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- L'affaire Vincendon et Henry désigne l'émotion et la colère déclenchées par la longue agonie, racontée par tous les médias pendant plus d'une semaine, de deux jeunes alpinistes étudiants, Jean Vincendon et François Henry, partis le 22 décembre 1956 pour gravir le mont Blanc par le difficile et sportif éperon de la Brenva, soit la troisième ascension hivernale de l'histoire de cette voie. Après une acclimatation de quelques jours, l'ascension s'effectue les 25 et 26 décembre 1956, sur la cordée de l'alpiniste italien Walter Bonatti et d'un lieutenant des chasseurs alpins italiens, rencontrés au refuge le soir de Noël. Mais une tempête exceptionnellement violente force les quatre hommes à un bivouac délicat sous le sommet, puis le drame empire à la descente, quand les pieds de plusieurs alpinistes gèlent et quand Vincendon et Henry, épuisés, doivent accepter de former une cordée autonome puis se perdent dans un dédale de glace et de très mauvaises conditions météorologiques à plus de 4 000 m d'altitude. Les deux étudiants succombent progressivement, après 10 jours de résistance acharnée au froid glacial. Leur agonie est suivie à la jumelle depuis la vallée et visible, juste en face, par les skieurs sur les pistes de La Flégère, la station de Chamonix, en pleine saison des fêtes. Le sauvetage, confié pour la première fois exclusivement à un hélicoptère, échoue en raison du choix d'un appareil militaire inadapté, qui s'écrase avec des passagers sans équipement d'alpinisme, tandis que deux caravanes de secours terrestre, dont l'une menée par le célèbre vainqueur de l'Annapurna Lionel Terray, partent trop tard, freinées par d'abondantes chutes de neige et la faible coordination des secours, abandonnés à l'armée, déclenchant la colère de Maurice Herzog et Lionel Terray puis du Club alpin français. (fr)
- L'affaire Vincendon et Henry désigne l'émotion et la colère déclenchées par la longue agonie, racontée par tous les médias pendant plus d'une semaine, de deux jeunes alpinistes étudiants, Jean Vincendon et François Henry, partis le 22 décembre 1956 pour gravir le mont Blanc par le difficile et sportif éperon de la Brenva, soit la troisième ascension hivernale de l'histoire de cette voie. Après une acclimatation de quelques jours, l'ascension s'effectue les 25 et 26 décembre 1956, sur la cordée de l'alpiniste italien Walter Bonatti et d'un lieutenant des chasseurs alpins italiens, rencontrés au refuge le soir de Noël. Mais une tempête exceptionnellement violente force les quatre hommes à un bivouac délicat sous le sommet, puis le drame empire à la descente, quand les pieds de plusieurs alpinistes gèlent et quand Vincendon et Henry, épuisés, doivent accepter de former une cordée autonome puis se perdent dans un dédale de glace et de très mauvaises conditions météorologiques à plus de 4 000 m d'altitude. Les deux étudiants succombent progressivement, après 10 jours de résistance acharnée au froid glacial. Leur agonie est suivie à la jumelle depuis la vallée et visible, juste en face, par les skieurs sur les pistes de La Flégère, la station de Chamonix, en pleine saison des fêtes. Le sauvetage, confié pour la première fois exclusivement à un hélicoptère, échoue en raison du choix d'un appareil militaire inadapté, qui s'écrase avec des passagers sans équipement d'alpinisme, tandis que deux caravanes de secours terrestre, dont l'une menée par le célèbre vainqueur de l'Annapurna Lionel Terray, partent trop tard, freinées par d'abondantes chutes de neige et la faible coordination des secours, abandonnés à l'armée, déclenchant la colère de Maurice Herzog et Lionel Terray puis du Club alpin français. (fr)
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- L'affaire Vincendon et Henry désigne l'émotion et la colère déclenchées par la longue agonie, racontée par tous les médias pendant plus d'une semaine, de deux jeunes alpinistes étudiants, Jean Vincendon et François Henry, partis le 22 décembre 1956 pour gravir le mont Blanc par le difficile et sportif éperon de la Brenva, soit la troisième ascension hivernale de l'histoire de cette voie. (fr)
- L'affaire Vincendon et Henry désigne l'émotion et la colère déclenchées par la longue agonie, racontée par tous les médias pendant plus d'une semaine, de deux jeunes alpinistes étudiants, Jean Vincendon et François Henry, partis le 22 décembre 1956 pour gravir le mont Blanc par le difficile et sportif éperon de la Brenva, soit la troisième ascension hivernale de l'histoire de cette voie. (fr)
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