dbo:abstract
|
- L'architecture de la Renaissance vénitienne commence un peu plus tard qu'à Florence dans les années 1480. Tout au long de la période, elle fait surtout appel à des architectes provenant d'autres régions de l'Italie. La ville à cette époque était très riche et sujette aux incendies, de sorte qu'il y avait beaucoup de constructions et les façades des bâtiments vénitiens étaient souvent luxueusement ornées. Par rapport à l'architecture de la Renaissance d'autres villes italiennes, on constate un certain conservatisme, notamment en préservant la forme générale des bâtiments, qui, dans la ville, sont généralement des remplacements, sur un site confiné, mais aussi dans les fenêtres, où les sommets arqués ou ronds, parfois avec une version classicisée, issue du tracé de l'architecture gothique vénitienne, restent plus utilisés que dans d'autres villes. Le palais des Doges a été fréquemment reconstruit, après les incendies, mais principalement derrière ses façades gothiques. L'élite vénitienne avait une croyance collective dans l'importance de l'architecture, pour renforcer la confiance dans la République et une résolution du Sénat, de 1535, note qu'elle est « la plus belle et la plus illustre ville qui existe actuellement dans le monde ». Dans le même temps, la concurrence ouverte entre les familles patriciennes est découragée, au profit d'une « égalité harmonieuse », qui s'applique aux bâtiments comme aux autres domaines, la nouveauté, pour elle-même, ou pour retrouver les gloires de l'antiquité, étant considérée avec suspicion. Bien que les visiteurs admirent les riches ensembles, l'architecture vénitienne n'a pas eu beaucoup d'influence au-delà des propres possessions de la République, avant Andrea Palladio (1508-1580), dont le style d'architecture, appelé palladianisme, est devenu très influent, quelque temps après sa mort, notamment dans le monde anglophone. (fr)
- L'architecture de la Renaissance vénitienne commence un peu plus tard qu'à Florence dans les années 1480. Tout au long de la période, elle fait surtout appel à des architectes provenant d'autres régions de l'Italie. La ville à cette époque était très riche et sujette aux incendies, de sorte qu'il y avait beaucoup de constructions et les façades des bâtiments vénitiens étaient souvent luxueusement ornées. Par rapport à l'architecture de la Renaissance d'autres villes italiennes, on constate un certain conservatisme, notamment en préservant la forme générale des bâtiments, qui, dans la ville, sont généralement des remplacements, sur un site confiné, mais aussi dans les fenêtres, où les sommets arqués ou ronds, parfois avec une version classicisée, issue du tracé de l'architecture gothique vénitienne, restent plus utilisés que dans d'autres villes. Le palais des Doges a été fréquemment reconstruit, après les incendies, mais principalement derrière ses façades gothiques. L'élite vénitienne avait une croyance collective dans l'importance de l'architecture, pour renforcer la confiance dans la République et une résolution du Sénat, de 1535, note qu'elle est « la plus belle et la plus illustre ville qui existe actuellement dans le monde ». Dans le même temps, la concurrence ouverte entre les familles patriciennes est découragée, au profit d'une « égalité harmonieuse », qui s'applique aux bâtiments comme aux autres domaines, la nouveauté, pour elle-même, ou pour retrouver les gloires de l'antiquité, étant considérée avec suspicion. Bien que les visiteurs admirent les riches ensembles, l'architecture vénitienne n'a pas eu beaucoup d'influence au-delà des propres possessions de la République, avant Andrea Palladio (1508-1580), dont le style d'architecture, appelé palladianisme, est devenu très influent, quelque temps après sa mort, notamment dans le monde anglophone. (fr)
|