L'histoire de Laval au XVIIe siècle

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  • * La corporation des cordonniers, donnés par le seigneur de Laval, remontent à 1489. Louis Cazet de Vautorte, sur la demande des échevins et des notables de Laval, fait confirmer par lettres patentes en 1623 un règlement donné aux tanneurs, en 1591, par François Tartroux, lieutenant-général du juge des exempts * La corporation des ciergiers qui, jusqu'en 1622, n'avaient fait qu'une seule communauté avec les apothicaires, en sont distraits pour former une corporation séparée; les règlements primitifs des deux corps réunis remontaient à 1598. * Les poissonniers étaient soumis à un tarif de droits, ou pancarte, dressé par les habitants en 1567. * La communauté des avocats reçut un règlement en 1652, des mains de François Marest, sieur de la Ragottière, juge ordinaire du comté * La corporation des marchands reçoit de nouveaux statuts en 1664, enregistrés au parlement en 1666 * La corporation des bouchers reçoit de nouveaux statuts en 1686 et 1687. Le boucher ne pouvait exercer qu'après avoir présenté un certificat de médecin constatant qu'il était sain et n'était atteint ni du mal caduc, ni de la lèpre, ni d'aucune maladie de peau. Il ne pouvait être vendu de viande que dans les halles; par tolérance seulement, deux bouchers tenaient boutique, l'un au carrefour de Beauvais, l'autre au Puits-Rocher. Mais l'accroissement de la population dans le Pont-de-Mayenne obligea à permettre l'établissement de trois boutiques ou étaux, en attendant qu'il pût y être créé une boucherie semblable à celle de la ville. * La corporation des boulangers et des meuniers reçoit de nouveaux statuts en 1686 * La corporation des escardeurs reçoit de nouveaux statuts en 1691. * Un règlement de police prescrivait aux cabaretiers de tenir leurs portes fermées les jours de dimanches et de fêtes, et pendant le passage des processions. Ils ne devaient point vendre aux enfants âgés de moins de quinze ans et étaient déclarés responsables des dommages que ces enfants pourraient causer en sortant de chez eux, s'ils les y admettaient malgré cette défense. * Plusieurs ordonnances réglèrent l'ordre, suivant lequel les différents corps de métiers devaient marcher à la procession de la Fête-Dieu, circonstance solennelle dans laquelle tous sortaient précédés de leurs bannières et guidons.. (fr)
  • * Pour la ville , il faut encore la distinguer entre le bourgeois et le bon peuple. * Quant à ce qui est du bourgeois, on vérifie par les mémoires des siècles passés qu'il y en avait un bien plus grand nombre qui paraissaient à l'aise qu'on en voit aujourd'hui , et il y en a une preuve démonstrative, tant par le nombre des maisons vaques que par la diminution des loyers qui serait presqu'incroyable , si on en avait fait la comparaison et reconnu que plusieurs maisons qui sur la fin du dernier siècle étaient affermées et même arrentées à 3 et 400 livres par an, n'approchent pas aujourd'hui de la moitié. En ces temps, il y avait plus de cent bourgeois qui occupaient des maisons de 4 et 500 livres de ferme, et à peine aujourd'hui en officiers et bourgeois en trouverait-on cinquante dont les maisons puissent être affermées 200 livres. Le commun des loyers est de 80 livres , 90, 100 et 120 livres tout au plus, et il n'y en a pas encore plus de soixante de cette force. * Pour ce qui est du bas peuple , il est assez visible qu'il a augmenté dans ce siècle , et même sur les extrémités des faubourgs on voit plus de trois cents petites maisons de 20 et 25 livres de ferme tout au plus, qui paraissent n'avoir pas cent ans, et qui ont été bâties pendant que le commerce et la manufacture furent en si grande force devant la guerre d'Espagne ; et outre cela, on voit peu de ces petites maisons vaques , en sorte que la raison est non-seulement de l'abord des gens de Normandie qui fuient les charges et exercices dont ils se plaignent, mais aussi parce que beaucoup d'enfants de laboureurs se sont réfugiés en ville pour s'exempter de la taille où on ne les y ose comprendre, à cause que le loyer de leur maison les y met à couvert. Il n'y a eu que la gabelle qui ayant eu depuis peu le par corps pour le sel, levé au grenier, les force d'y en prendre , et puis les oblige au paiement par la crainte de la prison; mais pour tous les autres impôts qui n'ont point de par corps, ils en sont francs.. (fr)
  • * * Pierre Biardeau * Tugal Caris * les Corbineau-Houdault * les Langlois -Pinson * les Lemesle * les Martinet * François Vignier. (fr)
