La fonction de chef traditionnel chez les Bamilékés se caractérise de la façon suivante. Dans un groupement donné de la province de l'Ouest au Cameroun, le « fo » (roi ou chef supérieur) a des pouvoirs assez étendus au plan mystico-religieux et administratif. Le « fo » est le symbole de l'unité et de la force du peuple. Mais au plan de la communication avec les ancêtres et Dieu, c'est presque toujours le Conseil suprême de notables (le Conseil des neuf) qui en a la prérogative ; avec à la clef, le rôle proéminent du dignitaire qui accède au Néfam, le panthéon des défunts chefs de la dynastie.

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  • La fonction de chef traditionnel chez les Bamilékés se caractérise de la façon suivante. Dans un groupement donné de la province de l'Ouest au Cameroun, le « fo » (roi ou chef supérieur) a des pouvoirs assez étendus au plan mystico-religieux et administratif. Le « fo » est le symbole de l'unité et de la force du peuple. Mais au plan de la communication avec les ancêtres et Dieu, c'est presque toujours le Conseil suprême de notables (le Conseil des neuf) qui en a la prérogative ; avec à la clef, le rôle proéminent du dignitaire qui accède au Néfam, le panthéon des défunts chefs de la dynastie. Les chefs bamiléké sont généralement désignés par le nom de Namtchema (lion), ou autres noms de louange tels que « mbelong » ou autres, « ô dze », « din toue gouon », etc., ou même par des entités totémiques qu'ils possèdent. En général, les « fo » jouissent de pouvoirs temporels et spirituels après leur séjour d’initiation de neuf semaines dans la case initiatique, le Lâ'kam. Dans le langage traditionnel, le chef ne meurt pas ; il retourne au royaume de ses ancêtres. Par ailleurs, il est le maître de la terre, à condition de préserver le droit d’usage à tous. Du fait du grand respect qui lui est voué, le « fo » est en principe celui auquel sont destinés gros gibiers (buffles, phacochères, félins…), peaux de félins, statues d'envergure, tabourets multipodes ou sertis de pièces d'argent, défenses d'éléphants, dents de rhinocéros et de lion, etc. Dans la société bamiléké, le roi est considéré "invraisemblablement" comme le plus fort à tous égards dans la communauté ; et à ce titre, la plupart des sorciers, magiciens, médiums, devins guérisseurs partagent avec lui leurs puissances pendant son séjour au Lâ'kam, tout en volant à son secours si besoin. (fr)
  • La fonction de chef traditionnel chez les Bamilékés se caractérise de la façon suivante. Dans un groupement donné de la province de l'Ouest au Cameroun, le « fo » (roi ou chef supérieur) a des pouvoirs assez étendus au plan mystico-religieux et administratif. Le « fo » est le symbole de l'unité et de la force du peuple. Mais au plan de la communication avec les ancêtres et Dieu, c'est presque toujours le Conseil suprême de notables (le Conseil des neuf) qui en a la prérogative ; avec à la clef, le rôle proéminent du dignitaire qui accède au Néfam, le panthéon des défunts chefs de la dynastie. Les chefs bamiléké sont généralement désignés par le nom de Namtchema (lion), ou autres noms de louange tels que « mbelong » ou autres, « ô dze », « din toue gouon », etc., ou même par des entités totémiques qu'ils possèdent. En général, les « fo » jouissent de pouvoirs temporels et spirituels après leur séjour d’initiation de neuf semaines dans la case initiatique, le Lâ'kam. Dans le langage traditionnel, le chef ne meurt pas ; il retourne au royaume de ses ancêtres. Par ailleurs, il est le maître de la terre, à condition de préserver le droit d’usage à tous. Du fait du grand respect qui lui est voué, le « fo » est en principe celui auquel sont destinés gros gibiers (buffles, phacochères, félins…), peaux de félins, statues d'envergure, tabourets multipodes ou sertis de pièces d'argent, défenses d'éléphants, dents de rhinocéros et de lion, etc. Dans la société bamiléké, le roi est considéré "invraisemblablement" comme le plus fort à tous égards dans la communauté ; et à ce titre, la plupart des sorciers, magiciens, médiums, devins guérisseurs partagent avec lui leurs puissances pendant son séjour au Lâ'kam, tout en volant à son secours si besoin. (fr)
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  • La fonction de chef traditionnel chez les Bamilékés se caractérise de la façon suivante. Dans un groupement donné de la province de l'Ouest au Cameroun, le « fo » (roi ou chef supérieur) a des pouvoirs assez étendus au plan mystico-religieux et administratif. Le « fo » est le symbole de l'unité et de la force du peuple. Mais au plan de la communication avec les ancêtres et Dieu, c'est presque toujours le Conseil suprême de notables (le Conseil des neuf) qui en a la prérogative ; avec à la clef, le rôle proéminent du dignitaire qui accède au Néfam, le panthéon des défunts chefs de la dynastie. (fr)
  • La fonction de chef traditionnel chez les Bamilékés se caractérise de la façon suivante. Dans un groupement donné de la province de l'Ouest au Cameroun, le « fo » (roi ou chef supérieur) a des pouvoirs assez étendus au plan mystico-religieux et administratif. Le « fo » est le symbole de l'unité et de la force du peuple. Mais au plan de la communication avec les ancêtres et Dieu, c'est presque toujours le Conseil suprême de notables (le Conseil des neuf) qui en a la prérogative ; avec à la clef, le rôle proéminent du dignitaire qui accède au Néfam, le panthéon des défunts chefs de la dynastie. (fr)
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  • Chefferie bamilékée (fr)
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