La théorie du conflit non violent, conçue par Peter Ackerman, affirme que les mouvements qui prennent la décision stratégique de renoncer à la violence réussissent beaucoup plus souvent à renverser un despote que les mouvements violents. À l'origine de cette idée, Gene Sharp, qui a remis en question l'image romantique entourant les révolutionnaires du tiers-monde. Sharp, en s'appuyant sur Hannah Arendt et Max Weber, affirme que les marxistes se méprenaient sur la nature du pouvoir : les régimes oppressifs ne survivent pas parce qu'ils monopolisent la violence de la société mais parce qu'ils obtiennent l'assentiment de la société : « L'obéissance est au cœur du pouvoir politique ». À la différence de Gandhi, Ackerman n'opte donc pas pour la non-violence en raison de sa supériorité morale ma

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  • La théorie du conflit non violent, conçue par Peter Ackerman, affirme que les mouvements qui prennent la décision stratégique de renoncer à la violence réussissent beaucoup plus souvent à renverser un despote que les mouvements violents. À l'origine de cette idée, Gene Sharp, qui a remis en question l'image romantique entourant les révolutionnaires du tiers-monde. Sharp, en s'appuyant sur Hannah Arendt et Max Weber, affirme que les marxistes se méprenaient sur la nature du pouvoir : les régimes oppressifs ne survivent pas parce qu'ils monopolisent la violence de la société mais parce qu'ils obtiennent l'assentiment de la société : « L'obéissance est au cœur du pouvoir politique ». À la différence de Gandhi, Ackerman n'opte donc pas pour la non-violence en raison de sa supériorité morale mais pour son efficacité. Il observe que les mouvements qui réussissent sont ceux qui se fixent des objectifs limités et accessibles. (fr)
  • La théorie du conflit non violent, conçue par Peter Ackerman, affirme que les mouvements qui prennent la décision stratégique de renoncer à la violence réussissent beaucoup plus souvent à renverser un despote que les mouvements violents. À l'origine de cette idée, Gene Sharp, qui a remis en question l'image romantique entourant les révolutionnaires du tiers-monde. Sharp, en s'appuyant sur Hannah Arendt et Max Weber, affirme que les marxistes se méprenaient sur la nature du pouvoir : les régimes oppressifs ne survivent pas parce qu'ils monopolisent la violence de la société mais parce qu'ils obtiennent l'assentiment de la société : « L'obéissance est au cœur du pouvoir politique ». À la différence de Gandhi, Ackerman n'opte donc pas pour la non-violence en raison de sa supériorité morale mais pour son efficacité. Il observe que les mouvements qui réussissent sont ceux qui se fixent des objectifs limités et accessibles. (fr)
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  • La théorie du conflit non violent, conçue par Peter Ackerman, affirme que les mouvements qui prennent la décision stratégique de renoncer à la violence réussissent beaucoup plus souvent à renverser un despote que les mouvements violents. À l'origine de cette idée, Gene Sharp, qui a remis en question l'image romantique entourant les révolutionnaires du tiers-monde. Sharp, en s'appuyant sur Hannah Arendt et Max Weber, affirme que les marxistes se méprenaient sur la nature du pouvoir : les régimes oppressifs ne survivent pas parce qu'ils monopolisent la violence de la société mais parce qu'ils obtiennent l'assentiment de la société : « L'obéissance est au cœur du pouvoir politique ». À la différence de Gandhi, Ackerman n'opte donc pas pour la non-violence en raison de sa supériorité morale ma (fr)
  • La théorie du conflit non violent, conçue par Peter Ackerman, affirme que les mouvements qui prennent la décision stratégique de renoncer à la violence réussissent beaucoup plus souvent à renverser un despote que les mouvements violents. À l'origine de cette idée, Gene Sharp, qui a remis en question l'image romantique entourant les révolutionnaires du tiers-monde. Sharp, en s'appuyant sur Hannah Arendt et Max Weber, affirme que les marxistes se méprenaient sur la nature du pouvoir : les régimes oppressifs ne survivent pas parce qu'ils monopolisent la violence de la société mais parce qu'ils obtiennent l'assentiment de la société : « L'obéissance est au cœur du pouvoir politique ». À la différence de Gandhi, Ackerman n'opte donc pas pour la non-violence en raison de sa supériorité morale ma (fr)
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  • Conflit non violent (fr)
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