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- La contestation au Koweït depuis 2011, dans ce riche État pétrolier, n'a en 2011 qu'une ampleur bien plus limitée que dans les autres pays arabes, alors en plein climat révolutionnaire. Il s’agit cependant du plus important mouvement social et politique depuis l'indépendance du Koweït. Alors que le Koweït avait commencé sa démocratisation dans les années 1960, celle-ci n'a avancé que très lentement et a connu de fréquents retours en arrière dus à la famille régnante. Le pays connaît cependant dans les années 2000 plusieurs mouvements populaires, qui préfigurent le printemps arabe selon le blogueur Philippe Mischkowsky. Celui-là ne touche d'abord le Koweït que faiblement, le pouvoir en place utilisant la rente pétrolière pour acheter la paix. Mais les revendications de la population, de plus en plus éduquée, sont politiques et sociales : l'exigence de karima, la dignité, du printemps arabe et la fin du paternalisme. Ces revendications et les manifestations qui les portent aboutissent à la crise parlementaire et constitutionnelle de la fin 2012 et du début 2013. Cette crise coïncide avec un renversement d'alliance politique pour l'émir, qui s'appuyait auparavant sur les groupes tribaux, et qui privilégie désormais la bourgeoisie urbaine et les minorités chiites. Deux places, la (Détermination) et la (une place commerciale), à Koweït, sont les lieux emblématiques de ce mouvement. (fr)
- La contestation au Koweït depuis 2011, dans ce riche État pétrolier, n'a en 2011 qu'une ampleur bien plus limitée que dans les autres pays arabes, alors en plein climat révolutionnaire. Il s’agit cependant du plus important mouvement social et politique depuis l'indépendance du Koweït. Alors que le Koweït avait commencé sa démocratisation dans les années 1960, celle-ci n'a avancé que très lentement et a connu de fréquents retours en arrière dus à la famille régnante. Le pays connaît cependant dans les années 2000 plusieurs mouvements populaires, qui préfigurent le printemps arabe selon le blogueur Philippe Mischkowsky. Celui-là ne touche d'abord le Koweït que faiblement, le pouvoir en place utilisant la rente pétrolière pour acheter la paix. Mais les revendications de la population, de plus en plus éduquée, sont politiques et sociales : l'exigence de karima, la dignité, du printemps arabe et la fin du paternalisme. Ces revendications et les manifestations qui les portent aboutissent à la crise parlementaire et constitutionnelle de la fin 2012 et du début 2013. Cette crise coïncide avec un renversement d'alliance politique pour l'émir, qui s'appuyait auparavant sur les groupes tribaux, et qui privilégie désormais la bourgeoisie urbaine et les minorités chiites. Deux places, la (Détermination) et la (une place commerciale), à Koweït, sont les lieux emblématiques de ce mouvement. (fr)
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- La contestation au Koweït depuis 2011, dans ce riche État pétrolier, n'a en 2011 qu'une ampleur bien plus limitée que dans les autres pays arabes, alors en plein climat révolutionnaire. Il s’agit cependant du plus important mouvement social et politique depuis l'indépendance du Koweït. (fr)
- La contestation au Koweït depuis 2011, dans ce riche État pétrolier, n'a en 2011 qu'une ampleur bien plus limitée que dans les autres pays arabes, alors en plein climat révolutionnaire. Il s’agit cependant du plus important mouvement social et politique depuis l'indépendance du Koweït. (fr)
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