Né en 1867 à Horgen, canton de Zurich en Suisse. Hermann Stäubli ést le fils de Hans Jakob Stäubli (Maitre cadreur chez Schelling & CO), et de Theresia Kostbar (travailleuse à domicile sur métier à tisser). Hermann a grandi dans une famille modeste ou honnêteté et sens du devoir étaient les maîtres-mots. Grâce à son père économe et prévoyant, il fréquenta les écoles primaire et secondaire d'Horgen et suivit un apprentissage en mécanique qu'il valida en obtenant les meilleurs notes. Il résida ensuite pendant deux ans au Locle à la Chaux de fonds auprès d'horlogers puis, en Saxe.

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  • Né en 1867 à Horgen, canton de Zurich en Suisse. Hermann Stäubli ést le fils de Hans Jakob Stäubli (Maitre cadreur chez Schelling & CO), et de Theresia Kostbar (travailleuse à domicile sur métier à tisser). Hermann a grandi dans une famille modeste ou honnêteté et sens du devoir étaient les maîtres-mots. Il aidait sa mère et quelques voisines lors des opérations de bobinage et observait son père lorsqu'il s'adonnait à sa passion, réparer les horloges. Il était fasciné par les nombreux petits rouages et ressorts de la mécanique et par les premières locomotives à vapeur de la nouvelle ligne de chemin de fer qui longeait le lac de Zurich. Grâce à son père économe et prévoyant, il fréquenta les écoles primaire et secondaire d'Horgen et suivit un apprentissage en mécanique qu'il valida en obtenant les meilleurs notes. Il résida ensuite pendant deux ans au Locle à la Chaux de fonds auprès d'horlogers puis, en Saxe. En 1884 il apprend à fabriquer des cardes au sein de l’entreprise Schelling & Co où travaille son père Hans Jakob en qualité de contremaître. Curieux, entreprenant, il veut poursuivre ses études. Malgré le milieu modeste de sa famille, Hermann Stäubli quitte la société pour se former en Italie, Allemagne et Grande-Bretagne. Il souhaite apprendre la mécanique et surtout acquérir de nouvelles méthodes. À l'âge de 22 ans, en 1889, bien que sollicité par de nombreuses sociétés pour ses capacités techniques, le jeune ingénieur ambitieux et talentueux ayant obtenu une maitrise, revient pourtant à Horgen, à la demande de Georges Schelling, pour travailler sur les ratières anglaises Hattersley, le tout pour 6 francs jour (rémunération tout à fait correcte pour l'époque).En 1890 il épouse Rosina Hermann. De cet heureux mariage naquirent neuf enfants : cinq filles et quatre garçons. Sur son temps de loisir, à l'âge de 25 ans, Hermann invente et finit déposer son premier brevet : une nouvelle ratière à 3 cylindres (Brevet N° 5046). Il est alors nommé chef d’atelier de fabrication mécanique mais il a d’autres ambitions que la société ne peut lui offrir. Rudolf Schelling, fils unique de Georges Schelling, propose à Hermann Stäubli de s’associer. Le 1er juin 1892, ils créent ensemble « La maison Schelling & Stäubli ». C’est ainsi qu’un petit atelier est installé à Horgen (Suisse) au fond de la « Zugerstrasse » dans les locaux d’un ancien tissage Jacquard.Aujourd'hui leur entreprise serait considérée comme une start up. A l'époque cela demandait tout autant d'audace et d'esprit pionnier. L’atelier se spécialise pour le marché textile et en particulier dans la fabrication des ratières. Des prototypes sont testés avec succès chez des tisseurs locaux. Les commandes affluent et la société doit s’agrandir dans de nouveaux locaux à Horgen (32 salariés) en 1895. Hans Jakob et Robert Stäubli, (le père et le frère de Hermann) rejoignent la société en 1897 pour renforcer l’équipe. Hans Jakob, « Grossvater » est chargé de la gestion de l’atelier et de la fabrication. Les tissages suisses s’installent de plus en plus à l’étranger et font connaître les ratières Schelling & Stäubli. Reconnues et réputées auprès de nombreux tisseurs, leur exportation commence en Autriche et en France. La maison Schelling & Stäubli doit déposer des brevets pour protéger ses inventions. Elle crée également sa première filiale, à Vaduz au Liechtenstein en 1898, appelée « Hermann Stäubli & Co » pour servir les marchés autrichiens et hongrois. L'entreprise grandit. La charge de travail augmente. Il n'avais guère le temps de se reposer. Mais lorsu'il le pouvait, il aimait passer du temps sur l'eau. Dans une barque. Il y appréciait l'air frais et laissait vagabonder ses pensées. Hermann n'était pas forcément attiré par la fonction publique ni par la politique, mais fut pourtant pendant deux mandats, membre d'une commission scolaire et conseiller municipal en qualité de président de la commission de santé. Le tournant en 1906 est surtout qu'à la suite du décès de Rudolf Schelling, l’entreprise appartient à 100 % à la famille Stäubli. La Société devient alors « Gebrüder Stäubli ». En 1908 Hermann Stäubli décide de créer sa