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- Le cartiérisme est un courant d’idée qui, à la fin des années 1950 en France, estimait que les colonies coûtaient trop cher, et qu’il valait mieux financer la métropole en priorité. Le mot vient du journaliste à Paris Match Raymond Cartier : « Le colonialisme a toujours été une charge en même temps qu’un profit, souvent une charge plus qu’un profit. Dans les conditions et sous les servitudes politiques actuelles, c’est plus vrai que jamais » — Paris-Match, 18 août 1956 Ce mouvement est notamment symbolisé par la célèbre formule « La Corrèze avant le Zambèze », souvent attribuée par erreur à Raymond Cartier, mais qui a en fait été connue à la suite de son utilisation par Jean Montalat en 1964 à l'Assemblée nationale. L’expression est encore utilisée aujourd'hui pour exprimer, souvent de façon péjorative, l’opposition aux politiques publiques d’aide au développement. À titre d'exemple, le montant des investissements publics de la métropole dans les colonies françaises dans la période 1945-1960 s’est élevé à 32,5 milliards de francs-or, soit le double de l’aide américaine à la reconstruction versée à la France dans la même période. Il faut signaler que la formule « plutôt la Corrèze que le Zambèze », si elle a l’avantage de la concision et de la rime, est fausse historiquement parlant : le bassin hydrographique du fleuve Zambèze n’a en effet jamais contenu de territoires français. (fr)
- Le cartiérisme est un courant d’idée qui, à la fin des années 1950 en France, estimait que les colonies coûtaient trop cher, et qu’il valait mieux financer la métropole en priorité. Le mot vient du journaliste à Paris Match Raymond Cartier : « Le colonialisme a toujours été une charge en même temps qu’un profit, souvent une charge plus qu’un profit. Dans les conditions et sous les servitudes politiques actuelles, c’est plus vrai que jamais » — Paris-Match, 18 août 1956 Ce mouvement est notamment symbolisé par la célèbre formule « La Corrèze avant le Zambèze », souvent attribuée par erreur à Raymond Cartier, mais qui a en fait été connue à la suite de son utilisation par Jean Montalat en 1964 à l'Assemblée nationale. L’expression est encore utilisée aujourd'hui pour exprimer, souvent de façon péjorative, l’opposition aux politiques publiques d’aide au développement. À titre d'exemple, le montant des investissements publics de la métropole dans les colonies françaises dans la période 1945-1960 s’est élevé à 32,5 milliards de francs-or, soit le double de l’aide américaine à la reconstruction versée à la France dans la même période. Il faut signaler que la formule « plutôt la Corrèze que le Zambèze », si elle a l’avantage de la concision et de la rime, est fausse historiquement parlant : le bassin hydrographique du fleuve Zambèze n’a en effet jamais contenu de territoires français. (fr)
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- Le cartiérisme est un courant d’idée qui, à la fin des années 1950 en France, estimait que les colonies coûtaient trop cher, et qu’il valait mieux financer la métropole en priorité. Le mot vient du journaliste à Paris Match Raymond Cartier : « Le colonialisme a toujours été une charge en même temps qu’un profit, souvent une charge plus qu’un profit. Dans les conditions et sous les servitudes politiques actuelles, c’est plus vrai que jamais » — Paris-Match, 18 août 1956 (fr)
- Le cartiérisme est un courant d’idée qui, à la fin des années 1950 en France, estimait que les colonies coûtaient trop cher, et qu’il valait mieux financer la métropole en priorité. Le mot vient du journaliste à Paris Match Raymond Cartier : « Le colonialisme a toujours été une charge en même temps qu’un profit, souvent une charge plus qu’un profit. Dans les conditions et sous les servitudes politiques actuelles, c’est plus vrai que jamais » — Paris-Match, 18 août 1956 (fr)
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