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- L'existence de Godomar (ou Godemar), prince burgonde, fils de Gondioc roi des Burgondes, qui vécut dans vers le milieu du Ve siècle nous est révélée par Grégoire de Tours : « Gondioc avait été roi des Burgondes : il appartenait à la famille d'Athanaric, le roi persécuteur de qui nous avons parlé ci-dessus. Il avait eu quatre fils : Gondebaud, Godégisèle, Chilpéric et Gondemar. [...] » — Grégoire de Tours, Historia Francorum, Livre II, paragraphe XXVIII, traduction Robert Latouche, Les classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, volume 27, p. 116-117, in La Bourgogne au Moyen Âge, Académie de Dijon, Centre régional de recherche et de documentation pédagogique, Dijon, 1972. Gondemar, fils de Gondioc, et son frère Chilpéric II, (Hilpéric le Jeune), le père de Clotilde, sont morts assez rapidement, comme l'indique une lettre de l'évêque Avit de Vienne à Gondebaud, où il nous le montre affligé de la mort de ses frères : « c’était la bonne fortune de votre royaume qui, en diminuant le nombre de personnages royaux, ne gardait à la vie que ce qui suffisait pour le commandement. Autrefois vous pleuriez avec une émotion inexprimable la perte de vos frères et l'affliction de tout votre peuple s'associait à votre deuil royal. Et cependant, c'était la bonne fortune de votre royaume qui, en diminuant le nombre de personnages royaux, ne gardait à la vie que ce qui suffisait pour le commandement » — Saint-Avit, in La Bourgogne au Moyen Âge édité par l'Académie de Dijon, Centre Régional de Recherche et de Documentation Pédagogiques (1972) La disparition de ces deux frères donne lieu à controverse. La documentation d'époque consiste essentiellement en un passage de Grégoire de Tours où celui-ci évoque formellement et de façon assez détaillée l'assassinat de Chilpéric et de son épouse par Gondebaud, mais sans en donner les circonstances. « Gondebaud égorgea Chilpéric son frère et noya la femme de celui-ci en lui attachant une pierre au cou. Il condamna à l'exil ses deux filles ; l'aînée, qui prit l'habit, s'appelait Croma, la plus jeune Clotilde. [...]. » — Grégoire de Tours, Historia Francorum, Livre II, paragraphe XXVIII, traduction Robert Latouche, Les classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, volume 27, p. 116-117, in La Bourgogne au Moyen Âge, Académie de Dijon, Centre régional de recherche et de documentation pédagogique, Dijon, 1972. Grégoire de Tours ne dit rien concernant le destin de Godomar. Justin Favrod précise que : « [...] Chilpéric (Hilpéric) mourut selon toute vraisemblance avant son oncle (Chilpéric Ier (l'Ancien)) et que, vraisemblablement Godomar, comme son frère, ne régna pas. Michèle Laforest, dans Clovis, un roi de légende, écrit que « Godomar disparut sans laisser de traces. Carence des archives ou crime parfait on ne saura jamais ». Katalin Escher, écrit seulement que Godomar devait être encore assez jeune à sa mort Articles détaillés : Burgondes et Gondebaud. (fr)
- L'existence de Godomar (ou Godemar), prince burgonde, fils de Gondioc roi des Burgondes, qui vécut dans vers le milieu du Ve siècle nous est révélée par Grégoire de Tours : « Gondioc avait été roi des Burgondes : il appartenait à la famille d'Athanaric, le roi persécuteur de qui nous avons parlé ci-dessus. Il avait eu quatre fils : Gondebaud, Godégisèle, Chilpéric et Gondemar. [...] » — Grégoire de Tours, Historia Francorum, Livre II, paragraphe XXVIII, traduction Robert Latouche, Les classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, volume 27, p. 116-117, in La Bourgogne au Moyen Âge, Académie de Dijon, Centre régional de recherche et de documentation pédagogique, Dijon, 1972. Gondemar, fils de Gondioc, et son frère Chilpéric II, (Hilpéric le Jeune), le père de Clotilde, sont morts assez rapidement, comme l'indique une lettre de l'évêque Avit de Vienne à Gondebaud, où il nous le montre affligé de la mort de ses frères : « c’était la bonne fortune de votre royaume qui, en diminuant le nombre de personnages royaux, ne gardait à la vie que ce qui suffisait pour le commandement. Autrefois vous pleuriez avec une émotion inexprimable la perte de vos frères et l'affliction de tout votre peuple s'associait à votre deuil royal. Et cependant, c'était la bonne fortune de votre royaume qui, en diminuant le nombre de personnages royaux, ne gardait à la vie que ce qui suffisait pour le commandement » — Saint-Avit, in La Bourgogne au Moyen Âge édité par l'Académie de Dijon, Centre Régional de Recherche et de Documentation Pédagogiques (1972) La disparition de ces deux frères donne lieu à controverse. La documentation d'époque consiste essentiellement en un passage de Grégoire de Tours où celui-ci évoque formellement et de façon assez détaillée l'assassinat de Chilpéric et de son épouse par Gondebaud, mais sans en donner les circonstances. « Gondebaud égorgea Chilpéric son frère et noya la femme de celui-ci en lui attachant une pierre au cou. Il condamna à l'exil ses deux filles ; l'aînée, qui prit l'habit, s'appelait Croma, la plus jeune Clotilde. [...]. » — Grégoire de Tours, Historia Francorum, Livre II, paragraphe XXVIII, traduction Robert Latouche, Les classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, volume 27, p. 116-117, in La Bourgogne au Moyen Âge, Académie de Dijon, Centre régional de recherche et de documentation pédagogique, Dijon, 1972. Grégoire de Tours ne dit rien concernant le destin de Godomar. Justin Favrod précise que : « [...] Chilpéric (Hilpéric) mourut selon toute vraisemblance avant son oncle (Chilpéric Ier (l'Ancien)) et que, vraisemblablement Godomar, comme son frère, ne régna pas. Michèle Laforest, dans Clovis, un roi de légende, écrit que « Godomar disparut sans laisser de traces. Carence des archives ou crime parfait on ne saura jamais ». Katalin Escher, écrit seulement que Godomar devait être encore assez jeune à sa mort Articles détaillés : Burgondes et Gondebaud. (fr)
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