propre entreprise en France. En février 1909, l’installation des machines et les aménagements (turbines, machines-outils, dynamos, établis et entrepôts) commencent sur le site de Faverges en Haute Savoie. La guerre de 1914 interrompt totalement l’activité de l’entreprise pendant environ trois mois. Hermann Stäubli se refuse à produire des munitions. Pour maintenir l’emploi, il fabrique des outillages pour la papeterie. La paix conclue, la reconstruction de l’industrie textile (laine, lin et coton) peut se faire dans les zones détruites par la guerre. Les fils de Herman Stäubli, Robert en 1919 et Hermann en 1920, décident de reprendre en main respectivement la direction commerciale et la direction technique de l’usine de Faverges. Ils mettent en place une véritable dynamique de croissance. Dès 1919, l’effectif augmente et les parties isolées du bâtiment, restées vides jusque là, sont aménagées et équipées. En 1929, juste avant la grande crise mondiale, l’entreprise atteint un record de production avec 4 680 ratières. Avec l'âge, il se prit d'intérêt pour l'aviation naissante et on le trouvait souvent à la terrasse du restaurant de l'aéroport de Dübendorf. Il aimait aussi s'occuper de ses douze petits enfants. Le 17 novembre 1937, un incendie ravage l’usine de Faverges, dont seuls les murs subsistent. La famille Stäubli décide de construire une nouvelle usine moderne près de la gare et le chantier est aussitôt lancé. Les différents services sont transférés dans la nouvelle usine au fur et à mesure de l’avancement des travaux. En décembre 1938, les bureaux sont installés en dernier dans les nouveaux bâtiments. Toutes les conditions sont réunies pour que l’entreprise reprenne son essor. La déclaration de guerre début septembre 1939 annonce une fin abrupte des affaires. Le 1er octobre 1940, Hermann Stäubli décède brutalement d'une courte maladie, à peine une semaine après avoir fêté ses noces d'or avec sa chère Rosina.73 ans, 6 mois et 16 jours. C'est ce qui figure sur la publication commémorative. (fr)
  • Né en 1867 à Horgen, canton de Zurich en Suisse. Hermann Stäubli ést le fils de Hans Jakob Stäubli (Maitre cadreur chez Schelling & CO), et de Theresia Kostbar (travailleuse à domicile sur métier à tisser). Hermann a grandi dans une famille modeste ou honnêteté et sens du devoir étaient les maîtres-mots. Il aidait sa mère et quelques voisines lors des opérations de bobinage et observait son père lorsqu'il s'adonnait à sa passion, réparer les horloges. Il était fasciné par les nombreux petits rouages et ressorts de la mécanique et par les premières locomotives à vapeur de la nouvelle ligne de chemin de fer qui longeait le lac de Zurich. Grâce à son père économe et prévoyant, il fréquenta les écoles primaire et secondaire d'Horgen et suivit un apprentissage en mécanique qu'il valida en obtenant les meilleurs notes. Il résida ensuite pendant deux ans au Locle à la Chaux de fonds auprès d'horlogers puis, en Saxe. En 1884 il apprend à fabriquer des cardes au sein de l’entreprise Schelling & Co où travaille son père Hans Jakob en qualité de contremaître. Curieux, entreprenant, il veut poursuivre ses études. Malgré le milieu modeste de sa famille, Hermann Stäubli quitte la société pour se former en Italie, Allemagne et Grande-Bretagne. Il souhaite apprendre la mécanique et surtout acquérir de nouvelles méthodes. À l'âge de 22 ans, en 1889, bien que sollicité par de nombreuses sociétés pour ses capacités techniques, le jeune ingénieur ambitieux et talentueux ayant obtenu une maitrise, revient pourtant à Horgen, à la demande de Georges Schelling, pour travailler sur les ratières anglaises Hattersley, le tout pour 6 francs jour (rémunération tout à fait correcte pour l'époque).En 1890 il épouse Rosina Hermann. De cet heureux mariage naquirent neuf enfants : cinq filles et quatre garçons. Sur son temps de loisir, à l'âge de 25 ans, Hermann invente et finit déposer son premier brevet : une nouvelle ratière à 3 cylindres (Brevet N° 5046). Il est alors nommé chef d’atelier de fabrication mécanique mais il a d’autres ambitions que la société ne peut lui offrir. Rudolf Schelling, fils unique de Georges Schelling, propose à Hermann Stäubli de s’associer. Le 1er juin 1892, ils créent ensemble « La maison Schelling & Stäubli ». C’est ainsi qu’un petit atelier est installé à Horgen (Suisse) au fond de la « Zugerstrasse » dans les locaux d’un ancien tissage Jacquard.Aujourd'hui leur entreprise serait considérée comme une start up. A l'époque cela demandait tout autant d'audace et d'esprit pionnier. L’atelier se spécialise pour le marché textile et en particulier dans la fabrication des ratières. Des prototypes sont testés avec succès chez des tisseurs locaux. Les commandes affluent et la société doit s’agrandir dans de nouveaux