La Centrale catholique du cinéma est un organisme français de contrôle de bienséance créé en 1927 à l’instigation du pape Pie XI. Pierre Goursat, qui y travailla environ vingt ans avant de démissionner en 1970, écrit :

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  • La Centrale catholique du cinéma est un organisme français de contrôle de bienséance créé en 1927 à l’instigation du pape Pie XI. Pierre Goursat, qui y travailla environ vingt ans avant de démissionner en 1970, écrit : « La Centrale Catholique du Cinéma était une affaire importante, dit-il, car nous donnions une cotation des films pour dire leur valeur morale. Nos appréciations étaient reproduites dans la presse à dix millions d’exemplaires. Les metteurs en scène y faisaient très attention. Elles déterminaient aussi [indirectement] à la télévision le carré blanc. En outre, il y avait, surtout dans l’Ouest, tout un réseau important de salles paroissiales montées par des catholiques, et qui diffusaient uniquement des films visibles par les familles. Aussi souvent, les metteurs en scène, comme J.P. Melville, me montraient leur scénario, et je pouvais le faire modifier dans le bon sens. Ou bien, quand on importait des films étrangers, je les voyais, et je pouvais intervenir sur les dialogues. Un journal comme Télé 7 jours suivait de près ce que nous disions, en changeant la cote dans un sens plus laxiste. Parfois, il se trompait. Nous avions un annuaire des films faits chaque année, qui était quelque chose d’unique, avec le scénario de 400 films environ. Chaque fois qu’un film passait à la télévision, on savait ainsi ce qu’on devait en penser. » (fr)
  • La Centrale catholique du cinéma est un organisme français de contrôle de bienséance créé en 1927 à l’instigation du pape Pie XI. Pierre Goursat, qui y travailla environ vingt ans avant de démissionner en 1970, écrit : « La Centrale Catholique du Cinéma était une affaire importante, dit-il, car nous donnions une cotation des films pour dire leur valeur morale. Nos appréciations étaient reproduites dans la presse à dix millions d’exemplaires. Les metteurs en scène y faisaient très attention. Elles déterminaient aussi [indirectement] à la télévision le carré blanc. En outre, il y avait, surtout dans l’Ouest, tout un réseau important de salles paroissiales montées par des catholiques, et qui diffusaient uniquement des films visibles par les familles. Aussi souvent, les metteurs en scène, comme J.P. Melville, me montraient leur scénario, et je pouvais le faire modifier dans le bon sens. Ou bien, quand on importait des films étrangers, je les voyais, et je pouvais intervenir sur les dialogues. Un journal comme Télé 7 jours suivait de près ce que nous disions, en changeant la cote dans un sens plus laxiste. Parfois, il se trompait. Nous avions un annuaire des films faits chaque année, qui était quelque chose d’unique, avec le scénario de 400 films environ. Chaque fois qu’un film passait à la télévision, on savait ainsi ce qu’on devait en penser. » (fr)
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  • La Centrale catholique du cinéma est un organisme français de contrôle de bienséance créé en 1927 à l’instigation du pape Pie XI. Pierre Goursat, qui y travailla environ vingt ans avant de démissionner en 1970, écrit : (fr)
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  • Centrale catholique du cinéma (fr)
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