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- L’idée de créer des forêts modèles est née au Canada du besoin d'évaluation pluridisciplinaire et de partage des meilleures pratiques de gestion en fonction du contexte historique et biogéographique, alors que la forêt évolue et se gère sur des pas de temps inhabituellement longs pour les activités humaines. Lors du sommet de la terre de Rio en juin 1992, le Canada a proposé de partager et étendre son réseau, ce qui s'est fait avec la création en 1995 d’un secrétariat (Secrétariat du Réseau international de forêts modèles ; SRIFM) accueilli par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Ces forêts ont d’abord été des laboratoires et des vitrines des meilleurs techniques d'exploitation et de gestion sylvicoles, puis leurs centres d’intérêt se sont élargis à l’écologie forestière, à l’évaluation des modes de gestion et aux bioindicateurs, à la résilience écologique, à l'importance du bois mort, aux usages traditionnels de la forêt, y compris pour les ressources autres que le bois, et enfin à la gouvernance et au soutien de la société civile en intégrant notamment la gestion des conflits ou l’écocertification dans la planification et la gestion intégrées des ressources. Elles ont notamment inspiré les démarches d'écocertification ou d'écosociocertification forestières. (fr)
- L’idée de créer des forêts modèles est née au Canada du besoin d'évaluation pluridisciplinaire et de partage des meilleures pratiques de gestion en fonction du contexte historique et biogéographique, alors que la forêt évolue et se gère sur des pas de temps inhabituellement longs pour les activités humaines. Lors du sommet de la terre de Rio en juin 1992, le Canada a proposé de partager et étendre son réseau, ce qui s'est fait avec la création en 1995 d’un secrétariat (Secrétariat du Réseau international de forêts modèles ; SRIFM) accueilli par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Ces forêts ont d’abord été des laboratoires et des vitrines des meilleurs techniques d'exploitation et de gestion sylvicoles, puis leurs centres d’intérêt se sont élargis à l’écologie forestière, à l’évaluation des modes de gestion et aux bioindicateurs, à la résilience écologique, à l'importance du bois mort, aux usages traditionnels de la forêt, y compris pour les ressources autres que le bois, et enfin à la gouvernance et au soutien de la société civile en intégrant notamment la gestion des conflits ou l’écocertification dans la planification et la gestion intégrées des ressources. Elles ont notamment inspiré les démarches d'écocertification ou d'écosociocertification forestières. (fr)
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