locaux à Horgen (32 salariés) en 1895. Hans Jakob et Robert Stäubli, (le père et le frère de Hermann) rejoignent la société en 1897 pour renforcer l’équipe. Hans Jakob, « Grossvater » est chargé de la gestion de l’atelier et de la fabrication. Les tissages suisses s’installent de plus en plus à l’étranger et font connaître les ratières Schelling & Stäubli. Reconnues et réputées auprès de nombreux tisseurs, leur exportation commence en Autriche et en France. La maison Schelling & Stäubli doit déposer des brevets pour protéger ses inventions. Elle crée également sa première filiale, à Vaduz au Liechtenstein en 1898, appelée « Hermann Stäubli & Co » pour servir les marchés autrichiens et hongrois. L'entreprise grandit. La charge de travail augmente. Il n'avais guère le temps de se reposer. Mais lorsu'il le pouvait, il aimait passer du temps sur l'eau. Dans une barque. Il y appréciait l'air frais et laissait vagabonder ses pensées. Hermann n'était pas forcément attiré par la fonction publique ni par la politique, mais fut pourtant pendant deux mandats, membre d'une commission scolaire et conseiller municipal en qualité de président de la commission de santé. Le tournant en 1906 est surtout qu'à la suite du décès de Rudolf Schelling, l’entreprise appartient à 100 % à la famille Stäubli. La Société devient alors « Gebrüder Stäubli ». En 1908 Hermann Stäubli décide de créer sa propre entreprise en France. En février 1909, l’installation des machines et les aménagements (turbines, machines-outils, dynamos, établis et entrepôts) commencent sur le site de Faverges en Haute Savoie. La guerre de 1914 interrompt totalement l’activité de l’entreprise pendant environ trois mois. Hermann Stäubli se refuse à produire des munitions. Pour maintenir l’emploi, il fabrique des outillages pour la papeterie. La paix conclue, la reconstruction de l’industrie textile (laine, lin et coton) peut se faire dans les zones détruites par la guerre. Les fils de Herman Stäubli, Robert en 1919 et Hermann en 1920, décident de reprendre en main respectivement la direction commerciale et la direction technique de l’usine de Faverges. Ils mettent en place une véritable dynamique de croissance. Dès 1919, l’effectif augmente et les parties isolées du bâtiment, restées vides jusque là, sont aménagées et équipées. En 1929, juste avant la grande crise mondiale, l’entreprise atteint un record de production avec 4 680 ratières. Avec l'âge, il se prit d'intérêt pour l'aviation naissante et on le trouvait souvent à la terrasse du restaurant de l'aéroport de Dübendorf. Il aimait aussi s'occuper de ses douze petits enfants. Le 17 novembre 1937, un incendie ravage l’usine de Faverges, dont seuls les murs subsistent. La famille Stäubli décide de construire une nouvelle usine moderne près de la gare et le chantier est aussitôt lancé. Les différents services sont transférés dans la nouvelle usine au fur et à mesure de l’avancement des travaux. En décembre 1938, les bureaux sont installés en dernier dans les nouveaux bâtiments. Toutes les conditions sont réunies pour que l’entreprise reprenne son essor. La déclaration de guerre début septembre 1939 annonce une fin abrupte des affaires. Le 1er octobre 1940, Hermann Stäubli décède brutalement d'une courte maladie, à peine une semaine après avoir fêté ses noces d'or avec sa chère Rosina.73 ans, 6 mois et 16 jours. C'est ce qui figure sur la publication commémorative. (fr)
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  • Né en 1867 à Horgen, canton de Zurich en Suisse. Hermann Stäubli ést le fils de Hans Jakob Stäubli (Maitre cadreur chez Schelling & CO), et de Theresia Kostbar (travailleuse à domicile sur métier à tisser). Hermann a grandi dans une famille modeste ou honnêteté et sens du devoir étaient les maîtres-mots. Grâce à son père économe et prévoyant, il fréquenta les écoles primaire et secondaire d'Horgen et suivit un apprentissage en mécanique qu'il valida en obtenant les meilleurs notes. Il résida ensuite pendant deux ans au Locle à la Chaux de fonds auprès d'horlogers puis, en Saxe. (fr)
  • Né en 1867 à Horgen, canton de Zurich en Suisse. Hermann Stäubli ést le fils de Hans Jakob Stäubli (Maitre cadreur chez Schelling & CO), et de Theresia Kostbar (travailleuse à domicile sur métier à tisser). Hermann a grandi dans une famille modeste ou honnêteté et sens du devoir étaient les maîtres-mots. Grâce à son père économe et prévoyant, il fréquenta les écoles primaire et secondaire d'Horgen et suivit un apprentissage en mécanique qu'il valida en obtenant les meilleurs notes. Il résida ensuite pendant deux ans au Locle à la Chaux de fonds auprès d'horlogers puis, en Saxe. (fr)
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  • Hermann Stäubli (fr)
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