Le don contraignant est un motif fréquent dans la littérature du Moyen Âge, présent au départ dans la matière de Bretagne, en particulier dans le cycle arthurien (d'où son nom de don arthurien), avant de se généraliser dans les romans de chevalerie, comme source de rebondissements et d'effets dramatiques. Sa particularité, par rapport à d'autres formes de dons, comme le potlatch des Amérindiens, est qu'il s'agit d'une requête qui doit être accordée a priori, une promesse « en blanc » : le donateur est lié à sa promesse sans qu'il connaisse la nature du don qu'il a accordé et, une fois la requête acceptée, ne pas s'acquitter de sa promesse serait une lâcheté, un acte contraire à l'honneur, aussi « le roi, le chevalier ou la dame qui se sont endettés d'un don doivent acquitter leur promesse,

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  • Le don contraignant est un motif fréquent dans la littérature du Moyen Âge, présent au départ dans la matière de Bretagne, en particulier dans le cycle arthurien (d'où son nom de don arthurien), avant de se généraliser dans les romans de chevalerie, comme source de rebondissements et d'effets dramatiques. Sa particularité, par rapport à d'autres formes de dons, comme le potlatch des Amérindiens, est qu'il s'agit d'une requête qui doit être accordée a priori, une promesse « en blanc » : le donateur est lié à sa promesse sans qu'il connaisse la nature du don qu'il a accordé et, une fois la requête acceptée, ne pas s'acquitter de sa promesse serait une lâcheté, un acte contraire à l'honneur, aussi « le roi, le chevalier ou la dame qui se sont endettés d'un don doivent acquitter leur promesse, même si elle contredit leurs principes moraux ou leurs sentiments profonds » . Philippe Ménard préfère l'expression « don en blanc qui lie le donateur ». (fr)
  • Le don contraignant est un motif fréquent dans la littérature du Moyen Âge, présent au départ dans la matière de Bretagne, en particulier dans le cycle arthurien (d'où son nom de don arthurien), avant de se généraliser dans les romans de chevalerie, comme source de rebondissements et d'effets dramatiques. Sa particularité, par rapport à d'autres formes de dons, comme le potlatch des Amérindiens, est qu'il s'agit d'une requête qui doit être accordée a priori, une promesse « en blanc » : le donateur est lié à sa promesse sans qu'il connaisse la nature du don qu'il a accordé et, une fois la requête acceptée, ne pas s'acquitter de sa promesse serait une lâcheté, un acte contraire à l'honneur, aussi « le roi, le chevalier ou la dame qui se sont endettés d'un don doivent acquitter leur promesse, même si elle contredit leurs principes moraux ou leurs sentiments profonds » . Philippe Ménard préfère l'expression « don en blanc qui lie le donateur ». (fr)
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  • Philippe Ménard (fr)
  • Jean Frappier (fr)
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  • Genève (fr)
  • Glasgow (fr)
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prop-fr:titre
  • Amours courtois et Table ronde (fr)
  • An Arthurian Tapestry : Essay in Honor of Lewiw Thorpe (fr)
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prop-fr:titreChapitre
  • Le don en blanc qui lie le donateur, réflexion sur un motif de conte (fr)
  • Le don en blanc qui lie le donateur, réflexion sur un motif de conte (fr)
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  • Droz (fr)
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  • Le don contraignant est un motif fréquent dans la littérature du Moyen Âge, présent au départ dans la matière de Bretagne, en particulier dans le cycle arthurien (d'où son nom de don arthurien), avant de se généraliser dans les romans de chevalerie, comme source de rebondissements et d'effets dramatiques. Sa particularité, par rapport à d'autres formes de dons, comme le potlatch des Amérindiens, est qu'il s'agit d'une requête qui doit être accordée a priori, une promesse « en blanc » : le donateur est lié à sa promesse sans qu'il connaisse la nature du don qu'il a accordé et, une fois la requête acceptée, ne pas s'acquitter de sa promesse serait une lâcheté, un acte contraire à l'honneur, aussi « le roi, le chevalier ou la dame qui se sont endettés d'un don doivent acquitter leur promesse, (fr)
  • Le don contraignant est un motif fréquent dans la littérature du Moyen Âge, présent au départ dans la matière de Bretagne, en particulier dans le cycle arthurien (d'où son nom de don arthurien), avant de se généraliser dans les romans de chevalerie, comme source de rebondissements et d'effets dramatiques. Sa particularité, par rapport à d'autres formes de dons, comme le potlatch des Amérindiens, est qu'il s'agit d'une requête qui doit être accordée a priori, une promesse « en blanc » : le donateur est lié à sa promesse sans qu'il connaisse la nature du don qu'il a accordé et, une fois la requête acceptée, ne pas s'acquitter de sa promesse serait une lâcheté, un acte contraire à l'honneur, aussi « le roi, le chevalier ou la dame qui se sont endettés d'un don doivent acquitter leur promesse, (fr)
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  • Don contraignant (fr)
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