  • * La corporation des cordonniers, donnés par le seigneur de Laval, remontent à 1489. Louis Cazet de Vautorte, sur la demande des échevins et des notables de Laval, fait confirmer par lettres patentes en 1623 un règlement donné aux tanneurs, en 1591, par François Tartroux, lieutenant-général du juge des exempts * La corporation des ciergiers qui, jusqu'en 1622, n'avaient fait qu'une seule communauté avec les apothicaires, en sont distraits pour former une corporation séparée; les règlements primitifs des deux corps réunis remontaient à 1598. * Les poissonniers étaient soumis à un tarif de droits, ou pancarte, dressé par les habitants en 1567. * La communauté des avocats reçut un règlement en 1652, des mains de François Marest, sieur de la Ragottière, juge ordinaire du comté * La corporation des marchands reçoit de nouveaux statuts en 1664, enregistrés au parlement en 1666 * La corporation des bouchers reçoit de nouveaux statuts en 1686 et 1687. Le boucher ne pouvait exercer qu'après avoir présenté un certificat de médecin constatant qu'il était sain et n'était atteint ni du mal caduc, ni de la lèpre, ni d'aucune maladie de peau. Il ne pouvait être vendu de viande que dans les halles; par tolérance seulement, deux bouchers tenaient boutique, l'un au carrefour de Beauvais, l'autre au Puits-Rocher. Mais l'accroissement de la population dans le Pont-de-Mayenne obligea à permettre l'établissement de trois boutiques ou étaux, en attendant qu'il pût y être créé une boucherie semblable à celle de la ville. * La corporation des boulangers et des meuniers reçoit de nouveaux statuts en 1686 * La corporation des escardeurs reçoit de nouveaux statuts en 1691. * Un règlement de police prescrivait aux cabaretiers de tenir leurs portes fermées les jours de dimanches et de fêtes, et pendant le passage des processions. Ils ne devaient point vendre aux enfants âgés de moins de quinze ans et étaient déclarés responsables des dommages que ces enfants pourraient causer en sortant de chez eux, s'ils les y admettaient malgré cette défense. * Plusieurs ordonnances réglèrent l'ordre, suivant lequel les différents corps de métiers devaient marcher à la procession de la Fête-Dieu, circonstance solennelle dans laquelle tous sortaient précédés de leurs bannières et guidons.. (fr)
  • * Pour la ville , il faut encore la distinguer entre le bourgeois et le bon peuple. * Quant à ce qui est du bourgeois, on vérifie par les mémoires des siècles passés qu'il y en avait un bien plus grand nombre qui paraissaient à l'aise qu'on en voit aujourd'hui , et il y en a une preuve démonstrative, tant par le nombre des maisons vaques que par la diminution des loyers qui serait presqu'incroyable , si on en avait fait la comparaison et reconnu que plusieurs maisons qui sur la fin du dernier siècle étaient affermées et même arrentées à 3 et 400 livres par an, n'approchent pas aujourd'hui de la moitié. En ces temps, il y avait plus de cent bourgeois qui occupaient des maisons de 4 et 500 livres de ferme, et à peine aujourd'hui en officiers et bourgeois en trouverait-on cinquante dont les maisons puissent être affermées 200 livres. Le commun des loyers est de 80 livres , 90, 100 et 120 livres tout au plus, et il n'y en a pas encore plus de soixante de cette force. * Pour ce qui est du bas peuple , il est assez visible qu'il a augmenté dans ce siècle , et même sur les extrémités des faubourgs on voit plus de trois cents petites maisons de 20 et 25 livres de ferme tout au plus, qui paraissent n'avoir pas cent ans, et qui ont été bâties pendant que le commerce et la manufacture furent en si grande force devant la guerre d'Espagne ; et outre cela, on voit peu de ces petites maisons vaques , en sorte que la raison est non-seulement de l'abord des gens de Normandie qui fuient les charges et exercices dont ils se plaignent, mais aussi parce que beaucoup d'enfants de laboureurs se sont réfugiés en ville pour s'exempter de la taille où on ne les y ose comprendre, à cause que le loyer de leur maison les y met à couvert. Il n'y a eu que la gabelle qui ayant eu depuis peu le par corps pour le sel, levé au grenier, les force d'y en prendre , et puis les oblige au paiement par la crainte de la prison; mais pour tous les autres impôts qui n'ont point de par corps, ils en sont francs.. (fr)
  • * * Pierre Biardeau * Tugal Caris * les Corbineau-Houdault * les Langlois -Pinson * les Lemesle * les Martinet * François Vignier. (fr)
prop-fr:titre
  • Architectes lavallois (fr)
  • Corporations de Laval (fr)
  • Témoignage de Leclerc du Flécheray (fr)
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