Guillaume-Honoré Roques, dit l’abbé de Montgaillard, est un écrivain et polémiste français né à Montgaillard près de Toulouse en 1772, et mort en 1825. Il est le frère de Jean Gabriel Maurice Rocques, comte de Montgaillard. Il passa dans l’émigration avec son frère, suivit la même carrière d'intrigues, fut, comme lui, détenu quelque temps au Temple sous le Consulat, et occupa, pendant l’Empire, un emploi dans les fourrages et les vivres de l’armée. Il s’est fait remarquer par une misanthropie et un cynisme dont il a laissé lui-même la peinture dans son testament. On y lit :

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  • Guillaume-Honoré Roques, dit l’abbé de Montgaillard, est un écrivain et polémiste français né à Montgaillard près de Toulouse en 1772, et mort en 1825. Il est le frère de Jean Gabriel Maurice Rocques, comte de Montgaillard. Il passa dans l’émigration avec son frère, suivit la même carrière d'intrigues, fut, comme lui, détenu quelque temps au Temple sous le Consulat, et occupa, pendant l’Empire, un emploi dans les fourrages et les vivres de l’armée. Il s’est fait remarquer par une misanthropie et un cynisme dont il a laissé lui-même la peinture dans son testament. On y lit : « J’ai 8,000 francs de rente ; A qui les léguerai-je ? À ma famille ? je la méprise. Au clergé ? je le déteste. Aux pauvres malades ? ils me dégoûtent. Mais, si je ne fais pas de testament, c’est le gouvernement qui sera mon héritier, et le gouvernement m’ennuie mille fois plus que tout le reste. Va donc pour les pauvres malades : ils ne me doivent pas de reconnaissance; car si je teste en leur faveur, ce n’est qu’en haine de tous les autres. » Dans un accès de fièvre, il se jeta par la fenêtre et mourut sur le coup. (fr)
  • Guillaume-Honoré Roques, dit l’abbé de Montgaillard, est un écrivain et polémiste français né à Montgaillard près de Toulouse en 1772, et mort en 1825. Il est le frère de Jean Gabriel Maurice Rocques, comte de Montgaillard. Il passa dans l’émigration avec son frère, suivit la même carrière d'intrigues, fut, comme lui, détenu quelque temps au Temple sous le Consulat, et occupa, pendant l’Empire, un emploi dans les fourrages et les vivres de l’armée. Il s’est fait remarquer par une misanthropie et un cynisme dont il a laissé lui-même la peinture dans son testament. On y lit : « J’ai 8,000 francs de rente ; A qui les léguerai-je ? À ma famille ? je la méprise. Au clergé ? je le déteste. Aux pauvres malades ? ils me dégoûtent. Mais, si je ne fais pas de testament, c’est le gouvernement qui sera mon héritier, et le gouvernement m’ennuie mille fois plus que tout le reste. Va donc pour les pauvres malades : ils ne me doivent pas de reconnaissance; car si je teste en leur faveur, ce n’est qu’en haine de tous les autres. » Dans un accès de fièvre, il se jeta par la fenêtre et mourut sur le coup. (fr)
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  • Guillaume-Honoré Roques, dit l’abbé de Montgaillard, est un écrivain et polémiste français né à Montgaillard près de Toulouse en 1772, et mort en 1825. Il est le frère de Jean Gabriel Maurice Rocques, comte de Montgaillard. Il passa dans l’émigration avec son frère, suivit la même carrière d'intrigues, fut, comme lui, détenu quelque temps au Temple sous le Consulat, et occupa, pendant l’Empire, un emploi dans les fourrages et les vivres de l’armée. Il s’est fait remarquer par une misanthropie et un cynisme dont il a laissé lui-même la peinture dans son testament. On y lit : (fr)
  • Guillaume-Honoré Roques, dit l’abbé de Montgaillard, est un écrivain et polémiste français né à Montgaillard près de Toulouse en 1772, et mort en 1825. Il est le frère de Jean Gabriel Maurice Rocques, comte de Montgaillard. Il passa dans l’émigration avec son frère, suivit la même carrière d'intrigues, fut, comme lui, détenu quelque temps au Temple sous le Consulat, et occupa, pendant l’Empire, un emploi dans les fourrages et les vivres de l’armée. Il s’est fait remarquer par une misanthropie et un cynisme dont il a laissé lui-même la peinture dans son testament. On y lit : (fr)
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