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- :Paul Delaunay indique que Lemercier nous montre les villes mal percées, sales, les immondices entassés aux portes des faubourgs ; les cimetières maintenus en plein centre ; les casernes, les hôpitaux, les prisons, foyers permanents de contagion, installés dans de vieilles bâtisses mal appropriées à cette destination nouvelle ; les maternités seulement projetées ; les salles d'asiles trop peu nombreuses ; les écoles insalubres. Aussi les épidémies font rage : scarlatine, et fièvre catarrhale avec affection des membranes muqueuses » ; rougeole, variole même, car, malheureusement, la vaccination est peu répandue et Lemercier observe que : « la vaccine semble restreinte à la classe éclairée ; les enfans du peuple et des campagnes sont rarement vaccinés. L'administration n'accorde aucuns fonds pour propager ou encourager cette heureuse découverte qui, loin de se répandre de plus en plus, paraît diminuer de jour en jour. Pendant les saisons froides, l'automne surtout, la plus meurtrière, Lemercier note la fréquence du rhumatisme articulaire aigu, des affections broncho-pleuropulmonaires et des angines. Enfin, sous ce climat humide et assez froid, la scrofule, la phtisie, le rhumatisme chronique, sont endémiques; le rachitisme, les tumeurs blanches, estropient les enfants à foison. Et la propreté étant le moindre souci de la population, la gale et les diverses dermatoses sont fort répandues. A tout cela s'ajoutent les maladies professionnelles : l'industrie générale du département étant le tissage, les ouvriers s'étiolent dans ces caves malsaines, obscures, où toute la journée retentit le tic-tac des métiers. Tisserands, cardeurs et poupeliers meurent phtisiques ; les carriers périssent de coups do froid, et d'alcoolisme: les fondeurs et chaufourniers souffrent d'affections oculaires graves. (fr)
- :Paul Delaunay indique que Lemercier nous montre les villes mal percées, sales, les immondices entassés aux portes des faubourgs ; les cimetières maintenus en plein centre ; les casernes, les hôpitaux, les prisons, foyers permanents de contagion, installés dans de vieilles bâtisses mal appropriées à cette destination nouvelle ; les maternités seulement projetées ; les salles d'asiles trop peu nombreuses ; les écoles insalubres. Aussi les épidémies font rage : scarlatine, et fièvre catarrhale avec affection des membranes muqueuses » ; rougeole, variole même, car, malheureusement, la vaccination est peu répandue et Lemercier observe que : « la vaccine semble restreinte à la classe éclairée ; les enfans du peuple et des campagnes sont rarement vaccinés. L'administration n'accorde aucuns fonds pour propager ou encourager cette heureuse découverte qui, loin de se répandre de plus en plus, paraît diminuer de jour en jour. Pendant les saisons froides, l'automne surtout, la plus meurtrière, Lemercier note la fréquence du rhumatisme articulaire aigu, des affections broncho-pleuropulmonaires et des angines. Enfin, sous ce climat humide et assez froid, la scrofule, la phtisie, le rhumatisme chronique, sont endémiques; le rachitisme, les tumeurs blanches, estropient les enfants à foison. Et la propreté étant le moindre souci de la population, la gale et les diverses dermatoses sont fort répandues. A tout cela s'ajoutent les maladies professionnelles : l'industrie générale du département étant le tissage, les ouvriers s'étiolent dans ces caves malsaines, obscures, où toute la journée retentit le tic-tac des métiers. Tisserands, cardeurs et poupeliers meurent phtisiques ; les carriers périssent de coups do froid, et d'alcoolisme: les fondeurs et chaufourniers souffrent d'affections oculaires graves. (fr)
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