L'homéorhésie, dérivé du grec pour « flux similaire », est la capacité de systèmes dynamiques à revenir à la trajectoire suivie avant la perturbation, ce qui les distingue des systèmes dotés d'homéostasie les maintenant un état particulier.

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  • L'homéorhésie, dérivé du grec pour « flux similaire », est la capacité de systèmes dynamiques à revenir à la trajectoire suivie avant la perturbation, ce qui les distingue des systèmes dotés d'homéostasie les maintenant un état particulier. L'homéorhésie est un flux constant. Les systèmes biologiques sont souvent décrits à tort comme homéostatiques, maintenant un état stable. Un état stable implique un équilibre qui n'est jamais atteint, pas plus que les organismes et les écosystèmes sont dans un environnement fermé. Le terme a été utilisé pour la première fois en biologie par C. H. Waddington vers 1940, quand il a décrit la tendance du développement ou du changement d'organismes à poursuivre leur développement ou à s'adapter à leur environnement et à évoluer vers un état donné. En écologie, le concept est important en tant qu'élément de l'hypothèse Gaïa, où le système considéré est l'équilibre écologique des différentes formes de vie sur la planète. C'est Lynn Margulis, co-auteure de l'hypothèse Gaïa, qui a notamment écrit que seuls les équilibres homéorhétiques, et non homéostatiques, sont impliqués dans la théorie.[réf. nécessaire] Autrement dit, la composition de l'atmosphère, de l'hydrosphère et de la lithosphère de la Terre est régulée autour de "points de consigne" comme dans l'homéostasie, mais ces points de consigne changent avec le temps. (fr)
  • L'homéorhésie, dérivé du grec pour « flux similaire », est la capacité de systèmes dynamiques à revenir à la trajectoire suivie avant la perturbation, ce qui les distingue des systèmes dotés d'homéostasie les maintenant un état particulier. L'homéorhésie est un flux constant. Les systèmes biologiques sont souvent décrits à tort comme homéostatiques, maintenant un état stable. Un état stable implique un équilibre qui n'est jamais atteint, pas plus que les organismes et les écosystèmes sont dans un environnement fermé. Le terme a été utilisé pour la première fois en biologie par C. H. Waddington vers 1940, quand il a décrit la tendance du développement ou du changement d'organismes à poursuivre leur développement ou à s'adapter à leur environnement et à évoluer vers un état donné. En écologie, le concept est important en tant qu'élément de l'hypothèse Gaïa, où le système considéré est l'équilibre écologique des différentes formes de vie sur la planète. C'est Lynn Margulis, co-auteure de l'hypothèse Gaïa, qui a notamment écrit que seuls les équilibres homéorhétiques, et non homéostatiques, sont impliqués dans la théorie.[réf. nécessaire] Autrement dit, la composition de l'atmosphère, de l'hydrosphère et de la lithosphère de la Terre est régulée autour de "points de consigne" comme dans l'homéostasie, mais ces points de consigne changent avec le temps. (fr)
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  • Homeorhesis (en)
  • Homéorhésie (fr)
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