symbolise le clignotement (comme si le souvenir c’était soudainement éteint) est plus percutante que l’équivalent français « j’ai oublié » ou « je ne m’en souviens plus ». (fr)
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  • En linguistique on distingue l’onomatopée qui représente une idée par le son qui lui est associé (« bing » pour « donner un coup ») de l’idéophone qui rend compte d’une idée, une sensation, une odeur, un son ou un mouvement à travers sa prononciation. Par exemple, le terme « riquiqui » en français pour qui désigne quelque-chose de très petit est un idéophone. (fr)
  • En linguistique on distingue l’onomatopée qui représente une idée par le son qui lui est associé (« bing » pour « donner un coup ») de l’idéophone qui rend compte d’une idée, une sensation, une odeur, un son ou un mouvement à travers sa prononciation. Par exemple, le terme « riquiqui » en français pour qui désigne quelque-chose de très petit est un idéophone. (fr)
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  • Idéophones coréens (fr)
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