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- Les artisans dans la société canadienne sous le régime français formaient un groupe social qui se regroupaient principalement en milieu urbain (Québec, Montréal et Trois-Rivières), produisaient la majorité des biens de la colonie en travaillant dans des ateliers familiaux, seuls ou avec un nombre limité de compagnons et d'apprentis et ils entretenaient entre eux des relations étroites; les familles étant liées par le mariage et l'apprentissage. Ils pouvaient être employés, locataires ou propriétaires de leurs ateliers. Dans le cas où l'artisan était propriétaire, il possédait ses outils, achetait les matières premières et vendait les produits finis.On les trouvait surtout dans le secteur de la construction (maçons, charpentiers, menuisiers, forgerons, serruriers…), mais ils se rencontraient aussi dans les secteurs de l'ameublement, de l'alimentation (boulangers, bouchers, aubergistes…) et de l'habillement (cordonniers, tailleurs, taillandiers…). Les artisans canadiens jouissaient d'une plus grande liberté que leurs confrères européens, comme dans la colonie on ne retrouvait pas de système corporatif tel qu'il existait en France à la même époque. Il n'y avait ni jurandes ni maîtrises, ainsi l'évolution des métiers, le nombre de ceux qui l'exerçaient, la qualité des produits et leur prix reposaient avant tout sur les forces du marché, plutôt que sur le contrôle des corporations de métier. Cela était principalement dû au fait que la main d'œuvre artisanale se faisait rare, en raison de la faible immigration et de l'insuffisance du recrutement dans la colonie. On ne pouvait pas se permettre de trier les artisans sur le volet. On conserva néanmoins la même structure hiérarchique (apprenti, compagnon et maître) et le même système de formation par apprentissage pratique que dans la métropole, mais d'une façon moins rigide. L'apprentissage du métier se faisait principalement de deux façons au Canada: dans la boutique familiale ou bien dans l'atelier d'un artisan avec lequel on signait un contrat notarié. Il pouvait aussi s'effectuer dans les chantiers royaux, mais il n'apparaît guère possible d'évaluer l'importance de ce mode d'apprentissage. L'expansion des métiers reposait sur l'apprentissage, car l'immigration des artisans n'allait pas de pair avec la croissance de la population. Le système d'apprentissage fut un important mécanisme de reproduction sociale. L'artisanat s'est progressivement organisé au Canada au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. À partir de 1680, l'État réglementa certains métiers comme la boulangerie et la boucherie afin d'assurer entre autres un approvisionnement constant et un contrôle de la qualité des produits. Durant la deuxième moitié du XVIIe siècle, des associations ouvrières au rôle avant tout religieux se formèrent (corporations, communautés, confréries…). On trouvait également des partenariats d'affaires qui, dans la majorité des cas, se constituaient d'une association entre un artisan et un marchand-investisseur. (fr)
- Les artisans dans la société canadienne sous le régime français formaient un groupe social qui se regroupaient principalement en milieu urbain (Québec, Montréal et Trois-Rivières), produisaient la majorité des biens de la colonie en travaillant dans des ateliers familiaux, seuls ou avec un nombre limité de compagnons et d'apprentis et ils entretenaient entre eux des relations étroites; les familles étant liées par le mariage et l'apprentissage. Ils pouvaient être employés, locataires ou propriétaires de leurs ateliers. Dans le cas où l'artisan était propriétaire, il possédait ses outils, achetait les matières premières et vendait les produits finis.On les trouvait surtout dans le secteur de la construction (maçons, charpentiers, menuisiers, forgerons, serruriers…), mais ils se rencontraient aussi dans les secteurs de l'ameublement, de l'alimentation (boulangers, bouchers, aubergistes…) et de l'habillement (cordonniers, tailleurs, taillandiers…). Les artisans canadiens jouissaient d'une plus grande liberté que leurs confrères européens, comme dans la colonie on ne retrouvait pas de système corporatif tel qu'il existait en France à la même époque. Il n'y avait ni jurandes ni maîtrises, ainsi l'évolution des métiers, le nombre de ceux