Georges Maniakès (Γεώργιος Μανιάκης en grec) est un général byzantin d’origine grecque du XIe siècle, identifié aussi sous le nom de Gyrgir dans les sagas scandinaves. Fils de Goudelios Maniakes, il parvient à se hisser au rang de général malgré ses origines modestes. Il fait valoir ses talents militaires lorsqu’il parvient à prendre la ville d’Édesse aux Seldjoukides en 1032 ainsi que d’autres territoires de l’actuelle Syrie. Il est surtout renommé pour sa reconquête partielle de la Sicile qui commence en 1038. Au cours de sa vie, le tempérament colérique de Maniakès lui attire plusieurs problèmes avec le pouvoir impérial de Byzance. Il se fait emprisonner et plus tard, son mécontentement envers l’empereur Constantin IX Monomaque le pousse finalement à la révolte en 1042, où il trouve la

Property Value
dbo:abstract
  • Georges Maniakès (Γεώργιος Μανιάκης en grec) est un général byzantin d’origine grecque du XIe siècle, identifié aussi sous le nom de Gyrgir dans les sagas scandinaves. Fils de Goudelios Maniakes, il parvient à se hisser au rang de général malgré ses origines modestes. Il fait valoir ses talents militaires lorsqu’il parvient à prendre la ville d’Édesse aux Seldjoukides en 1032 ainsi que d’autres territoires de l’actuelle Syrie. Il est surtout renommé pour sa reconquête partielle de la Sicile qui commence en 1038. Au cours de sa vie, le tempérament colérique de Maniakès lui attire plusieurs problèmes avec le pouvoir impérial de Byzance. Il se fait emprisonner et plus tard, son mécontentement envers l’empereur Constantin IX Monomaque le pousse finalement à la révolte en 1042, où il trouve la mort durant une importante bataille. Le décès de Maniakès, en l’an 1043, est une énigme pour ses contemporains, car aucun d’eux n’est en mesure de prouver qui l’a achevé. L’intellectuel byzantin Michel Psellos, son contemporain, affirme avoir connu Georges Maniakès et le décrit comme un homme que la nature a destiné à être un commandant militaire, car « sa taille atteignait au dixième pied, et ceux qui le regardaient levaient la tête comme vers une colline ou un sommet de montagne. Sa figure n’était ni douce ni agréable, mais évoquait l’idée d’un ouragan ; sa voix était un tonnerre, et ses mains étaient capables d’ébranler des murailles et de briser des portes de bronze ; son élan était celui d’un lion et son sourcil était terrible. Et tout le reste, en cet homme, s’accordait et concordait avec ces traits. Et ce qui se disait de lui renchérissait sur ce qui se voyait ; et tous les barbares en avaient peur, l’un pour l’avoir vu et admiré, l’autre pour avoir entendu parler de lui en des récits terrifiants» Son armée est composée de mercenaires de toutes sortes. Certains viennent d’Italie et de Lombardie, et il a sous son commandement le semi-légendaire héros scandinave Harald Hardrara, qui commandait la garde varègue. Harald Hardrara devient plus tard roi de Norvège. Un autre personnage notoire sous ses ordres est Guillaume de Hauteville, commandant des mercenaires normands, surnommé Bras-de-fer après avoir vaincu, en combat singulier, l’émir musulman de Syracuse, à Troina. Ces deux commandants quittent à des moments différents les troupes de Maniakès et ne sont donc pas à ses côtés lors de sa mort. Il est représenté dans les Chronique de Skylitzès de Madrid, où se trouvent des miniatures de ses différents accomplissements. (fr)
  • Georges Maniakès (Γεώργιος Μανιάκης en grec) est un général byzantin d’origine grecque du XIe siècle, identifié aussi sous le nom de Gyrgir dans les sagas scandinaves. Fils de Goudelios Maniakes, il parvient à se hisser au rang de général malgré ses origines modestes. Il fait valoir ses talents militaires lorsqu’il parvient à prendre la ville d’Édesse aux Seldjoukides en 1032 ainsi que d’autres territoires de l’actuelle Syrie. Il est surtout renommé pour sa reconquête partielle de la Sicile qui commence en 1038. Au cours de sa vie, le tempérament colérique de Maniakès lui attire plusieurs problèmes avec le pouvoir impérial de Byzance. Il se fait emprisonner et plus tard, son mécontentement envers l’empereur Constantin IX Monomaque le pousse finalement à la révolte en 1042, où il trouve la mort durant une importante bataille. Le décès de Maniakès, en l’an 1043, est une énigme pour ses contemporains, car aucun d’eux n’est en mesure de prouver qui l’a achevé. L’intellectuel byzantin Michel Psellos, son contemporain, affirme avoir connu Georges Maniakès et le décrit comme un homme que la nature a destiné à être un commandant militaire, car « sa taille atteignait au dixième pied, et ceux qui le regardaient levaient la tête comme vers une colline ou un sommet de montagne. Sa figure n’était ni douce ni agréable, mais évoquait l’idée d’un