Selon André Magord et Rodrigue Landry, « Depuis quelques années, dans les villes principales telles que Ouagadougou, Bobo et Banfora, la langue française s'étend à d'autres situations de communication que celles juste décrites. Devant la dimension de plus en plus multilingue de ces villes, le français s'impose de façon croissante comme lingua franca chez les commerçants et lors des échanges liés à tous les petits métiers qui se multiplient dans ces grandes villes. La langue française parlée n'est plus alors le français standard mais un français qui, sans la base de l'écrit, se transforme, se réinvente pour une part. Cette expansion du français est relayée par l'affichage publicitaire très présent dans les villes et qui propose des slogans en français. Ces slogans deviennent vite populaires

Property Value
dbo:abstract
  • Selon André Magord et Rodrigue Landry, « Depuis quelques années, dans les villes principales telles que Ouagadougou, Bobo et Banfora, la langue française s'étend à d'autres situations de communication que celles juste décrites. Devant la dimension de plus en plus multilingue de ces villes, le français s'impose de façon croissante comme lingua franca chez les commerçants et lors des échanges liés à tous les petits métiers qui se multiplient dans ces grandes villes. La langue française parlée n'est plus alors le français standard mais un français qui, sans la base de l'écrit, se transforme, se réinvente pour une part. Cette expansion du français est relayée par l'affichage publicitaire très présent dans les villes et qui propose des slogans en français. Ces slogans deviennent vite populaires dans une société burkinabè à forte tradition orale. » Cette variété de français endogène qui résulte d'une hybridation linguistique est un pidgin en voie de créolisation. Ainsi comme dans le pays voisin la Côte d'Ivoire est apparu un français populaire au Burkina Faso. Dans ce français appelé parfois « français de Ouaga » et qui reste essentiellement une langue orale, s'est créé un certain nombre d'interférences entre le français standard et le français populaire du Burkina du fait de l'influence des langues africaines dans la pratique locale du français Un français populaire à l'écrit est aussi apparu dans la colonne Soliloque de Nobila Cabaret du quotidien burkinabè L’Observateur Paalga du vendredi initié par Boniface Batiana et repris par la suite par El Kabor mais aussi dans la rubrique Moi Goama du journal satirique Journal du jeudi. * Francophonies africaines, Gisèle Prignitz, André Batiana , 1998, Pu Rouen, (ISBN 2-87775-245-3) * Amadou Bissiri, "Le français populaire » dans le champ artistique francophone. Les paradoxes d’une existence", Cahiers d'études africaines, p. 163-164, 2001, * Jean-Alexis Mfoutou, Dictionnaire des sigles et acronymes en usage au Burkina Faso, Editions L'Harmattan, Paris, 2017, 610 p. (fr)
  • Selon André Magord et Rodrigue Landry, « Depuis quelques années, dans les villes principales telles que Ouagadougou, Bobo et Banfora, la langue française s'étend à d'autres situations de communication que celles juste décrites. Devant la dimension de plus en plus multilingue de ces villes, le français s'impose de façon croissante comme lingua franca chez les commerçants et lors des échanges liés à tous les petits métiers qui se multiplient dans ces grandes villes. La langue française parlée n'est plus alors le français standard mais un français qui, sans la base de l'écrit, se transforme, se réinvente pour une part. Cette expansion du français est relayée par l'affichage publicitaire très présent dans les villes et qui propose des slogans en français. Ces slogans deviennent vite populaires dans une société burkinabè à forte tradition orale. » Cette variété de français endogène qui résulte d'une hybridation linguistique est un pidgin en voie de créolisation. Ainsi comme dans le pays voisin la Côte d'Ivoire est apparu un français populaire au Burkina Faso. Dans ce français appelé parfois « français de Ouaga » et qui reste essentiellement une langue orale, s'est créé un certain nombre d'interférences entre le français standard et le français populaire du Burkina du fait de l'influence des langues africaines dans la pratique locale du français Un français populaire à l'écrit est aussi apparu dans la colonne Soliloque de Nobila Cabaret du quotidien burkinabè L’Observateur Paalga du vendredi initié par Boniface Batiana et repris par la suite par El Kabor mais aussi dans la rubrique Moi Goama du journal satirique Journal du jeudi. * Francophonies africaines, Gisèle Prignitz, André Batiana , 1998, Pu Rouen, (ISBN 2-87775-245-3) * Amadou Bissiri, "Le français populaire » dans le champ artistique francophone. Les paradoxes d’une existence", Cahiers d'études africaines, p. 163-164, 2001, * Jean-Alexis Mfoutou, Dictionnaire des sigles et acronymes en usage au Burkina Faso, Editions L'Harmattan, Paris, 2017, 610 p. (fr)
dbo:country
dbo:spokenIn
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 3200187 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 6835 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 187703223 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:couleurfamille
  • mediumseagreen (fr)
  • mediumseagreen (fr)
prop-fr:lingua
  • 51 (xsd:integer)
prop-fr:nom
  • Français populaire burkinabè (fr)
  • Français populaire burkinabè (fr)
prop-fr:parlée
  • au (fr)
  • au (fr)
prop-fr:pays
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdf:type
rdfs:comment
  • Selon André Magord et Rodrigue Landry, « Depuis quelques années, dans les villes principales telles que Ouagadougou, Bobo et Banfora, la langue française s'étend à d'autres situations de communication que celles juste décrites. Devant la dimension de plus en plus multilingue de ces villes, le français s'impose de façon croissante comme lingua franca chez les commerçants et lors des échanges liés à tous les petits métiers qui se multiplient dans ces grandes villes. La langue française parlée n'est plus alors le français standard mais un français qui, sans la base de l'écrit, se transforme, se réinvente pour une part. Cette expansion du français est relayée par l'affichage publicitaire très présent dans les villes et qui propose des slogans en français. Ces slogans deviennent vite populaires (fr)
  • Selon André Magord et Rodrigue Landry, « Depuis quelques années, dans les villes principales telles que Ouagadougou, Bobo et Banfora, la langue française s'étend à d'autres situations de communication que celles juste décrites. Devant la dimension de plus en plus multilingue de ces villes, le français s'impose de façon croissante comme lingua franca chez les commerçants et lors des échanges liés à tous les petits métiers qui se multiplient dans ces grandes villes. La langue française parlée n'est plus alors le français standard mais un français qui, sans la base de l'écrit, se transforme, se réinvente pour une part. Cette expansion du français est relayée par l'affichage publicitaire très présent dans les villes et qui propose des slogans en français. Ces slogans deviennent vite populaires (fr)
rdfs:label
  • Français populaire burkinabè (fr)
  • Français populaire burkinabè (fr)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:isPrimaryTopicOf
foaf:name
  • (fr)
  • Français populaire burkinabè (fr)
  • (fr)
  • Français populaire burkinabè (fr)
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of