La première évocation de l'esclavage au cinéma remonte à 1903 avec La Case de l'oncle Tom, d'Edwin S. Porter, qui donne la figure de l'esclave sympathique et dévoué à son maître. Premier grand succès du cinéma, Naissance d'une nation, de D.W. Griffith fige en 1915 l'imagerie raciste du Noir servile et en préfigure la vision nostalgique donnée dans Autant en emporte le vent, de Victor Fleming (1939). En 2016 sort le film The Birth of a Nation, du réalisateur afro-américain Nate Parker.

Property Value
dbo:abstract
  • La première évocation de l'esclavage au cinéma remonte à 1903 avec La Case de l'oncle Tom, d'Edwin S. Porter, qui donne la figure de l'esclave sympathique et dévoué à son maître. Premier grand succès du cinéma, Naissance d'une nation, de D.W. Griffith fige en 1915 l'imagerie raciste du Noir servile et en préfigure la vision nostalgique donnée dans Autant en emporte le vent, de Victor Fleming (1939). L'Esclave libre, de Raoul Walsh (1957) en prend le contrepied bien que son héroïne soit encore une Blanche à qui l'on découvre des origines afro-américaines. La traite transatlantique n'est évoquée qu'en 1969 avec Slaves, d'Herbert J. Biberman, puis dans la foulée du mouvement des droits civiques, la cruauté de l'esclavage est exposée dans Mandingo de Richard Fleischer (1975). La Blaxploitation s'empare de la thématique avec , de Fred Williamson (1972) dans une vision revancharde<refname=sens/>. Glory, d'Edward Zwick (1989) et Amistad, de Steven Spielberg (1997) connaissent le succès dans une veine consensuelle avec leurs héros blancs. Depuis 2012, plusieurs films donnent la vedette à des héros noirs comme Django Unchained, de Quentin Tarantino, Lincoln, de nouveau de Steven Spielberg, et Free State of Jones, de Gary Ross. Suit également Twelve Years a Slave, par le cinéaste noir britannique Steve McQueen, qui est basé sur l'histoire vraie de Solomon Northup — dont le récit publié en 1853 se vendit à 30.000 exemplaires — un homme noir né libre enlevé en 1841 par des négriers et réduit en esclavage en Louisiane pendant 12 ans. En 2016 sort le film The Birth of a Nation, du réalisateur afro-américain Nate Parker. (fr)
  • La première évocation de l'esclavage au cinéma remonte à 1903 avec La Case de l'oncle Tom, d'Edwin S. Porter, qui donne la figure de l'esclave sympathique et dévoué à son maître. Premier grand succès du cinéma, Naissance d'une nation, de D.W. Griffith fige en 1915 l'imagerie raciste du Noir servile et en préfigure la vision nostalgique donnée dans Autant en emporte le vent, de Victor Fleming (1939). L'Esclave libre, de Raoul Walsh (1957) en prend le contrepied bien que son héroïne soit encore une Blanche à qui l'on découvre des origines afro-américaines. La traite transatlantique n'est évoquée qu'en 1969 avec Slaves, d'Herbert J. Biberman, puis dans la foulée du mouvement des droits civiques, la cruauté de l'esclavage est exposée dans Mandingo de Richard Fleischer (1975). La Blaxploitation s'empare de la thématique avec , de Fred Williamson (1972) dans une vision revancharde<refname=sens/>. Glory, d'Edward Zwick (1989) et Amistad, de Steven Spielberg (1997) connaissent le succès dans une veine consensuelle avec leurs héros blancs. Depuis 2012, plusieurs films donnent la vedette à des héros noirs comme Django Unchained, de Quentin Tarantino, Lincoln, de nouveau de Steven Spielberg, et Free State of Jones, de Gary Ross. Suit également Twelve Years a Slave, par le cinéaste noir britannique Steve McQueen, qui est basé sur l'histoire vraie de Solomon Northup — dont le récit publié en 1853 se vendit à 30.000 exemplaires — un homme noir né libre enlevé en 1841 par des négriers et réduit en esclavage en Louisiane pendant 12 ans. En 2016 sort le film The Birth of a Nation, du réalisateur afro-américain Nate Parker. (fr)
dbo:wikiPageID
  • 10573468 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 37488 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 186980493 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:fr
  • Chico Rei (fr)
  • Chico Rei (fr)
prop-fr:langue
  • pt (fr)
  • pt (fr)
prop-fr:trad
  • Chico Rei (fr)
  • Chico Rei (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • La première évocation de l'esclavage au cinéma remonte à 1903 avec La Case de l'oncle Tom, d'Edwin S. Porter, qui donne la figure de l'esclave sympathique et dévoué à son maître. Premier grand succès du cinéma, Naissance d'une nation, de D.W. Griffith fige en 1915 l'imagerie raciste du Noir servile et en préfigure la vision nostalgique donnée dans Autant en emporte le vent, de Victor Fleming (1939). En 2016 sort le film The Birth of a Nation, du réalisateur afro-américain Nate Parker. (fr)
  • La première évocation de l'esclavage au cinéma remonte à 1903 avec La Case de l'oncle Tom, d'Edwin S. Porter, qui donne la figure de l'esclave sympathique et dévoué à son maître. Premier grand succès du cinéma, Naissance d'une nation, de D.W. Griffith fige en 1915 l'imagerie raciste du Noir servile et en préfigure la vision nostalgique donnée dans Autant en emporte le vent, de Victor Fleming (1939). En 2016 sort le film The Birth of a Nation, du réalisateur afro-américain Nate Parker. (fr)
rdfs:label
  • Esclavage au cinéma (fr)
  • List of films featuring slavery (en)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of