Dans le document intitulé Le Tibet, cent questions et réponses publié en 1988 et dans sa version de 2001, la Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la région autonome du Tibet ou Xizang, ce que reconnaît Thierry Dodin, un des auteurs de Authenticating Tibet. Cette position officielle ne concerne pas les zones à population tibétaine des provinces administratives limitrophes (Qinghai, Sichuan, Yunnan) ou non limitrophes (Gansu), que le gouvernement tibétain en exil considère comme faisant partie du « Tibet historique ».

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  • Dans le document intitulé Le Tibet, cent questions et réponses publié en 1988 et dans sa version de 2001, la Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la région autonome du Tibet ou Xizang, ce que reconnaît Thierry Dodin, un des auteurs de Authenticating Tibet. Cette position officielle ne concerne pas les zones à population tibétaine des provinces administratives limitrophes (Qinghai, Sichuan, Yunnan) ou non limitrophes (Gansu), que le gouvernement tibétain en exil considère comme faisant partie du « Tibet historique ». Le premier centre de recherches nucléaires en Chine, l', aussi appelé « usine 221 » et « neuvième académie », fut installé dans la préfecture autonome tibétaine de Haibei (plus précisément dans le xian de Haiyan), dans la province du Qinghai, à quelques kilomètres du lac Kokonor, à la fin des années 1950. Fermé en 1987, il fut transformé en musée en 1993. La Chine a effectué tous ses essais nucléaires sur son site d'essais d'armes nucléaires de Malan dans le Lop Nor au Xinjiang : soit 45 essais, dont 23 atmosphériques (le dernier en 1980) et 22 souterrains (le dernier en 1996). Dans Authenticating Tibet, Thierry Dodin écrit qu'aucun essai nucléaire ne semble avoir été effectué dans une région tibétaine Il ajoute cependant qu'aucune investigation indépendante n'a jamais été autorisée pour confirmer ou réfuter cela. Selon le Nuclear Threat Initiative, une association américaine, depuis son ultime essai atmosphérique le 11 octobre 1980, la Chine se conforme dans les faits au traité d'interdiction partielle des essais nucléaires et a officiellement annoncé l'arrêt définitif des dits essais le 21 mars 1986. De plus, elle a annoncé un moratoire sur les essais souterrains à partir du 30 juillet 1996 puis a signé le traité d'interdiction complète des essais nucléaires le 24 septembre de la même année. Cependant, la Chine ne signe le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qu'en 1992, et ne l'a pas encore ratifié. Elle a été accusée en 1987 de vendre ses armes, en particulier d'avoir fourni l'arme nucléaire au Pakistan et de continuer à l'aider dans son programme d'armement. Selon le politologue la Chine n'a pas de brigade de lancement de missiles balistiques au Tibet ni de missiles balistiques de courte portée à tête nucléaire. De même, la Chine n'a déployé aucune arme nucléaire tactique au Tibet ou ailleurs. Cependant, la spécialiste du Tibet Anne-Marie Blondeau affirme que quatre sites de lancement de missiles nucléaires, capables d'atteindre la Russie, l'Europe et les États-Unis, sont situés dans le Qinghai. Dans la région autonome du Tibet au moins trois sites seraient aussi implantés, ce que les autorités chinoises démentent. En 1987, dans son Plan de paix en cinq points pour le Tibet, le 14e dalaï-lama demandait la « cessation par la Chine de sa politique d’utilisation du Tibet dans la production d’armes nucléaires et pour y ensevelir des déchets nucléaires. » (fr)
  • Dans le document intitulé Le Tibet, cent questions et réponses publié en 1988 et dans sa version de 2001, la Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la région autonome du Tibet ou Xizang, ce que reconnaît Thierry Dodin, un des auteurs de Authenticating Tibet. Cette position officielle ne concerne pas les zones à population tibétaine des provinces administratives limitrophes (Qinghai, Sichuan, Yunnan) ou non limitrophes (Gansu), que le gouvernement tibétain en exil considère comme faisant partie du « Tibet historique ». Le premier centre de recherches nucléaires en Chine, l', aussi appelé « usine 221 » et « neuvième académie », fut installé dans la préfecture autonome tibétaine de Haibei (plus précisément dans le xian de Haiyan), dans la province du Qinghai, à quelques kilomètres du lac Kokonor, à la fin des années 1950. Fermé en 1987, il fut transformé en musée en 1993. La Chine a effectué tous ses essais nucléaires sur son site d'essais d'armes nucléaires de Malan dans le Lop Nor au Xinjiang : soit 45 essais, dont 23 atmosphériques (le dernier en 1980) et 22 souterrains (le dernier en 1996). Dans Authenticating Tibet, Thierry Dodin écrit qu'aucun essai nucléaire ne semble avoir été effectué dans une région tibétaine Il ajoute cependant qu'aucune investigation indépendante n'a jamais été autorisée pour confirmer ou réfuter cela. Selon le Nuclear Threat Initiative, une association américaine, depuis son ultime essai atmosphérique le 11 octobre 1980, la Chine se conforme dans les faits au traité d'interdiction partielle des essais nucléaires et a officiellement annoncé l'arrêt définitif des dits essais le 21 mars 1986. De plus, elle a annoncé un moratoire sur les essais souterrains à partir du 30 juillet 1996 puis a signé le traité d'interdiction complète des essais nucléaires le 24 septembre de la même année. Cependant, la Chine ne signe le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qu'en 1992, et ne l'a pas encore ratifié. Elle a été accusée en 1987 de vendre ses armes, en particulier d'avoir fourni l'arme nucléaire au Pakistan et de continuer à l'aider dans son programme d'armement. Selon le politologue la Chine n'a pas de brigade de lancement de missiles balistiques au Tibet ni de missiles balistiques de courte portée à tête nucléaire. De même, la Chine n'a déployé aucune arme nucléaire tactique au Tibet ou ailleurs. Cependant, la spécialiste du Tibet Anne-Marie Blondeau affirme que quatre sites de lancement de missiles nucléaires, capables d'atteindre la Russie, l'Europe et les États-Unis, sont situés dans le Qinghai. Dans la région autonome du Tibet au moins trois sites seraient aussi implantés, ce que les autorités chinoises démentent. En 1987, dans son Plan de paix en cinq points pour le Tibet, le 14e dalaï-lama demandait la « cessation par la Chine de sa politique d’utilisation du Tibet dans la production d’armes nucléaires et pour y ensevelir des déchets nucléaires. » (fr)
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  • Dans le document intitulé Le Tibet, cent questions et réponses publié en 1988 et dans sa version de 2001, la Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la région autonome du Tibet ou Xizang, ce que reconnaît Thierry Dodin, un des auteurs de Authenticating Tibet. Cette position officielle ne concerne pas les zones à population tibétaine des provinces administratives limitrophes (Qinghai, Sichuan, Yunnan) ou non limitrophes (Gansu), que le gouvernement tibétain en exil considère comme faisant partie du « Tibet historique ». (fr)
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  • Armes nucléaires au Tibet (fr)
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