L’horloge circadienne chez les mammifères est un système hiérarchisé d’oscillateurs[Quoi ?] générant un rythme de 24 h[Quoi ?] à partir de signaux lumineux du cycle jour-nuit de l’environnement. En effet, les gènes impliqués dans les mécanismes de l’horloge sont présents non seulement dans le noyau suprachiasmatique (NSC), soit l’oscillateur principal, mais aussi dans les organes périphériques, soit les oscillateurs secondaires. La persistance de l’expression de ces gènes de manière rythmique lorsque les tissus périphériques sont isolés du NSC démontre l’existence d’une horloge endogène omniprésente pour pratiquement toutes les cellules du corps. Ce rythme circadien indépendant du NSC n’est cependant observé que pour quelques jours in vitro. L’atténuation est probablement causée par une di

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  • L’horloge circadienne chez les mammifères est un système hiérarchisé d’oscillateurs[Quoi ?] générant un rythme de 24 h[Quoi ?] à partir de signaux lumineux du cycle jour-nuit de l’environnement. En effet, les gènes impliqués dans les mécanismes de l’horloge sont présents non seulement dans le noyau suprachiasmatique (NSC), soit l’oscillateur principal, mais aussi dans les organes périphériques, soit les oscillateurs secondaires. La persistance de l’expression de ces gènes de manière rythmique lorsque les tissus périphériques sont isolés du NSC démontre l’existence d’une horloge endogène omniprésente pour pratiquement toutes les cellules du corps. Ce rythme circadien indépendant du NSC n’est cependant observé que pour quelques jours in vitro. L’atténuation est probablement causée par une diminution progressive de l'amplitude de l'expression des gènes de l’horloge dans chaque cellule et une perte de synchronisation entre les cellules. Par conséquent, le noyau suprachiasmatique n’est pas le générateur de l’horloge circadienne, mais il est plutôt considéré comme le chef d’orchestre. De plus, l’activité physiologique circadienne, par exemple le rythme éveil-sommeil, est complètement altérée en présence de lésions au niveau de l’hypothalamus. Ainsi, le noyau suprachiasmatique est essentiel à la synchronisation de la phase des horloges périphériques pour tous les tissus du corps qui eux, contrairement au NSC, ne sont pas sensibles à la lumière. L’entraînement des horloges périphériques est notamment possible grâce à une combinaison de signaux neuronaux et endocriniens ainsi que via les fluctuations de la température corporelle et de l’horaire d’alimentation . De plus, une altération du cycle local d’alimentation, d’hydratation ou de température corporelle peut entrainer un changement de phase au niveau d’organes spécifiques en envoyant des signaux différents de ceux provenant du NSC. Cet effet est prononcé dans le cas de l’alimentation puisqu’il peut affecter la phase des cycles de température corporelle, de régulation homéostatique et même de relâchement de glucocorticoïdes. Comme la figure 1 le démontre, tous les cycles énoncés sont d’ailleurs des composantes non négligeables des horloges périphériques. (fr)
  • L’horloge circadienne chez les mammifères est un système hiérarchisé d’oscillateurs[Quoi ?] générant un rythme de 24 h[Quoi ?] à partir de signaux lumineux du cycle jour-nuit de l’environnement. En effet, les gènes impliqués dans les mécanismes de l’horloge sont présents non seulement dans le noyau suprachiasmatique (NSC), soit l’oscillateur principal, mais aussi dans les organes périphériques, soit les oscillateurs secondaires. La persistance de l’expression de ces gènes de manière rythmique lorsque les tissus périphériques sont isolés du NSC démontre l’existence d’une horloge endogène omniprésente pour pratiquement toutes les cellules du corps. Ce rythme circadien indépendant du NSC n’est cependant observé que pour quelques jours in vitro. L’atténuation est probablement causée par une diminution progressive de l'amplitude de l'expression des gènes de l’horloge dans chaque cellule et une perte de synchronisation entre les cellules. Par conséquent, le noyau suprachiasmatique n’est pas le générateur de l’horloge circadienne, mais il est plutôt considéré comme le chef d’orchestre. De plus, l’activité physiologique circadienne, par exemple le rythme éveil-sommeil, est complètement altérée en présence de lésions au niveau de l’hypothalamus. Ainsi, le noyau suprachiasmatique est essentiel à la synchronisation de la phase des horloges périphériques pour tous les tissus du corps qui eux, contrairement au NSC, ne sont pas sensibles à la lumière. L’entraînement des horloges périphériques est notamment possible grâce à une combinaison de signaux neuronaux et endocriniens ainsi que via les fluctuations de la température corporelle et de l’horaire d’alimentation . De plus, une altération du cycle local d’alimentation, d’hydratation ou de température corporelle peut entrainer un changement de phase au niveau d’organes spécifiques en envoyant des signaux différents de ceux provenant du NSC. Cet effet est prononcé dans le cas de l’alimentation puisqu’il peut affecter la phase des cycles de température corporelle, de régulation homéostatique et même de relâchement de glucocorticoïdes. Comme la figure 1 le démontre, tous les cycles énoncés sont d’ailleurs des composantes non négligeables des horloges périphériques. (fr)
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  • L’horloge circadienne chez les mammifères est un système hiérarchisé d’oscillateurs[Quoi ?] générant un rythme de 24 h[Quoi ?] à partir de signaux lumineux du cycle jour-nuit de l’environnement. En effet, les gènes impliqués dans les mécanismes de l’horloge sont présents non seulement dans le noyau suprachiasmatique (NSC), soit l’oscillateur principal, mais aussi dans les organes périphériques, soit les oscillateurs secondaires. La persistance de l’expression de ces gènes de manière rythmique lorsque les tissus périphériques sont isolés du NSC démontre l’existence d’une horloge endogène omniprésente pour pratiquement toutes les cellules du corps. Ce rythme circadien indépendant du NSC n’est cependant observé que pour quelques jours in vitro. L’atténuation est probablement causée par une di (fr)
  • L’horloge circadienne chez les mammifères est un système hiérarchisé d’oscillateurs[Quoi ?] générant un rythme de 24 h[Quoi ?] à partir de signaux lumineux du cycle jour-nuit de l’environnement. En effet, les gènes impliqués dans les mécanismes de l’horloge sont présents non seulement dans le noyau suprachiasmatique (NSC), soit l’oscillateur principal, mais aussi dans les organes périphériques, soit les oscillateurs secondaires. La persistance de l’expression de ces gènes de manière rythmique lorsque les tissus périphériques sont isolés du NSC démontre l’existence d’une horloge endogène omniprésente pour pratiquement toutes les cellules du corps. Ce rythme circadien indépendant du NSC n’est cependant observé que pour quelques jours in vitro. L’atténuation est probablement causée par une di (fr)
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  • Entraînement des horloges périphériques chez les mammifères (fr)
  • Entraînement des horloges périphériques chez les mammifères (fr)
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