François Barrillot (13 janvier 1818, Lyon – 11 décembre 1874, Paris) est un poète, chansonnier, compositeur, écrivain de pièces de théâtre et goguettier lyonnais puis parisien. Il est membre à partir de 1842 de la célèbre goguette de la Lice chansonnière. En 1849, ses idées républicaines socialistes, qu'il exprime par exemple dans la chanson La Trinité humaine : Liberté, Égalité, Fraternité., amènent son licenciement de l'Imprimerie nationale où il était entré grâce à Béranger. L’Académie française lui décerne le prix Lambert en 1867.

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  • François Barrillot (13 janvier 1818, Lyon – 11 décembre 1874, Paris) est un poète, chansonnier, compositeur, écrivain de pièces de théâtre et goguettier lyonnais puis parisien. Il est membre à partir de 1842 de la célèbre goguette de la Lice chansonnière. En 1849, ses idées républicaines socialistes, qu'il exprime par exemple dans la chanson La Trinité humaine : Liberté, Égalité, Fraternité., amènent son licenciement de l'Imprimerie nationale où il était entré grâce à Béranger. En 1856-1857, il est le gérant du bimensuel La Tribune des poëtes et en 1861 il est le rédacteur en chef du Triboulet, journal critique et littéraire. Lors d’un long séjour à Lyon, il est à l’initiative du (1865-1866), titre fondateur de la presse satirique lyonnaise, qui connait un succès immédiat et inaugure une série prolifique de journaux mettant en scène la célèbre marionnette et son compère Gnafron. Accompagné notamment de Coste-Labaume et André Steyert, il y rédige sous le pseudonyme « Cogne-mou » des articles en langage canut, qu’il maîtrise à la perfection. Certaines de ses chansons furent jadis très populaires. Elles sont aujourd'hui oubliées du grand public ainsi que leur auteur.La plus grande partie des œuvres de Barrillot, restée à l'état manuscrit, est perdue. Quelques-uns de ses manuscrits, légués à la ville de Lyon, sont conservés au fonds ancien de la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu. L’Académie française lui décerne le prix Lambert en 1867. Le Lieutenant-Colonel Ferdinand Natanael Staaff dans sa Littérature française. Depuis la formation de la langue jusqu'à nos jours, publié en 1877, le cite ainsi : « François Barrillot est un poète élégiaque et satirique et auteur dramatique. Simple ouvrier lithographe, il se forma par la lecture de nos meilleurs auteurs, et écrivit de bonne heure de jolis vers, réellement originaux. Un style plein de mouvement ne pouvait manquer d’attirer l’attention sur F. Barillot, qui se répandit abondamment dans diverses journaux. En sa qualité de poète F. Barillot a une affection particulière pour les oiseaux.On lui doit aussi des satires sociales, mais dans ce genre, il a été trop loin, et il a souvent perdu la distinction élégante qui caractérise ses premiers vers ». (fr)
  • François Barrillot (13 janvier 1818, Lyon – 11 décembre 1874, Paris) est un poète, chansonnier, compositeur, écrivain de pièces de théâtre et goguettier lyonnais puis parisien. Il est membre à partir de 1842 de la célèbre goguette de la Lice chansonnière. En 1849, ses idées républicaines socialistes, qu'il exprime par exemple dans la chanson La Trinité humaine : Liberté, Égalité, Fraternité., amènent son licenciement de l'Imprimerie nationale où il était entré grâce à Béranger. En 1856-1857, il est le gérant du bimensuel La Tribune des poëtes et en 1861 il est le rédacteur en chef du Triboulet, journal critique et littéraire. Lors d’un long séjour à Lyon, il est à l’initiative du (1865-1866), titre fondateur de la presse satirique lyonnaise, qui connait un succès immédiat et inaugure une série prolifique de journaux mettant en scène la célèbre marionnette et son compère Gnafron. Accompagné notamment de Coste-Labaume et André Steyert, il y rédige sous le pseudonyme « Cogne-mou » des articles en langage canut, qu’il maîtrise à la perfection. Certaines de ses chansons furent jadis très populaires. Elles sont aujourd'hui oubliées du grand public ainsi que leur auteur.La plus grande partie des œuvres de Barrillot, restée à l'état manuscrit, est perdue. Quelques-uns de ses manuscrits, légués à la ville de Lyon, sont conservés au fonds ancien de la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu. L’Académie française lui décerne le prix Lambert en 1867. Le Lieutenant-Colonel Ferdinand Natanael Staaff dans sa Littérature française. Depuis la formation de la langue jusqu'à nos jours, publié en 1877, le cite ainsi : « François Barrillot est un poète élégiaque et satirique et auteur dramatique. Simple ouvrier lithographe, il se forma par la lecture de nos meilleurs auteurs, et écrivit de bonne heure de jolis vers, réellement originaux. Un style plein de mouvement ne pouvait manquer d’attirer l’attention sur F. Barillot, qui se répandit abondamment dans diverses journaux. En sa qualité de poète F. Barillot a une affection particulière pour les oiseaux.On lui doit aussi des satires sociales, mais dans ce genre, il a été trop loin, et il a souvent perdu la distinction élégante qui caractérise ses premiers vers ». (fr)
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  • François Barrillot (13 janvier 1818, Lyon – 11 décembre 1874, Paris) est un poète, chansonnier, compositeur, écrivain de pièces de théâtre et goguettier lyonnais puis parisien. Il est membre à partir de 1842 de la célèbre goguette de la Lice chansonnière. En 1849, ses idées républicaines socialistes, qu'il exprime par exemple dans la chanson La Trinité humaine : Liberté, Égalité, Fraternité., amènent son licenciement de l'Imprimerie nationale où il était entré grâce à Béranger. L’Académie française lui décerne le prix Lambert en 1867. (fr)
  • François Barrillot (13 janvier 1818, Lyon – 11 décembre 1874, Paris) est un poète, chansonnier, compositeur, écrivain de pièces de théâtre et goguettier lyonnais puis parisien. Il est membre à partir de 1842 de la célèbre goguette de la Lice chansonnière. En 1849, ses idées républicaines socialistes, qu'il exprime par exemple dans la chanson La Trinité humaine : Liberté, Égalité, Fraternité., amènent son licenciement de l'Imprimerie nationale où il était entré grâce à Béranger. L’Académie française lui décerne le prix Lambert en 1867. (fr)
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