qui l'exerçaient, la qualité des produits et leur prix reposaient avant tout sur les forces du marché, plutôt que sur le contrôle des corporations de métier. Cela était principalement dû au fait que la main d'œuvre artisanale se faisait rare, en raison de la faible immigration et de l'insuffisance du recrutement dans la colonie. On ne pouvait pas se permettre de trier les artisans sur le volet. On conserva néanmoins la même structure hiérarchique (apprenti, compagnon et maître) et le même système de formation par apprentissage pratique que dans la métropole, mais d'une façon moins rigide. L'apprentissage du métier se faisait principalement de deux façons au Canada: dans la boutique familiale ou bien dans l'atelier d'un artisan avec lequel on signait un contrat notarié. Il pouvait aussi s'effectuer dans les chantiers royaux, mais il n'apparaît guère possible d'évaluer l'importance de ce mode d'apprentissage. L'expansion des métiers reposait sur l'apprentissage, car l'immigration des artisans n'allait pas de pair avec la croissance de la population. Le système d'apprentissage fut un important mécanisme de reproduction sociale. L'artisanat s'est progressivement organisé au Canada au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. À partir de 1680, l'État réglementa certains métiers comme la boulangerie et la boucherie afin d'assurer entre autres un approvisionnement constant et un contrôle de la qualité des produits. Durant la deuxième moitié du XVIIe siècle, des associations ouvrières au rôle avant tout religieux se formèrent (corporations, communautés, confréries…). On trouvait également des partenariats d'affaires qui, dans la majorité des cas, se constituaient d'une association entre un artisan et un marchand-investisseur. (fr)
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- Alain Laberge (fr)
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- Dominique Bouchard (fr)
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- François Groulx (fr)
- Gilles Havard et Cécile Vidal (fr)
- H. Clare Pentland (fr)
- Jean Hamelin (fr)
- Jean-François Auger (fr)
- Jean-Pierre Hardy (fr)
- Jean-Pierre Hardy et David-Thiery Ruddel (fr)
- Jean-Richard Gauthier (fr)
- Jocelyne Perrier (fr)
- John Alexander Dickinson et Brian Young (fr)
- Jérôme Logette (fr)
- Louise Dechêne (fr)
- Lucien Campeau (fr)
- Marc-André Bluteau (fr)
- Marîse Thivierge (fr)
- Peter N. Moogk (fr)
- Robert Larin (fr)
- Robert-Lionel Séguin (fr)
- Réal Brisson (fr)
- Sophie Toupin (fr)
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- Revue d'histoire de l'Amérique française (fr)
- Revue d’histoire de l’Amérique française (fr)
- Cap-aux-Diamants (fr)
- Scientia Canadensis (fr)
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- Historical Papers (fr)
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- Quelques aspects du niveau de richesse et de la vie matérielle des artisans de Québec et de Montréal, 1740-1755 (fr)
- Apprentis, compagnons, maîtres (fr)
- Brève histoire des peuples la Nouvelle-France (fr)
- Brève histoire socio-économique du Québec (fr)
- Histoire de l’Amérique française (fr)
- Résidence et liens de parenté des artisans de Montréal en 1741 (fr)
- La croissance de Montréal au XVIIIe siècle (fr)
- Labour and capital in Canada, 1650-1860 (fr)
- Les Cordonniers, artisans du cuir (fr)
- Les apprentis artisans à Québec, 1660-1815 (fr)
- Les artisans canadiens au (fr)
- Les artisans du cuir à Québec (fr)
- Habitants et marchands de Montréal au XVIIe siècle: essai (fr)
- Artisans et industries en milieu rural au Québec avant 1851 : l’exemple de l’Île Jésus (fr)
- L’« apprentissage » de la chirurgie en Nouvelle-France (fr)
- Stratification sociale et différenciation spatiale en milieu urbain pré-industriel : le cas des locataires montréalais, 1731-1741 (fr)
- Les techniques et le commerce de la tannerie à Montréal au XVIIIe siècle (fr)
- Apprenticeship Indentures: A Key to Artisan Life in New France (fr)
- Les 100 premières années de la charpenterie navale à Québec : 1663-1763 (fr)
- Recrutement, mobilité professionnelle et reproduction sociale des artisans de Saint-Denis-sur-Richelieu, 1740-1810 (fr)
- Économie et société en Nouvelle-France (fr)
- Brève histoire du peuplement européen en Nouvelle-France (fr)
- Réexamen de l’École des arts et métiers de Saint-Joachim (fr)
