Pendant la Révolution française, les Conspirations des prisons sont un procédé mis en place sous la Terreur, inauguré après le procès des dantonistes dans son principe, puis mis en place de manière systématique après le vote de la loi du 22 prairial. Il y en eut plusieurs, étant entendu que l’expression « conspiration des prisons » ne désigne ni une rébellion, ni une mutinerie, mais un plan concerté d’élimination physique des prisonniers. Certaines de ces entreprises jugées criminelles en l’an III échouèrent (à la prison de Port-libre), d’autres prévues n’eurent pas lieu par suite des évènements du 9 Thermidor et d’autres encore, particulièrement meurtrières trouvèrent leur achèvement les 19, 21-22 et 25 messidor, 5-6 et 8 thermidor an II. Maximilien Robespierre, Saint-Just et Couthon, co

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  • Pendant la Révolution française, les Conspirations des prisons sont un procédé mis en place sous la Terreur, inauguré après le procès des dantonistes dans son principe, puis mis en place de manière systématique après le vote de la loi du 22 prairial. Il y en eut plusieurs, étant entendu que l’expression « conspiration des prisons » ne désigne ni une rébellion, ni une mutinerie, mais un plan concerté d’élimination physique des prisonniers. Certaines de ces entreprises jugées criminelles en l’an III échouèrent (à la prison de Port-libre), d’autres prévues n’eurent pas lieu par suite des évènements du 9 Thermidor et d’autres encore, particulièrement meurtrières trouvèrent leur achèvement les 19, 21-22 et 25 messidor, 5-6 et 8 thermidor an II. Maximilien Robespierre, Saint-Just et Couthon, contrairement à une légende thermidorienne, n’y eurent aucune part : elles sont entièrement l’œuvre du Comité de sûreté générale, en liaison avec quelques membres du Comité de salut public et particulièrement Bertrand Barère qui disait à la Convention : « le comité a pris ses mesures et dans deux mois les prisons seront évacuées ». (fr)
  • Pendant la Révolution française, les Conspirations des prisons sont un procédé mis en place sous la Terreur, inauguré après le procès des dantonistes dans son principe, puis mis en place de manière systématique après le vote de la loi du 22 prairial. Il y en eut plusieurs, étant entendu que l’expression « conspiration des prisons » ne désigne ni une rébellion, ni une mutinerie, mais un plan concerté d’élimination physique des prisonniers. Certaines de ces entreprises jugées criminelles en l’an III échouèrent (à la prison de Port-libre), d’autres prévues n’eurent pas lieu par suite des évènements du 9 Thermidor et d’autres encore, particulièrement meurtrières trouvèrent leur achèvement les 19, 21-22 et 25 messidor, 5-6 et 8 thermidor an II. Maximilien Robespierre, Saint-Just et Couthon, contrairement à une légende thermidorienne, n’y eurent aucune part : elles sont entièrement l’œuvre du Comité de sûreté générale, en liaison avec quelques membres du Comité de salut public et particulièrement Bertrand Barère qui disait à la Convention : « le comité a pris ses mesures et dans deux mois les prisons seront évacuées ». (fr)
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  • Pendant la Révolution française, les Conspirations des prisons sont un procédé mis en place sous la Terreur, inauguré après le procès des dantonistes dans son principe, puis mis en place de manière systématique après le vote de la loi du 22 prairial. Il y en eut plusieurs, étant entendu que l’expression « conspiration des prisons » ne désigne ni une rébellion, ni une mutinerie, mais un plan concerté d’élimination physique des prisonniers. Certaines de ces entreprises jugées criminelles en l’an III échouèrent (à la prison de Port-libre), d’autres prévues n’eurent pas lieu par suite des évènements du 9 Thermidor et d’autres encore, particulièrement meurtrières trouvèrent leur achèvement les 19, 21-22 et 25 messidor, 5-6 et 8 thermidor an II. Maximilien Robespierre, Saint-Just et Couthon, co (fr)
  • Pendant la Révolution française, les Conspirations des prisons sont un procédé mis en place sous la Terreur, inauguré après le procès des dantonistes dans son principe, puis mis en place de manière systématique après le vote de la loi du 22 prairial. Il y en eut plusieurs, étant entendu que l’expression « conspiration des prisons » ne désigne ni une rébellion, ni une mutinerie, mais un plan concerté d’élimination physique des prisonniers. Certaines de ces entreprises jugées criminelles en l’an III échouèrent (à la prison de Port-libre), d’autres prévues n’eurent pas lieu par suite des évènements du 9 Thermidor et d’autres encore, particulièrement meurtrières trouvèrent leur achèvement les 19, 21-22 et 25 messidor, 5-6 et 8 thermidor an II. Maximilien Robespierre, Saint-Just et Couthon, co (fr)
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  • Conspiration des prisons (fr)
  • Spisek więzień (pl)
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