Dans l'étude du transsexualisme, l'idée essentialiste d'une essence féminine fait référence aux personnes transsexuelles MtF comme étant des femmes piégées dans des corps masculins. Cette idée a été interprétée de différentes manières, telle qu'avoir un esprit féminin, un caractère féminin, une âme, une personnalité, etc. ainsi que dans des sens plus littérales comme le fait d'avoir une structure cérébrale de femme cisgenre. On retrouve également cette idée à travers des récits écrits au féminin, résultant de l'auto-description de certaines personnes transsexuelles MtF telles qu'elles se perçoivent elles-mêmes.

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  • Dans l'étude du transsexualisme, l'idée essentialiste d'une essence féminine fait référence aux personnes transsexuelles MtF comme étant des femmes piégées dans des corps masculins. Cette idée a été interprétée de différentes manières, telle qu'avoir un esprit féminin, un caractère féminin, une âme, une personnalité, etc. ainsi que dans des sens plus littérales comme le fait d'avoir une structure cérébrale de femme cisgenre. On retrouve également cette idée à travers des récits écrits au féminin, résultant de l'auto-description de certaines personnes transsexuelles MtF telles qu'elles se perçoivent elles-mêmes. Selon les sexologues et Kiira Triea : « la compréhension culturelle prédominente du transsexualisme Male-to-Female (MtF) est que toutes les personnes MtF sont, essentiellement, des femmes prises au piège dans des corps d'hommes ». Ces sexologues rejettent cette idée, affirmant que « la persistance de la prédominance de la compréhension culturelle est nuisible à la science et à de nombreux transsexuels ». Selon le sexologue Ray Blanchard : « les transsexuels utilisent cette phrase car c'est le seul moyen disponible pour expliquer leur situation et pour communiquer leurs sentiments aux autres. La grande majorité des patients savent bien que c'est une façon de parler, pas quelque chose à prendre littéralement ; ils ne sont pas délirants ». L'idée de l'essence féminine a été décrite sous plusieurs noms, et il n'y a pas de définition communément acceptée. Elle a été appelée narration d'essence féminine par Alice Dreger en 2008, et théorie de l'essence féminine par Ray Blanchard, qui l'a formulée par un jeu de logique des propositions. D'autres noms existent comme le Syndrome Harry Benjamin, d'après l'un des premiers sexologues ayant écrit sur la nature de la transsexualité, ainsi que des psychiatres comme qui sont favorablement cités par les partisans de cette idée. Cette idée est associée (bien que distincte de la « théorie du cerveau sexué du transsexualisme ») à la supposition d'un développement neurologique qui cause la transsexualité. Les partisans de la théorie du cerveau sexué du transsexualisme font une distinction entre le « cerveau sexué » et le « sexe anatomique ». Certains partisans rejettent le terme de transsexuel car le préfixe trans- implique que leur sexe est en train de changer, au lieu d'être affirmé par la chirurgie de réattribution sexuelle. Certains promoteurs se considèrent intersexes plutôt que transgenres. Les sexologues modernes comme Blanchard ont rejeté l'idée que ces personnes transsexuelles seraient littéralement des femmes. Une interprétation plus figurative, impliquant une médiation neurologique de l'identité de genre, a été prise en compte historiquement par les sexologues pionniers comme Harry Benjamin. (fr)
  • Dans l'étude du transsexualisme, l'idée essentialiste d'une essence féminine fait référence aux personnes transsexuelles MtF comme étant des femmes piégées dans des corps masculins. Cette idée a été interprétée de différentes manières, telle qu'avoir un esprit féminin, un caractère féminin, une âme, une personnalité, etc. ainsi que dans des sens plus littérales comme le fait d'avoir une structure cérébrale de femme cisgenre. On retrouve également cette idée à travers des récits écrits au féminin, résultant de l'auto-description de certaines personnes transsexuelles MtF telles qu'elles se perçoivent elles-mêmes. Selon les sexologues et Kiira Triea : « la compréhension culturelle prédominente du transsexualisme Male-to-Female (MtF) est que toutes les personnes MtF sont, essentiellement, des femmes prises au piège dans des corps d'hommes ». Ces sexologues rejettent cette idée, affirmant que « la persistance de la prédominance de la compréhension culturelle est nuisible à la science et à de nombreux transsexuels ». Selon le sexologue Ray Blanchard : « les transsexuels utilisent cette phrase car c'est le seul moyen disponible pour expliquer leur situation et pour communiquer leurs sentiments aux autres. La grande majorité des patients savent bien que c'est une façon de parler, pas quelque chose à prendre littéralement ; ils ne sont pas délirants ». L'idée de l'essence féminine a été décrite sous plusieurs noms, et il n'y a pas de définition communément acceptée. Elle a été appelée narration d'essence féminine par Alice Dreger en 2008, et théorie de l'essence féminine par Ray Blanchard, qui l'a formulée par un jeu de logique des propositions. D'autres noms existent comme le Syndrome Harry Benjamin, d'après l'un des premiers sexologues ayant écrit sur la nature de la transsexualité, ainsi que des psychiatres comme qui sont favorablement cités par les partisans de cette idée. Cette idée est associée (bien que distincte de la « théorie du cerveau sexué du transsexualisme ») à la supposition d'un développement neurologique qui cause la transsexualité. Les partisans de la théorie du cerveau sexué du transsexualisme font une distinction entre le « cerveau sexué » et le « sexe anatomique ». Certains partisans rejettent le terme de transsexuel car le préfixe trans- implique que leur sexe est en train de changer, au lieu d'être affirmé par la chirurgie de réattribution sexuelle. Certains promoteurs se considèrent intersexes plutôt que transgenres. Les sexologues modernes comme Blanchard ont rejeté l'idée que ces personnes transsexuelles seraient littéralement des femmes. Une interprétation plus figurative, impliquant une médiation neurologique de l'identité de genre, a été prise en compte historiquement par les sexologues pionniers comme Harry Benjamin. (fr)
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  • Dans l'étude du transsexualisme, l'idée essentialiste d'une essence féminine fait référence aux personnes transsexuelles MtF comme étant des femmes piégées dans des corps masculins. Cette idée a été interprétée de différentes manières, telle qu'avoir un esprit féminin, un caractère féminin, une âme, une personnalité, etc. ainsi que dans des sens plus littérales comme le fait d'avoir une structure cérébrale de femme cisgenre. On retrouve également cette idée à travers des récits écrits au féminin, résultant de l'auto-description de certaines personnes transsexuelles MtF telles qu'elles se perçoivent elles-mêmes. (fr)
  • Dans l'étude du transsexualisme, l'idée essentialiste d'une essence féminine fait référence aux personnes transsexuelles MtF comme étant des femmes piégées dans des corps masculins. Cette idée a été interprétée de différentes manières, telle qu'avoir un esprit féminin, un caractère féminin, une âme, une personnalité, etc. ainsi que dans des sens plus littérales comme le fait d'avoir une structure cérébrale de femme cisgenre. On retrouve également cette idée à travers des récits écrits au féminin, résultant de l'auto-description de certaines personnes transsexuelles MtF telles qu'elles se perçoivent elles-mêmes. (fr)
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  • Concept de l'essence féminine du transsexualisme (fr)
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