- À propos de l’École des arts et métiers de Saint-Joachim (fr)
- Le grain, la meule et les vents: le métier de meunier en Nouvelle-France (fr)
- « Tourne les mouslanges » : quand le meunier fabriquait sa farine en Nouvelle-France (fr)
- La culture matérielle des canadiens au XVIIIe siècle : analyse du niveau de vie des artisans du fer (fr)
- In the Darkness of a Basement: Craftsmen’s Associations in Early French Canada (fr)
- Quelques aspects du niveau de richesse et de la vie matérielle des artisans de Québec et de Montréal, 1740-1755 (fr)
- Apprentis, compagnons, maîtres (fr)
- Brève histoire des peuples la Nouvelle-France (fr)
- Brève histoire socio-économique du Québec (fr)
- Histoire de l’Amérique française (fr)
- Résidence et liens de parenté des artisans de Montréal en 1741 (fr)
- La croissance de Montréal au XVIIIe siècle (fr)
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- Habitants et marchands de Montréal au XVIIe siècle: essai (fr)
- Artisans et industries en milieu rural au Québec avant 1851 : l’exemple de l’Île Jésus (fr)
- L’« apprentissage » de la chirurgie en Nouvelle-France (fr)
- Stratification sociale et différenciation spatiale en milieu urbain pré-industriel : le cas des locataires montréalais, 1731-1741 (fr)
- Les techniques et le commerce de la tannerie à Montréal au XVIIIe siècle (fr)
- Apprenticeship Indentures: A Key to Artisan Life in New France (fr)
- Les 100 premières années de la charpenterie navale à Québec : 1663-1763 (fr)
- Recrutement, mobilité professionnelle et reproduction sociale des artisans de Saint-Denis-sur-Richelieu, 1740-1810 (fr)
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- Réexamen de l’École des arts et métiers de Saint-Joachim (fr)
- À propos de l’École des arts et métiers de Saint-Joachim (fr)
- Le grain, la meule et les vents: le métier de meunier en Nouvelle-France (fr)
- « Tourne les mouslanges » : quand le meunier fabriquait sa farine en Nouvelle-France (fr)
- La culture matérielle des canadiens au XVIIIe siècle : analyse du niveau de vie des artisans du fer (fr)
- In the Darkness of a Basement: Craftsmen’s Associations in Early French Canada (fr)
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- Les artisans du cuir au temps de la Nouvelle-France, Québec, 1660-1760 (fr)
- Une société rurale (fr)
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- Une société rurale (fr)
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- Éditions GID (fr)
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- Institut québécois de recherches sur la culture (fr)
- J. Lorimer (fr)
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- Les artisans dans la société canadienne sous le régime français formaient un groupe social qui se regroupaient principalement en milieu urbain (Québec, Montréal et Trois-Rivières), produisaient la majorité des biens de la colonie en travaillant dans des ateliers familiaux, seuls ou avec un nombre limité de compagnons et d'apprentis et ils entretenaient entre eux des relations étroites; les familles étant liées par le mariage et l'apprentissage. Ils pouvaient être employés, locataires ou propriétaires de leurs ateliers. Dans le cas où l'artisan était propriétaire, il possédait ses outils, achetait les matières premières et vendait les produits finis.On les trouvait surtout dans le secteur de la construction (maçons, charpentiers, menuisiers, forgerons, serruriers…), mais ils se rencontraien (fr)
- Les artisans dans la société canadienne sous le régime français formaient un groupe social qui se regroupaient principalement en milieu urbain (Québec, Montréal et Trois-Rivières), produisaient la majorité des biens de la colonie en travaillant dans des ateliers familiaux, seuls ou avec un nombre limité de compagnons et d'apprentis et ils entretenaient entre eux des relations étroites; les familles étant liées par le mariage et l'apprentissage. Ils pouvaient être employés, locataires ou propriétaires de leurs ateliers. Dans le cas où l'artisan était propriétaire, il possédait ses outils, achetait les matières premières et vendait les produits finis.On les trouvait surtout dans le secteur de la construction (maçons, charpentiers, menuisiers, forgerons, serruriers…), mais ils se rencontraien (fr)
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