Ariel Salleh est une sociologue australienne étudiant principalement l'écopsychologie, les mouvements sociaux et l'écoféminisme. Contrairement aux écoféminismes idéalistes issus de la philosophie et des cultural studies, l'analyse de Salleh est proche de celle de ses collègues sociologues Maria Mies en Allemagne et Mary Mellor au Royaume-Uni. Le travail de reproduction et la valeur d'usage en sont des thèmes centraux. Son propre "matérialisme corporel" aborde la résistance à la mondialisation par le biais du mouvement de mouvements, introduisant le terme de "travail méta-industriel" pour intégrer la politique en faveur des peuples autochtones, des paysans, des femmes et des ouvriers sous la bannière de l'écologie.

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  • Ariel Salleh est une sociologue australienne étudiant principalement l'écopsychologie, les mouvements sociaux et l'écoféminisme. Contrairement aux écoféminismes idéalistes issus de la philosophie et des cultural studies, l'analyse de Salleh est proche de celle de ses collègues sociologues Maria Mies en Allemagne et Mary Mellor au Royaume-Uni. Le travail de reproduction et la valeur d'usage en sont des thèmes centraux. Son propre "matérialisme corporel" aborde la résistance à la mondialisation par le biais du mouvement de mouvements, introduisant le terme de "travail méta-industriel" pour intégrer la politique en faveur des peuples autochtones, des paysans, des femmes et des ouvriers sous la bannière de l'écologie. Son livre Ecofeminism as Politics: Nature, Marx and postmodern décrit la portée d'un écoféminisme matérialiste, proposant une analyse transdisciplinaire des racines incarnées de la mondialisation patriarcale capitaliste. Le livre est l'une des premières déclarations écosocialistes. Salleh retrace les effets de ce qu'elle considère comme la "contradiction originaire" : le renouvellement des ressources économiques du travail (les corps des femmes en premier lieu) "en tant que nature" et l'idéologie eurocentrique de "l'humanité contre la nature" utilisée pour justifier cette exploitation systémique. Salleh illustre l'argument marxiste selon lequel la pratique de terrain est essentielle à la théorie politique enracinée. Elle a siégé au à Sydney en 1976 et a contribué à la fondation des Verts en 1985. Elle a travaillé au Sommet de la Terre de 1992 avec la (en), sur les luttes d'accaparement local au milieu des années 1990, et de 2001 à 2004, elle a agi en qualité d'écologiste et de critique auprès du comité d'éthique des technologies du gouvernement fédéral australien. Ariel Salleh travaille au dialogue entre les partisans de la politique écoféministe et écosocialiste, dont elle traite à travers ses écrits depuis de début des années 1980. En ce sens, elle a été l'une des premières signataires du manifeste écosocialiste de 2001. Ses études, critiques vis-à-vis de la pensée écologique, l’éthique environnementale et l’écopolitique, couvrent une centaine d’articles et de chapitres. Elle donne des conférences sur l'écoféminisme à l'international. (fr)
  • Ariel Salleh est une sociologue australienne étudiant principalement l'écopsychologie, les mouvements sociaux et l'écoféminisme. Contrairement aux écoféminismes idéalistes issus de la philosophie et des cultural studies, l'analyse de Salleh est proche de celle de ses collègues sociologues Maria Mies en Allemagne et Mary Mellor au Royaume-Uni. Le travail de reproduction et la valeur d'usage en sont des thèmes centraux. Son propre "matérialisme corporel" aborde la résistance à la mondialisation par le biais du mouvement de mouvements, introduisant le terme de "travail méta-industriel" pour intégrer la politique en faveur des peuples autochtones, des paysans, des femmes et des ouvriers sous la bannière de l'écologie. Son livre Ecofeminism as Politics: Nature, Marx and postmodern décrit la portée d'un écoféminisme matérialiste, proposant une analyse transdisciplinaire des racines incarnées de la mondialisation patriarcale capitaliste. Le livre est l'une des premières déclarations écosocialistes. Salleh retrace les effets de ce qu'elle considère comme la "contradiction originaire" : le renouvellement des ressources économiques du travail (les corps des femmes en premier lieu) "en tant que nature" et l'idéologie eurocentrique de "l'humanité contre la nature" utilisée pour justifier cette exploitation systémique. Salleh illustre l'argument marxiste selon lequel la pratique de terrain est essentielle à la théorie politique enracinée. Elle a siégé au à Sydney en 1976 et a contribué à la fondation des Verts en 1985. Elle a travaillé au Sommet de la Terre de 1992 avec la (en), sur les luttes d'accaparement local au milieu des années 1990, et de 2001 à 2004, elle a agi en qualité d'écologiste et de critique auprès du comité d'éthique des technologies du gouvernement fédéral australien. Ariel Salleh travaille au dialogue entre les partisans de la politique écoféministe et écosocialiste, dont elle traite à travers ses écrits depuis de début des années 1980. En ce sens, elle a été l'une des premières signataires du manifeste écosocialiste de 2001. Ses études, critiques vis-à-vis de la pensée écologique, l’éthique environnementale et l’écopolitique, couvrent une centaine d’articles et de chapitres. Elle donne des conférences sur l'écoféminisme à l'international. (fr)
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  • Ariel Salleh est une sociologue australienne étudiant principalement l'écopsychologie, les mouvements sociaux et l'écoféminisme. Contrairement aux écoféminismes idéalistes issus de la philosophie et des cultural studies, l'analyse de Salleh est proche de celle de ses collègues sociologues Maria Mies en Allemagne et Mary Mellor au Royaume-Uni. Le travail de reproduction et la valeur d'usage en sont des thèmes centraux. Son propre "matérialisme corporel" aborde la résistance à la mondialisation par le biais du mouvement de mouvements, introduisant le terme de "travail méta-industriel" pour intégrer la politique en faveur des peuples autochtones, des paysans, des femmes et des ouvriers sous la bannière de l'écologie. (fr)
  • Ariel Salleh est une sociologue australienne étudiant principalement l'écopsychologie, les mouvements sociaux et l'écoféminisme. Contrairement aux écoféminismes idéalistes issus de la philosophie et des cultural studies, l'analyse de Salleh est proche de celle de ses collègues sociologues Maria Mies en Allemagne et Mary Mellor au Royaume-Uni. Le travail de reproduction et la valeur d'usage en sont des thèmes centraux. Son propre "matérialisme corporel" aborde la résistance à la mondialisation par le biais du mouvement de mouvements, introduisant le terme de "travail méta-industriel" pour intégrer la politique en faveur des peuples autochtones, des paysans, des femmes et des ouvriers sous la bannière de l'écologie. (fr)
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