L'expression bourrage de crâne apparue dans l’argot parisien à la fin du XIXe siècle se répand pendant la Première Guerre mondiale pour désigner la propagande outrancière et souvent mensongère de la plupart des journaux. Elle a été popularisée par le journaliste Albert Londres qui dénonça dans ses reportages la propagande pendant la Première Guerre mondiale. Si l'expression est restée utilisée par la suite pour désigner la propagande ou l'endoctrinement, elle est particulièrement en usage pendant la Grande Guerre.

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  • L'expression bourrage de crâne apparue dans l’argot parisien à la fin du XIXe siècle se répand pendant la Première Guerre mondiale pour désigner la propagande outrancière et souvent mensongère de la plupart des journaux. Elle a été popularisée par le journaliste Albert Londres qui dénonça dans ses reportages la propagande pendant la Première Guerre mondiale. Si l'expression est restée utilisée par la suite pour désigner la propagande ou l'endoctrinement, elle est particulièrement en usage pendant la Grande Guerre. Le bourrage de crâne est la conséquence de la censure, de l’esprit cocardier de la rédaction des principaux organes de presse et d’une volonté de maintenir le moral de l’arrière.Les communiqués laconiques des autorités masquant les revers de l’armée ne permettaient pas de satisfaire les besoins d’informations du public. Les journalistes sont donc contraints à l’invention. Passé les premiers jours, les journalistes ne peuvent plus se rendre sur le front. Leur ignorance des opérations et des conditions matérielles des combattants leur permet d’autant plus de laisser libre cours à une imagination délirante, satisfaisant ainsi autant les autorités qu’une partie du public.Ces outrances choquent les combattants et trompent de moins en moins les civils ce qui amène les journalistes à adopter un ton plus mesuré et plus réaliste dans les dernières années de la guerre. (fr)
  • L'expression bourrage de crâne apparue dans l’argot parisien à la fin du XIXe siècle se répand pendant la Première Guerre mondiale pour désigner la propagande outrancière et souvent mensongère de la plupart des journaux. Elle a été popularisée par le journaliste Albert Londres qui dénonça dans ses reportages la propagande pendant la Première Guerre mondiale. Si l'expression est restée utilisée par la suite pour désigner la propagande ou l'endoctrinement, elle est particulièrement en usage pendant la Grande Guerre. Le bourrage de crâne est la conséquence de la censure, de l’esprit cocardier de la rédaction des principaux organes de presse et d’une volonté de maintenir le moral de l’arrière.Les communiqués laconiques des autorités masquant les revers de l’armée ne permettaient pas de satisfaire les besoins d’informations du public. Les journalistes sont donc contraints à l’invention. Passé les premiers jours, les journalistes ne peuvent plus se rendre sur le front. Leur ignorance des opérations et des conditions matérielles des combattants leur permet d’autant plus de laisser libre cours à une imagination délirante, satisfaisant ainsi autant les autorités qu’une partie du public.Ces outrances choquent les combattants et trompent de moins en moins les civils ce qui amène les journalistes à adopter un ton plus mesuré et plus réaliste dans les dernières années de la guerre. (fr)
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  • L'expression bourrage de crâne apparue dans l’argot parisien à la fin du XIXe siècle se répand pendant la Première Guerre mondiale pour désigner la propagande outrancière et souvent mensongère de la plupart des journaux. Elle a été popularisée par le journaliste Albert Londres qui dénonça dans ses reportages la propagande pendant la Première Guerre mondiale. Si l'expression est restée utilisée par la suite pour désigner la propagande ou l'endoctrinement, elle est particulièrement en usage pendant la Grande Guerre. (fr)
  • L'expression bourrage de crâne apparue dans l’argot parisien à la fin du XIXe siècle se répand pendant la Première Guerre mondiale pour désigner la propagande outrancière et souvent mensongère de la plupart des journaux. Elle a été popularisée par le journaliste Albert Londres qui dénonça dans ses reportages la propagande pendant la Première Guerre mondiale. Si l'expression est restée utilisée par la suite pour désigner la propagande ou l'endoctrinement, elle est particulièrement en usage pendant la Grande Guerre. (fr)
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  • Bourrage de crâne (fr)
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