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- Le diceware, ou méthode du lancer de dés selon l'Office québécois de la langue française, est, en cryptologie, une méthode employée pour créer des phrases secrètes, des mots de passe et d'autres variables cryptographiques en utilisant un dé ordinaire à six faces comme générateur de nombres aléatoires physique. Pour chaque mot de la phrase secrète, cinq lancés de dés sont nécessaires. Les nombres de 1 à 6 obtenus lors des lancers sont assemblés en un nombre à cinq chiffres, par exemple « 43165 ». Ce nombre est ensuite cherché dans une liste de mots. Dans la liste française, 43165 correspond à « mirage ». En générant plusieurs mots à la suite, on peut construire une phrase secrète suffisamment longue. Des listes ont été compilées pour plusieurs langues : la langue chinoise, le danois, le néerlandais, l'anglais, l'esperanto, le finnois, le français, l'allemand, l'italien, le japonais, les langues polynésiennes, le norvégien, le polonais, le roumain, le russe, l'espagnol, le suédois et le turc. Une liste de mots « Diceware » est n'importe quelle liste de mots uniques, de préférence parmi ceux qui seront facile à épeler et à mémoriser pour l'utilisateur. Le contenu de la liste de mots n'a pas besoin d'être protégé ou caché, puisque la sécurité d'une phrase secrète réside dans le nombre de mots sélectionnés ainsi que dans la taille de la liste d'où ils sont tirés. Le calcul de la complexité d'une phrase secrète « DiceWare » est simple. Chaque mot ajoute 12,9 bits d' à la phrase secrète (c'est-à-dire bits). À l'origine, en 1995, Arnold Reinhold, le créateur de Diceware, considérait que 5 mots (64 bits) était la longueur minimum nécessaire pour un utilisateur moyen. Toutefois, depuis 2014, Reinhold recommande qu'au moins 6 mots (77 bits) soient utilisés. Ce niveau de complexité prend en compte le fait que le potentiel « pirate » sache que c'est l'algorithme Diceware qui a été utilisé pour générer la phrase secrète, connaisse la liste de mots choisie et sache également le nombre exact de mots constituant la phrase secrète. Avec moins d'informations l'entropie serait plus élevée que 12,9 bits par mots. (fr)
- Le diceware, ou méthode du lancer de dés selon l'Office québécois de la langue française, est, en cryptologie, une méthode employée pour créer des phrases secrètes, des mots de passe et d'autres variables cryptographiques en utilisant un dé ordinaire à six faces comme générateur de nombres aléatoires physique. Pour chaque mot de la phrase secrète, cinq lancés de dés sont nécessaires. Les nombres de 1 à 6 obtenus lors des lancers sont assemblés en un nombre à cinq chiffres, par exemple « 43165 ». Ce nombre est ensuite cherché dans une liste de mots. Dans la liste française, 43165 correspond à « mirage ». En générant plusieurs mots à la suite, on peut construire une phrase secrète suffisamment longue. Des listes ont été compilées pour plusieurs langues : la langue chinoise, le danois, le néerlandais, l'anglais, l'esperanto, le finnois, le français, l'allemand, l'italien, le japonais, les langues polynésiennes, le norvégien, le polonais, le roumain, le russe, l'espagnol, le suédois et le turc. Une liste de mots « Diceware » est n'importe quelle liste de mots uniques, de préférence parmi ceux qui seront facile à épeler et à mémoriser pour l'utilisateur. Le contenu de la liste de mots n'a pas besoin d'être protégé ou caché, puisque la sécurité d'une phrase secrète réside dans le nombre de mots sélectionnés ainsi que dans la taille de la liste d'où ils sont tirés. Le calcul de la complexité d'une phrase secrète « DiceWare » est simple. Chaque mot ajoute 12,9 bits d' à la phrase secrète (c'est-à-dire bits). À l'origine, en 1995, Arnold Reinhold, le créateur de Diceware, considérait que 5 mots (64 bits) était la longueur minimum nécessaire pour un utilisateur moyen. Toutefois, depuis 2014, Reinhold recommande qu'au moins 6 mots (77 bits) soient utilisés. Ce niveau de complexité prend en compte le fait que le potentiel « pirate » sache que c'est l'algorithme Diceware qui a été utilisé pour générer la phrase secrète, connaisse la liste de mots choisie et sache également le nombre exact de mots constituant la phrase secrète. Avec moins d'informations l'entropie serait plus élevée que 12,9 bits par mots. (fr)
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- Le diceware, ou méthode du lancer de dés selon l'Office québécois de la langue française, est, en cryptologie, une méthode employée pour créer des phrases secrètes, des mots de passe et d'autres variables cryptographiques en utilisant un dé ordinaire à six faces comme générateur de nombres aléatoires physique. Pour chaque mot de la phrase secrète, cinq lancés de dés sont nécessaires. Les nombres de 1 à 6 obtenus lors des lancers sont assemblés en un nombre à cinq chiffres, par exemple « 43165 ». Ce nombre est ensuite cherché dans une liste de mots. Dans la liste française, 43165 correspond à « mirage ». En générant plusieurs mots à la suite, on peut construire une phrase secrète suffisamment longue. (fr)
- Le diceware, ou méthode du lancer de dés selon l'Office québécois de la langue française, est, en cryptologie, une méthode employée pour créer des phrases secrètes, des mots de passe et d'autres variables cryptographiques en utilisant un dé ordinaire à six faces comme générateur de nombres aléatoires physique. Pour chaque mot de la phrase secrète, cinq lancés de dés sont nécessaires. Les nombres de 1 à 6 obtenus lors des lancers sont assemblés en un nombre à cinq chiffres, par exemple « 43165 ». Ce nombre est ensuite cherché dans une liste de mots. Dans la liste française, 43165 correspond à « mirage ». En générant plusieurs mots à la suite, on peut construire une phrase secrète suffisamment longue. (fr)
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