Les anthropologues estiment que les premiers habitants de Tahiti sont arrivés environ en l'an 300 de notre ère, après de longues navigations depuis l’Asie du Sud-Est ou l’Indonésie, via les archipels des Fidji, des Samoa et des Tonga. Cette hypothèse des migrations depuis le Sud-Est asiatique est étayée par de nombreuses preuves linguistiques, biologiques et archéologiques. Par exemple, les langues des Fidji et de la Polynésie appartiennent toutes au même sous-groupe océanien, le fidjien-polynésien, qui fait lui-même partie de la grande famille des langues austronésiennes.

Property Value
dbo:abstract
  • Les anthropologues estiment que les premiers habitants de Tahiti sont arrivés environ en l'an 300 de notre ère, après de longues navigations depuis l’Asie du Sud-Est ou l’Indonésie, via les archipels des Fidji, des Samoa et des Tonga. Cette hypothèse des migrations depuis le Sud-Est asiatique est étayée par de nombreuses preuves linguistiques, biologiques et archéologiques. Par exemple, les langues des Fidji et de la Polynésie appartiennent toutes au même sous-groupe océanien, le fidjien-polynésien, qui fait lui-même partie de la grande famille des langues austronésiennes. Cette migration, à travers plusieurs centaines de kilomètres de haute mer, a été rendue possible par l’emploi de pirogues à balancier pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de long et transporter familles, plantes en terre dans des paniers et animaux domestiques. Ainsi, en 1769, James Cook remarque à Tahiti un bateau de 33 mètres de long, pouvant progresser à la voile ou aux pagaies. En 2010, une expédition sur une pirogue simple à balancier et à voile a retracé, en inverse, le chemin de peuplement, de Tahiti à l'Asie. (fr)
  • Les anthropologues estiment que les premiers habitants de Tahiti sont arrivés environ en l'an 300 de notre ère, après de longues navigations depuis l’Asie du Sud-Est ou l’Indonésie, via les archipels des Fidji, des Samoa et des Tonga. Cette hypothèse des migrations depuis le Sud-Est asiatique est étayée par de nombreuses preuves linguistiques, biologiques et archéologiques. Par exemple, les langues des Fidji et de la Polynésie appartiennent toutes au même sous-groupe océanien, le fidjien-polynésien, qui fait lui-même partie de la grande famille des langues austronésiennes. Cette migration, à travers plusieurs centaines de kilomètres de haute mer, a été rendue possible par l’emploi de pirogues à balancier pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de long et transporter familles, plantes en terre dans des paniers et animaux domestiques. Ainsi, en 1769, James Cook remarque à Tahiti un bateau de 33 mètres de long, pouvant progresser à la voile ou aux pagaies. En 2010, une expédition sur une pirogue simple à balancier et à voile a retracé, en inverse, le chemin de peuplement, de Tahiti à l'Asie. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageID
  • 7197657 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 30843 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 191410114 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:fr
  • Duff (fr)
  • Duff (fr)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:texte
  • Duff (fr)
  • Duff (fr)
prop-fr:trad
  • Duff (fr)
  • Duff (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • Les anthropologues estiment que les premiers habitants de Tahiti sont arrivés environ en l'an 300 de notre ère, après de longues navigations depuis l’Asie du Sud-Est ou l’Indonésie, via les archipels des Fidji, des Samoa et des Tonga. Cette hypothèse des migrations depuis le Sud-Est asiatique est étayée par de nombreuses preuves linguistiques, biologiques et archéologiques. Par exemple, les langues des Fidji et de la Polynésie appartiennent toutes au même sous-groupe océanien, le fidjien-polynésien, qui fait lui-même partie de la grande famille des langues austronésiennes. (fr)
  • Les anthropologues estiment que les premiers habitants de Tahiti sont arrivés environ en l'an 300 de notre ère, après de longues navigations depuis l’Asie du Sud-Est ou l’Indonésie, via les archipels des Fidji, des Samoa et des Tonga. Cette hypothèse des migrations depuis le Sud-Est asiatique est étayée par de nombreuses preuves linguistiques, biologiques et archéologiques. Par exemple, les langues des Fidji et de la Polynésie appartiennent toutes au même sous-groupe océanien, le fidjien-polynésien, qui fait lui-même partie de la grande famille des langues austronésiennes. (fr)
rdfs:label
  • Histoire de Tahiti (fr)
  • Storia di Tahiti (it)
  • Histoire de Tahiti (fr)
  • Storia di Tahiti (it)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of