ouragan ; sa voix était un tonnerre, et ses mains étaient capables d’ébranler des murailles et de briser des portes de bronze ; son élan était celui d’un lion et son sourcil était terrible. Et tout le reste, en cet homme, s’accordait et concordait avec ces traits. Et ce qui se disait de lui renchérissait sur ce qui se voyait ; et tous les barbares en avaient peur, l’un pour l’avoir vu et admiré, l’autre pour avoir entendu parler de lui en des récits terrifiants» Son armée est composée de mercenaires de toutes sortes. Certains viennent d’Italie et de Lombardie, et il a sous son commandement le semi-légendaire héros scandinave Harald Hardrara, qui commandait la garde varègue. Harald Hardrara devient plus tard roi de Norvège. Un autre personnage notoire sous ses ordres est Guillaume de Hauteville, commandant des mercenaires normands, surnommé Bras-de-fer après avoir vaincu, en combat singulier, l’émir musulman de Syracuse, à Troina. Ces deux commandants quittent à des moments différents les troupes de Maniakès et ne sont donc pas à ses côtés lors de sa mort. Il est représenté dans les Chronique de Skylitzès de Madrid, où se trouvent des miniatures de ses différents accomplissements. (fr)
dbo:birthPlace
dbo:citizenship
dbo:deathPlace
dbo:occupation
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageID
  • 1891576 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 20123 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 190699679 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:année
  • 1928 (xsd:integer)
  • 2010 (xsd:integer)
prop-fr:auteur
  • Michel Psellos (fr)
  • John Wortley (fr)
  • Jean Skylitzes (fr)
  • Émile Renauld (fr)
  • Michel Psellos (fr)
  • John Wortley (fr)
  • Jean Skylitzes (fr)
  • Émile Renauld (fr)
prop-fr:id
  • Psellos (fr)
  • Skylitzes (fr)
  • Psellos (fr)
  • Skylitzes (fr)
prop-fr:isbn
  • 978 (xsd:integer)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:langueOriginale
  • grc (fr)
  • grc (fr)
prop-fr:lieu
  • New York (fr)
  • Paris (fr)
  • New York (fr)
  • Paris (fr)
prop-fr:pagesTotales
  • 491 (xsd:integer)
prop-fr:titre
  • Chronographie, ou histoire d'un siècle de Byzance Tome II (fr)
  • John Skylitzes : A Synopsis of Byzantine History, 811–1057 : Translation and Notes (fr)
  • Chronographie, ou histoire d'un siècle de Byzance Tome II (fr)
  • John Skylitzes : A Synopsis of Byzantine History, 811–1057 : Translation and Notes (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:éditeur
  • Les belles lettres (fr)
  • cambridge university press (fr)
  • Les belles lettres (fr)
  • cambridge university press (fr)
dct:subject
rdf:type
rdfs:comment
  • Georges Maniakès (Γεώργιος Μανιάκης en grec) est un général byzantin d’origine grecque du XIe siècle, identifié aussi sous le nom de Gyrgir dans les sagas scandinaves. Fils de Goudelios Maniakes, il parvient à se hisser au rang de général malgré ses origines modestes. Il fait valoir ses talents militaires lorsqu’il parvient à prendre la ville d’Édesse aux Seldjoukides en 1032 ainsi que d’autres territoires de l’actuelle Syrie. Il est surtout renommé pour sa reconquête partielle de la Sicile qui commence en 1038. Au cours de sa vie, le tempérament colérique de Maniakès lui attire plusieurs problèmes avec le pouvoir impérial de Byzance. Il se fait emprisonner et plus tard, son mécontentement envers l’empereur Constantin IX Monomaque le pousse finalement à la révolte en 1042, où il trouve la (fr)
  • Georges Maniakès (Γεώργιος Μανιάκης en grec) est un général byzantin d’origine grecque du XIe siècle, identifié aussi sous le nom de Gyrgir dans les sagas scandinaves. Fils de Goudelios Maniakes, il parvient à se hisser au rang de général malgré ses origines modestes. Il fait valoir ses talents militaires lorsqu’il parvient à prendre la ville d’Édesse aux Seldjoukides en 1032 ainsi que d’autres territoires de l’actuelle Syrie. Il est surtout renommé pour sa reconquête partielle de la Sicile qui commence en 1038. Au cours de sa vie, le tempérament colérique de Maniakès lui attire plusieurs problèmes avec le pouvoir impérial de Byzance. Il se fait emprisonner et plus tard, son mécontentement envers l’empereur Constantin IX Monomaque le pousse finalement à la révolte en 1042, où il trouve la (fr)
rdfs:label
  • George Maniakes (en)
  • Georges Maniakès (fr)
  • Georgios Maniakes (de)
  • Georgios Maniakes (pl)
  • Jordi Maniaces (ca)
  • Jorge Maniaces (es)
  • Jorge Maniaces (pt)
  • Георгий Маниак (ru)
  • جورج مانياكيس (arz)
  • 乔治·马尼亚克 (zh)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:commandant of
is dbo:namedAfter of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is prop-fr:commandant of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of