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- L'histoire des chemins de fer en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale débute au dernier quart du XIXe siècle. La plupart des infrastructures ferroviaires, mises en place avant les indépendances, ont été pensées en fonction des configurations spatiales issues du partage de l’Afrique, d'où leur aspect éclaté et un manque général de cohérence, pas seulement pour les chemins de fer en Afrique de l'Ouest. L’Afrique de l’Ouest, où le partage colonial s’est traduit par le plus fort morcellement territorial, en est la caricature, avec des « États-tranches », comme les actuels Bénin et Togo. Les Français et les Allemands y construisirent des pénétrantes ferroviaires verticales, à la fois voisines et rivales, à partir d’étroites ouvertures sur le golfe de Guinée, telles la ligne Cotonou-Parakou, parallèle à la ligne Lomé-Sokodé. Le Nigeria est le seul pays hors d’Afrique australe à disposer d’un réseau étendu, totalisant 3 505 kilomètres de voies et, en 2005, la compagnie nationale de transport ferroviaire, Nigeria Railway Corporation, n’assurait plus que quelques liaisons pour le trafic passager, parmi lesquelles Lagos-Kano et Port-Harcourt-Kano deux fois par semaine. Depuis la fin du XXe siècle, les liaisons inter-urbaines lui échappent, en raison de l’aménagement important des réseaux routiers. Les projets ferroviaires présentés par le Niger dans le cadre du NEPAD, ou le projet inter-États AFRICARAIL, né d’un protocole d’accord signé en 1999 entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, avaient pour objectif l’interconnexion entre les lignes existantes mais sont restés lettre morte. (fr)
- L'histoire des chemins de fer en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale débute au dernier quart du XIXe siècle. La plupart des infrastructures ferroviaires, mises en place avant les indépendances, ont été pensées en fonction des configurations spatiales issues du partage de l’Afrique, d'où leur aspect éclaté et un manque général de cohérence, pas seulement pour les chemins de fer en Afrique de l'Ouest. L’Afrique de l’Ouest, où le partage colonial s’est traduit par le plus fort morcellement territorial, en est la caricature, avec des « États-tranches », comme les actuels Bénin et Togo. Les Français et les Allemands y construisirent des pénétrantes ferroviaires verticales, à la fois voisines et rivales, à partir d’étroites ouvertures sur le golfe de Guinée, telles la ligne Cotonou-Parakou, parallèle à la ligne Lomé-Sokodé. Le Nigeria est le seul pays hors d’Afrique australe à disposer d’un réseau étendu, totalisant 3 505 kilomètres de voies et, en 2005, la compagnie nationale de transport ferroviaire, Nigeria Railway Corporation, n’assurait plus que quelques liaisons pour le trafic passager, parmi lesquelles Lagos-Kano et Port-Harcourt-Kano deux fois par semaine. Depuis la fin du XXe siècle, les liaisons inter-urbaines lui échappent, en raison de l’aménagement important des réseaux routiers. Les projets ferroviaires présentés par le Niger dans le cadre du NEPAD, ou le projet inter-États AFRICARAIL, né d’un protocole d’accord signé en 1999 entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, avaient pour objectif l’interconnexion entre les lignes existantes mais sont restés lettre morte. (fr)
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- L'histoire des chemins de fer en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale débute au dernier quart du XIXe siècle. La plupart des infrastructures ferroviaires, mises en place avant les indépendances, ont été pensées en fonction des configurations spatiales issues du partage de l’Afrique, d'où leur aspect éclaté et un manque général de cohérence, pas seulement pour les chemins de fer en Afrique de l'Ouest. (fr)
- L'histoire des chemins de fer en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale débute au dernier quart du XIXe siècle. La plupart des infrastructures ferroviaires, mises en place avant les indépendances, ont été pensées en fonction des configurations spatiales issues du partage de l’Afrique, d'où leur aspect éclaté et un manque général de cohérence, pas seulement pour les chemins de fer en Afrique de l'Ouest. (fr)
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