Le bedhaya, qu'on écrit aussi bedhoyo, bedoyo ou beḍaya (le "a" javanais se prononce ici fermé, comme un "å" suédois), est une danse rituelle sacrée des cours royales et princières de Surakarta et Yogyakarta dans le centre de l'île de Java. Avec une autre danse de cour, le serimpi, le bedhaya incarne le caractère alus ("délicat") de l'art de cour. Le bedhaya symbolise en outre le pouvoir du souverain.

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  • Le bedhaya, qu'on écrit aussi bedhoyo, bedoyo ou beḍaya (le "a" javanais se prononce ici fermé, comme un "å" suédois), est une danse rituelle sacrée des cours royales et princières de Surakarta et Yogyakarta dans le centre de l'île de Java. Avec une autre danse de cour, le serimpi, le bedhaya incarne le caractère alus ("délicat") de l'art de cour. Le bedhaya symbolise en outre le pouvoir du souverain. Chacune des quatre cours a sa forme suprême de bedhaya. À Surakarta, le kraton (palais royal) a le Bedhaya Ketawang et la "cour mineure", la principauté du Mangkunegaran, le Bedhaya Anglirmendung. A Yogyakarta, le kraton possède le Bedhaya Semang et la cour mineure de la principauté du Pakualaman, le Bedhaya Tejanata. Au début du XXIe siècle, le Semang n'est plus dansé à Yogyakarta. En revanche, le Ketawang est exécuté chaque année, le deuxième jour du mois javanais de Ruwah (mai dans le calendrier grégorien), pour célébrer l'anniversaire de l'ascension sur le trône du Susuhunan (roi) de Surakarta. Neuf femmes de la famille royale l'exécutent devant un public restreint. Être invité à une représentation est évidemment un honneur. (fr)
  • Le bedhaya, qu'on écrit aussi bedhoyo, bedoyo ou beḍaya (le "a" javanais se prononce ici fermé, comme un "å" suédois), est une danse rituelle sacrée des cours royales et princières de Surakarta et Yogyakarta dans le centre de l'île de Java. Avec une autre danse de cour, le serimpi, le bedhaya incarne le caractère alus ("délicat") de l'art de cour. Le bedhaya symbolise en outre le pouvoir du souverain. Chacune des quatre cours a sa forme suprême de bedhaya. À Surakarta, le kraton (palais royal) a le Bedhaya Ketawang et la "cour mineure", la principauté du Mangkunegaran, le Bedhaya Anglirmendung. A Yogyakarta, le kraton possède le Bedhaya Semang et la cour mineure de la principauté du Pakualaman, le Bedhaya Tejanata. Au début du XXIe siècle, le Semang n'est plus dansé à Yogyakarta. En revanche, le Ketawang est exécuté chaque année, le deuxième jour du mois javanais de Ruwah (mai dans le calendrier grégorien), pour célébrer l'anniversaire de l'ascension sur le trône du Susuhunan (roi) de Surakarta. Neuf femmes de la famille royale l'exécutent devant un public restreint. Être invité à une représentation est évidemment un honneur. (fr)
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  • Le bedhaya, qu'on écrit aussi bedhoyo, bedoyo ou beḍaya (le "a" javanais se prononce ici fermé, comme un "å" suédois), est une danse rituelle sacrée des cours royales et princières de Surakarta et Yogyakarta dans le centre de l'île de Java. Avec une autre danse de cour, le serimpi, le bedhaya incarne le caractère alus ("délicat") de l'art de cour. Le bedhaya symbolise en outre le pouvoir du souverain. (fr)
  • Le bedhaya, qu'on écrit aussi bedhoyo, bedoyo ou beḍaya (le "a" javanais se prononce ici fermé, comme un "å" suédois), est une danse rituelle sacrée des cours royales et princières de Surakarta et Yogyakarta dans le centre de l'île de Java. Avec une autre danse de cour, le serimpi, le bedhaya incarne le caractère alus ("délicat") de l'art de cour. Le bedhaya symbolise en outre le pouvoir du souverain. (fr)
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