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- Alors que les pays sont amenés à prendre des mesures drastiques pour ralentir la propagation de la Covid-19, un certain nombre d'institutions et d'experts des droits humains ont mis en évidence des sujets de préoccupation au sujet des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les droits humains dans le monde. En dépit de leur engagement en faveur des droits de l'homme et de la santé, l'Organisation mondiale de la santé et d'autres organismes internationaux sont restés peu explicites sur la manière dont les droits de l'homme et la gestion de la pandémie vont de pair, et se sont largement appuyés sur des techniques qui remontent à l'épidémie de grippe de 1918. La Covid-19 a rendu évidente la tension entre la protection de la santé publique et la protection des droits humains. De ce fait, de multiples groupes de personnes vulnérables vu leur situation se détériorer à cause des dérogations à ces droits. Outre les aspects directement économiques, sociaux ou sanitaires liées au non-respect des droits humains, de nombreux gouvernements ont justifié des actes de violence à l'encontre de journalistes, de militants et de prisonniers de conscience par la nécessité d'appliquer les régulations sanitaires dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Selon Agnès Callamard, secrétaire général d'Amnesty International, les victimes de la Covid-19 dans le monde, que ce soit au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, en Inde, au Moyen-Orient, au Brésil, faisaient principalement partie des groupes les plus privés de droits et les plus vulnérables. (fr)
- Alors que les pays sont amenés à prendre des mesures drastiques pour ralentir la propagation de la Covid-19, un certain nombre d'institutions et d'experts des droits humains ont mis en évidence des sujets de préoccupation au sujet des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les droits humains dans le monde. En dépit de leur engagement en faveur des droits de l'homme et de la santé, l'Organisation mondiale de la santé et d'autres organismes internationaux sont restés peu explicites sur la manière dont les droits de l'homme et la gestion de la pandémie vont de pair, et se sont largement appuyés sur des techniques qui remontent à l'épidémie de grippe de 1918. La Covid-19 a rendu évidente la tension entre la protection de la santé publique et la protection des droits humains. De ce fait, de multiples groupes de personnes vulnérables vu leur situation se détériorer à cause des dérogations à ces droits. Outre les aspects directement économiques, sociaux ou sanitaires liées au non-respect des droits humains, de nombreux gouvernements ont justifié des actes de violence à l'encontre de journalistes, de militants et de prisonniers de conscience par la nécessité d'appliquer les régulations sanitaires dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Selon Agnès Callamard, secrétaire général d'Amnesty International, les victimes de la Covid-19 dans le monde, que ce soit au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, en Inde, au Moyen-Orient, au Brésil, faisaient principalement partie des groupes les plus privés de droits et les plus vulnérables. (fr)
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