Abū l-Fadl ‘Abd al-Raḥmān ibn Abī Bakr ibn Muḥammad Jalāl al-Dīn al-Khudayrī al-Suyūtī, né en 1445 au Caire, est un savant égyptien connu pour son œuvre abondante. Il fut un éminent savant shâfi'ite de renom. D’origine persane par son père et circassienne par sa mère, il serait né dans la bibliothèque familiale ce qui lui valut son surnom de « fils des livres » (ibn al-kutub). Son père mourut alors qu’il n’avait que six ans. Plusieurs tuteurs le formèrent et, dès l’âge de quatorze ans, il avait une solide base religieuse. À dix-huit ans, il reprit l’enseignement du droit chaféiste qu’exerçait son père à la mosquée de Shaykhū puis du hadîth à la Shaykhūniyya en 1472. D’une mémoire prodigieuse, il connaissait par cœur quelque deux cent mille hadiths. Il se rattacha à la ṭarīqa shādhiliyya et

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  • Abū l-Fadl ‘Abd al-Raḥmān ibn Abī Bakr ibn Muḥammad Jalāl al-Dīn al-Khudayrī al-Suyūtī, né en 1445 au Caire, est un savant égyptien connu pour son œuvre abondante. Il fut un éminent savant shâfi'ite de renom. D’origine persane par son père et circassienne par sa mère, il serait né dans la bibliothèque familiale ce qui lui valut son surnom de « fils des livres » (ibn al-kutub). Son père mourut alors qu’il n’avait que six ans. Plusieurs tuteurs le formèrent et, dès l’âge de quatorze ans, il avait une solide base religieuse. À dix-huit ans, il reprit l’enseignement du droit chaféiste qu’exerçait son père à la mosquée de Shaykhū puis du hadîth à la Shaykhūniyya en 1472. D’une mémoire prodigieuse, il connaissait par cœur quelque deux cent mille hadiths. Il se rattacha à la ṭarīqa shādhiliyya et prôna l’équilibre entre la Loi et la Voie. Il se mit assez tôt à écrire et, avant d’avoir atteint la trentaine, ses livres se répandirent très vite hors d’Égypte jusqu’en Inde. Sa renommée le mit bientôt en butte à la jalousie de ses pairs. On lui reprocha notamment son emploi de l’ijtihad mais sans qu’il fût jugé condamnable. En 1486, considérant comme corrompu le milieu des oulémas, il se retira du monde et cessa de délivrer des fatwas. Ses relations avec le sultan s’envenimèrent et il s’opposa à lui en diverses circonstances et déclina l’offre que lui fit son successeur de diriger la médersa. D’une façon générale, il rejeta le pouvoir des Mamelouks. C’est en 1501 qu’il se retira totalement dans sa maison de Rawda où il mourut en 1505. Sa sainteté et la valeur scientifique de ses écrits sont alors reconnues par tous. Il affirma avoir vu plus de soixante-dix fois le prophète Mahomet à l’état de veille et on rapporte à son propos divers miracles. Il prôna la complémentarité de l’esotérisme et du soufisme. On lui attribue jusqu’à 981 ouvrages. (fr)
  • Abū l-Fadl ‘Abd al-Raḥmān ibn Abī Bakr ibn Muḥammad Jalāl al-Dīn al-Khudayrī al-Suyūtī, né en 1445 au Caire, est un savant égyptien connu pour son œuvre abondante. Il fut un éminent savant shâfi'ite de renom. D’origine persane par son père et circassienne par sa mère, il serait né dans la bibliothèque familiale ce qui lui valut son surnom de « fils des livres » (ibn al-kutub). Son père mourut alors qu’il n’avait que six ans. Plusieurs tuteurs le formèrent et, dès l’âge de quatorze ans, il avait une solide base religieuse. À dix-huit ans, il reprit l’enseignement du droit chaféiste qu’exerçait son père à la mosquée de Shaykhū puis du hadîth à la Shaykhūniyya en 1472. D’une mémoire prodigieuse, il connaissait par cœur quelque deux cent mille hadiths. Il se rattacha à la ṭarīqa shādhiliyya et prôna l’équilibre entre la Loi et la Voie. Il se mit assez tôt à écrire et, avant d’avoir atteint la trentaine, ses livres se répandirent très vite hors d’Égypte jusqu’en Inde. Sa renommée le mit bientôt en butte à la jalousie de ses pairs. On lui reprocha notamment son emploi de l’ijtihad mais sans qu’il fût jugé condamnable. En 1486, considérant comme corrompu le milieu des oulémas, il se retira du monde et cessa de délivrer des fatwas. Ses relations avec le sultan s’envenimèrent et il s’opposa à lui en diverses circonstances et déclina l’offre que lui fit son successeur de diriger la médersa. D’une façon générale, il rejeta le pouvoir des Mamelouks. C’est en 1501 qu’il se retira totalement dans sa maison de Rawda où il mourut en 1505. Sa sainteté et la valeur scientifique de ses écrits sont alors reconnues par tous. Il affirma avoir vu plus de soixante-dix fois le prophète Mahomet à l’état de veille et on rapporte à son propos divers miracles. Il prôna la complémentarité de l’esotérisme et du soufisme. On lui attribue jusqu’à 981 ouvrages. (fr)
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  • Abū l-Fadl ‘Abd al-Raḥmān ibn Abī Bakr ibn Muḥammad Jalāl al-Dīn al-Khudayrī al-Suyūtī, né en 1445 au Caire, est un savant égyptien connu pour son œuvre abondante. Il fut un éminent savant shâfi'ite de renom. D’origine persane par son père et circassienne par sa mère, il serait né dans la bibliothèque familiale ce qui lui valut son surnom de « fils des livres » (ibn al-kutub). Son père mourut alors qu’il n’avait que six ans. Plusieurs tuteurs le formèrent et, dès l’âge de quatorze ans, il avait une solide base religieuse. À dix-huit ans, il reprit l’enseignement du droit chaféiste qu’exerçait son père à la mosquée de Shaykhū puis du hadîth à la Shaykhūniyya en 1472. D’une mémoire prodigieuse, il connaissait par cœur quelque deux cent mille hadiths. Il se rattacha à la ṭarīqa shādhiliyya et (fr)
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